Oui, avant de sauver quelqu'un qui se noie, je me demanderai s'il est socialement intéressant de sauver quelqu'un qui se noie, je ferai des calculs de rationalisation et d'utilité sociale. C'est plus intelligent.Ase a écrit : Si quelqu'un se noie, tu vas pas lui demander quel Dieu il prie, tu vas pas te demander si cette personne mérite d'être sauvé, si sa contribution sociale est bonne pour la prospérité et la productivité sociale. Tu vas simplement la sauver car il a autant le droit de vivre que toi.
Cet amour, dépassement de la dualité, est contre-nature. Et ce qui est contre-nature est contre-nature, sauf pour les rêveurs, les utopistes et ceux qui sont sujets à des délires, tous ces gens qui ont besoin de soins psy.Et cela continuera car c'est de cet amour que dépend beaucoup de choses.
Comme je te l'ai expliqué, tu ne dois pas confondre un amour qui est l'expression du sens de la dualité et un amour qui est l'expression du dépassement de ce sens de la dualité.
Dans ce cas, il ne faut pas gaspiller sa vie à lire la Bible, mais la consacrer à l'étude d'autres disciplines, scientifiques, qui enseignent l'art de gérer les sociétés et les règles qui régissent les relation entre nations, et, bien sûr, s'impliquer dans d'autres activités et missions en rapport avec cet idéal.Chaque jour on s'y efforce, chaque jour il nous appartient de construire une société plus altruiste.
Chaque jour, il nous appartient de cultiver cet amour au quotidien.
Les vertus de la coopération, de la bienveillance, et de la solidarité ne sont plus à démontrer.
Entraide, dons réciproques, partages, échanges, collaboration, alliances, associations, participations sont autant de formes de cet amour du prochain dans la société humaine.
Ce n'est pas une opinion personnelle et l'argument est bien connu. Sans les contradictions, sans les conflits, sans les chocs, sans les affrontements, sans les oppositions, sans les guerres, point de progrès, point d'éveil, point de prise de conscience, point de science, point de prospérité, point d'avancée. Tout stagnerait,s’appauvrirait, tout péricliterait, tout dépérirait, l'humanité mourrait.Tu répètes ceci mais toujours sans arguments, c'est une opinion qui t'es personnelle et sans fondement.
Ase peut s'offrir le luxe de disserter sur " l'amour du prochain ", à condition que ce soit dans un monde où d'autres, plus réalistes, se chargent de faire la guerre pour permettre ainsi à Ase d'exister et de se livrer à son hobby adoré.
Voilà bien une façon de se compliquer l'existence.Il t'appartient de davantage entrer en résonance avec l'autre.
Il y a des résonances convergentes et des résonances divergentes.
C'est à toi, en présence, de prendre acte de tes comportements, d'analyser comment tu considères autrui, comment tu te comportes dans tes actions. Et de voir comment tu peux en sortir grandi.
Moi je pars du principe que notre société serait bien plus harmonieuse si elle cultive un juste équilibre entre les intérêts de chacun et ceux de la communauté en favorisant une atmosphère de bienveillance réciproque. Aujourd'hui, nous parlons de concepts "solidarité", "fraternité", "altruisme intéressé", l'idée sous-jacente étant de faire comprendre à chacun que c'est leur intérêt de prendre en compte les intérêts de l'autre, mais il n'y a pas ce sentiment d'appartenir à une même et grande famille.
Je suis d'avis qu'une véritable réciprocité doit s'effectuer de manière équitable sur le long terme, et tisser des liens constructifs entre les membres de la société dans cet esprit de l'amour du prochain qui lui seul donne cette ouverture nécessaire.
Moi, je me contente de vivre tout simplement le plus simplement et le plus naturellement du monde. Si je me pose toute ces questions, je finirai par avoir la démarche d'un fou et à claudiquer comme un boiteux. Ce n'est pas normal tout ça, on croirait entendre parler un E.T. ou quelque autre étrange créature. C'est incroyable tout ce que vous êtes capables d'inventer.
Oui, je sais, il n'est rien de tout cela, il n'est même rien du tout. Il n'est qu'un passe temps pour les oisifs qui veulent perdre du temps.T'es adorable
PS : L'amour du prochain n'est pas une récompense : sa pratique n'a pas pour but de récompenser une bonne conduite, et son absence n'est pas une sanction punissant des comportements répréhensibles. L'amour du prochain n'est pas non plus un jugement moral : il n'est pas fondé sur des jugements moraux, même s'ils n'excluent pas ces jugements.
Cordialement,
Ase
Cordialement[/quote]