L'amour du prochain
L'amour du prochain
Ecrit le 27 avr.15, 19:10Il faut changer le schéma narratif relationnel actuel et la politique civilisationnelle en crise.
Mais tout changement ne peut débuter que par soi-même. Car ce n'est pas des autorités et instances supérieures en place que le changement se fera.
Par conséquent, c'est nous-mêmes qui avons à changer.
Apprendre à pardonner est une étape. Apprendre à aimer en est une autre. Apprendre à aller vers encore une. Apprendre à s'aider mutuellement en est encore une. Apprendre à donner encore une.
Qui ai-je à pardonner ? Vers qui dois-je me tourner ? Qui je peut aider aujourd'hui ? A qui puis-je donner quelque chose ?
Cordialement,
Ase
Mais tout changement ne peut débuter que par soi-même. Car ce n'est pas des autorités et instances supérieures en place que le changement se fera.
Par conséquent, c'est nous-mêmes qui avons à changer.
Apprendre à pardonner est une étape. Apprendre à aimer en est une autre. Apprendre à aller vers encore une. Apprendre à s'aider mutuellement en est encore une. Apprendre à donner encore une.
Qui ai-je à pardonner ? Vers qui dois-je me tourner ? Qui je peut aider aujourd'hui ? A qui puis-je donner quelque chose ?
Cordialement,
Ase
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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 27 avr.15, 22:46Les événements qui approchent vont permettre tout ça. La 3e guerre mondiale est entrain de se préparer.D'ailleurs, pour moi, elle est déjà là, au niveau économique, en coulisse. Elle est juste invisible à notre niveau. Mais la Grèce qui s'est écoulée, l'Argentine, l'Espagne et l'Italie qui menacent, ça n'est que les pays qui vont suivre ... On va tous être touché. De plus en plus de chômage, des gens de pouvoirs qui augmentent de plus en plus les impôts malgré notre faiblesse de paiement, l'immigration de masse qui amène encore plus de pauvreté et d'insécurité, plusieurs sortes de religions à nos portes ... Le monde court à la catastrophe. Et je dis bien le monde, pas seulement la France. Le Moyen Orient explose, mais c'est pas nouveau direz-vous, mais l'Europe est en phase d'implosion aussi. Il manque juste l'étincelle pour que ça pète, mais c'est là, à nos portes. Les USA seront les derniers touchés à mon avis. L'Asie, je suppose qu'elle suivra derrière l'Europe. Et c'est sans doute elle qui va aller ennuyer les américains. Mais la 1re et la 2e guerre mondiale n'étaient que des échauffements. Ce qui arrive sera pire. Certains mettent l'apocalypse dessus, à tort ou à raison, peu importe, je pense que ça y ressemblera de toutes manières.
Face à l'épreuve, on va être nombreux à perdre nos proches, voire nos maisons et nos terrains, des gens nous recueilleront car ils auront sans doute besoin d'une aide pour renforcer la sécurité du leur encore en place de terrain. La solidarité sera de mise, c'est une évidence de chaque guerre. Mais avant d'arriver à ça, chacun se la jouera perso.
C'est dans les épreuves qu'on se révèle ou qu'on laisse tomber se laissant mourir ... Lequel serons-nous ? Celui qui fait pour que le bien triomphe ou celui qui laisse le mal nous envahir ?
Alors sûr, on est dans un système de vie actuellement où chacun est centré sur lui-même. Il va falloir apprendre à s'ouvrir à l'autre, et ça n'est pas facile de s'humilier. Mais ça fait parti des vertus que Dieu apprécie. ça ne doit pas être pour rien. Et pour sortir de ce système de vie, il faut déjà apprendre à se changer soi-même. Et là, c'est beaucoup plus simple à dire qu'à faire. Mais ça viendra pour certains d'entre nous. Et ceux-là seront les vainqueurs du conflit. Le Bien triomphe toujours du Mal, même si pour y arriver, il y aura beaucoup de morts et d'horreurs vécues.
Donc j'ai plutôt confiance en la suite des événements. Que je sois parmi les gagnantes ou parmi les perdantes, le monde continuera d'exister ensuite.
Face à l'épreuve, on va être nombreux à perdre nos proches, voire nos maisons et nos terrains, des gens nous recueilleront car ils auront sans doute besoin d'une aide pour renforcer la sécurité du leur encore en place de terrain. La solidarité sera de mise, c'est une évidence de chaque guerre. Mais avant d'arriver à ça, chacun se la jouera perso.
C'est dans les épreuves qu'on se révèle ou qu'on laisse tomber se laissant mourir ... Lequel serons-nous ? Celui qui fait pour que le bien triomphe ou celui qui laisse le mal nous envahir ?
Alors sûr, on est dans un système de vie actuellement où chacun est centré sur lui-même. Il va falloir apprendre à s'ouvrir à l'autre, et ça n'est pas facile de s'humilier. Mais ça fait parti des vertus que Dieu apprécie. ça ne doit pas être pour rien. Et pour sortir de ce système de vie, il faut déjà apprendre à se changer soi-même. Et là, c'est beaucoup plus simple à dire qu'à faire. Mais ça viendra pour certains d'entre nous. Et ceux-là seront les vainqueurs du conflit. Le Bien triomphe toujours du Mal, même si pour y arriver, il y aura beaucoup de morts et d'horreurs vécues.
Donc j'ai plutôt confiance en la suite des événements. Que je sois parmi les gagnantes ou parmi les perdantes, le monde continuera d'exister ensuite.
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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 28 avr.15, 01:05Ase a écrit :Il faut changer le schéma narratif relationnel actuel et la politique civilisationnelle en crise.
Mais tout changement ne peut débuter que par soi-même. Car ce n'est pas des autorités et instances supérieures en place que le changement se fera.
Par conséquent, c'est nous-mêmes qui avons à changer.
Apprendre à pardonner est une étape. Apprendre à aimer en est une autre. Apprendre à aller vers encore une. Apprendre à s'aider mutuellement en est encore une. Apprendre à donner encore une.
Qui ai-je à pardonner ? Vers qui dois-je me tourner ? Qui je peut aider aujourd'hui ? A qui puis-je donner quelque chose ?
Cordialement,
Ase
Merci Ase de soulever ce sujet si simple et infini.

À tes questions, je me retourne vers ce qui est à la base de mes ''leçons''

Éliminer les préjuger. Éliminer la médisance.
Quel défi. Je t'assure. Il ''hante'' mon quotidien.
Mais chaque fois que j'use de ''compassion'', que je tente de me mettre dans les souliers et dans la peau de l'autre. Pour le comprendre avec ce qu'il est, d'ou il vient, son passé, son éducation... je fais un pas de plus.
Tu vois, de ce temps ci, ma conjointe et moi aidons une petite famille qui vit des moment très difficiles. Maladie et perte d'emploi, sans assurance. Perte de la moitié de leur revenu et autre revenu au salaire minimum. Enfants d'âge scolaire avec des difficultés d'apprentissage. Quand le sort s'acharne.
Nous les aidons, mais ave ce qu'ils sont eux. Avec leur qualités, leur habiletés, leur capacité. Et non celles que j'ai et voudrait pour eux.
Comment juger de leur choix, de leur décisions... mon parcours est tellement loin du leur. Je ne peux même pas comprendre le leur. Ils ne peuvent même pas comprendre le mien.
À quoi bon les traiter de tout les noms et dirent qu'ils font de mauvais choix ( selon mes lunettes) À quoi bon médire. À quoi bon juger ce qu'ils sont. Ce qu'ils font. Qui suis-je moi n'ayant rien de leur passée. Ne sachant aucunement ce qu'ils sont vécu à date. ce qu'ils sont reçu comme référence, éducation,...
Je ne peux que els respecter. Est-ce l'amour du prochina. Je crois que Oui.
Il est clair que j'apprends à aller vers les autres.
À aider mutuellement. À donner.
merci de ne pas voir aussi quelconque ''vantardise'' de ma part.
Je ne fais qu'un simple et humble petit bout à ma hauteur , le bout que je suis moi, seul, en mesure de faire. Ici, chez moi avec mon voisin.
J'aimerais tant changer le monde. Mais je n'y arriverai pas. Alors je commence par moi. Par ma famille. Par mon quartier, par ma communauté villageoise. Un jour à la fois. un pas à la fois. Une action à la fois.
Et comme toi j'ai confiance. je sais qu'il y a bien plus d'hommes et de femmes de bonne volonté que ce que les journaux et télé veulent bien nous laisser voir et croire. Je le vois chaque jour au boulot, avec mes amis, avec mes voisins.
Amitié. Fraternité humaine.
David
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
- Gérard C. Endrifel
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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 28 avr.15, 10:50Cela me fait penser à une conversation que j'ai eu avec une amie la semaine dernière. Je lui parlais de la nécessité d'être individualiste, cela l'a choqué et elle ne comprenait pas. De lui expliquer alors que pour comprendre pleinement une chose, il faut au préalable la vivre, l'éprouver et la mettre à l'épreuve.Ase a écrit :Apprendre à pardonner est une étape. Apprendre à aimer en est une autre. Apprendre à aller vers encore une. Apprendre à s'aider mutuellement en est encore une. Apprendre à donner encore une.
Qui ai-je à pardonner ? Vers qui dois-je me tourner ? Qui je peut aider aujourd'hui ? A qui puis-je donner quelque chose ?
Cordialement,
Ase
Si l'on veut savoir pardonner à l'autre, il faut savoir se pardonner à soi-même d'abord, si l'on veut savoir aimer l'autre alors il faut savoir s'aimer soi-même d'abord, si l'on veut savoir accepter l'autre alors il faut savoir s'accepter d'abord, si l'on veut savoir s'occuper de, se mettre à la place de et penser à l'autre alors il faut savoir s'occuper de, rester à sa place et penser à soi-même d'abord.
Le tout dans l'honnêteté la plus complète avec soi-même.
Nous vivons dans un monde qui nous rabat constamment les oreilles sur le fait de pardonner à l'autre, d'accepter l'autre, d'aimer l'autre, de s'occuper de, de se mettre à la place de et à penser à l'autre alors même qu'il ne s'aime pas, ne se pardonne pas, ne s'accepte pas, ne sait pas s'occuper de ses propres affaires, rester à sa place et penser à lui-même mais, au contraire, il occupe volontiers son temps à se mentir à lui-même presqu'autant qu'il ment aux autres. Et c'est mondialement ainsi du plus bas de l'échelle sociétale, jusqu'au plus haut sommet gouvernemental.
Chaque individu passe son temps à prétendre ou à aspirer être quelqu'un d'autre, quelque chose d'autre au lieu de tout simplement être lui-même et d'accepter ce qu'il est, un être humain imparfait qui n'atteindra jamais la perfection dans ce système de choses.
Un processus collectif ne peut pas être pleinement efficace s'il ne passe pas par une pleine acceptation de soi sur le plan individuel. En ce sens, je suis d'accord avec ça:
Encore faut-il ne pas céder à la tentation de mettre la charrue avant les bœufs ou de faire le travail à moitié.Ase a écrit :Mais tout changement ne peut débuter que par soi-même. (...) Par conséquent, c'est nous-mêmes qui avons à changer.
J'ai choisi d'être individualiste d'abord et c'est pas prêt de changer.
Modifié en dernier par Gérard C. Endrifel le 28 avr.15, 16:58, modifié 1 fois.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 28 avr.15, 11:22Etre un bon père, un bon mari, un ami fidèle, ne pas nuire volontairement aux autres. C'est déjà un bon début je trouve.
Re: L'amour du prochain
Ecrit le 28 avr.15, 18:30As-tu réellement besoin de mettre tes doigts dans une prise électrique pour connaître l'existence de l'électricité ?Cela me fait penser à une conversation que j'ai eu avec une amie la semaine dernière. Je lui parlais de la nécessité d'être individualiste, cela l'a choqué et elle ne comprenait pas. De lui expliquer alors que pour comprendre pleinement une chose, il faut au préalable la vivre, l'éprouver et la mettre à l'épreuve.
Je comprends ton raisonnement, j'ai fait mien ce raisonnement pendant des années.Si l'on veut savoir pardonner à l'autre, il faut savoir se pardonner à soi-même d'abord, si l'on veut savoir aimer l'autre alors il faut savoir s'aimer soi-même d'abord, si l'on veut savoir accepter l'autre alors il faut savoir s'accepter d'abord, si l'on veut savoir s'occuper de, se mettre à la place de et penser à l'autre alors il faut savoir s'occuper de, rester à sa place et penser à soi-même d'abord.
Le tout dans l'honnêteté la plus complète avec soi-même.
Mais je ne suis pas d'accord avec celui-ci.
Ce n'est pas parce qu'on arrive à tenir une argumentation structurée et logique et que l'on adopte que cela fait de cet argument quelque chose de juste et de vrai (à part subjectivement bien sûr).
Ce raisonnement contient beaucoup de "si" et de il "faut" caractéristique d'un comportement perfectionniste.
Je vais te parler de ce mécanisme psychologique, car il est utile pour comprendre l'état d'esprit qui est derrière ce type de raisonnement que tu tiens.
Une personne qui est prisonnière de ce mécanisme perfectionniste cherche à tout faire le plus parfaitement possible, c'est une attitude louable, il est bon de faire preuve de rigueur. Mais se rend-elle compte que les résultats ne sont jamais à la hauteur de ses attentes ? C'est pour cela que je parle d'enfermement.
Ayant peur de se retrouver corrompu et immoral, cet individu cultive des idéaux moraux, ainsi qu'une grande rigueur personnelle, fier de s'affirmer comme une personne droite et travailleuse. Mais malheureusement, on n'est jamais à l'abri des erreurs, même si l'on fait tout pour les éviter.
Et comme les choses ne sont jamais à la hauteur de nos espérances, comme les choses ne se passent jamais parfaitement comme on les voudrait, on a tendance à se laisser facilement envahir par une colère dont l'affirmation est indéfendable au regard de nos idéaux moraux.
Il aura un comportement assez psycho-rigide qui transpireront dans ses attitudes, au niveau de son corps, de sa nuque et de ses épaules ou encore dans la crispation de ses mâchoires. Et afin d'éviter d'être lui-même critiqué, chose qu'il supporte très mal, il adopte comme stratégie de défense la critique en premier.
Pour lui, il n'y a qu'une seule vraie bonne façon de faire les choses, la sienne, et cela se dénote facilement puisqu'il se posera souvent, dans sa vie, en donneurs de leçons.
Mais souvent... habitué à repérer tout ce qui ne va pas, il peut parfois ne pas arriver à voir quelque chose qui va bien...
Voilà c'est le perfectionniste dans ses mécanismes psychologiques.
Maintenant, c'est avec cet esprit qu'on entre dans l'individualisme, le soi-même d'abord.
Sauf qu'il n'y a pas de soi-même à bord. C'est une illusion car la vie ne nous appartient pas, c'est un don de Dieu, elle lui appartient.
Ce qu'il y a d'abord, il y a juste une personne et une autre, une relation. L'attitude juste consiste à mettre la relation en premier, en priorité, et non pas soi-même. C'est la relation à l'autre qui est à cultiver. Cela ne t'empêche pas de reconnaître qu'en face de toi se trouve une personne doté d'une l'individualité, soumise aux aux mêmes désirs et aux mêmes peurs et aux mêmes blessures, qui à besoin d'être aimé comme toi-même a besoin d'être aimée et rassurée.
Justifier l'individualisme, ou soutenir l'affirmation individuelle, pour se démarquer d'autrui est ce qui nourrit l'ego et la renonciation à une certaine mort à soi-même.
En matière de vie spirituelle, ce qui compte, ce sont ses efforts que l'on fait sur soi-même pour s'éveiller de ses illusions, et s'ouvrir à la réalité du réel et de l'Autre (avec un grand A), dans cette optique, il faut être véritablement et absolument impitoyable vis-à-vis de soi-même, et ne jamais rien tenir pour certain qui ne le soit pas.
C'est à cette exigence de certitude que je t'invite, car sans celle-ci, il est possible de prendre n'importe quel enseignement, n'importe quelle parole du plus grand sage hindou, japonais, chrétien, n'importe quel exercice qu'il soit soufi, tibétain ou chrétien, n'importe quel fragment de tradition et n'importe quelle traduction de texte, ils ne s'en serviront que comme d'un opium pour se maintenir dans le sommeil relationnel.
En matière de vie spirituelle, autant et plus qu'ailleurs, seules les certitudes à 100% ont une véritable valeur car ce sont seulement celles-ci qui assurent une transformation de l'être intérieur.
Cela fait longtemps que je ne l'ai pas lu, ça date de mes études universitaires, mais j'avais bien apprécié les analyses du philosophe Charles Taylor contre le mal du siècle qu'il identifiait être l'individualisme et qui est au centre du désenchantement du monde.J'ai choisi d'être individualiste d'abord et c'est pas prêt de changer.
Il faudra qu'à l'occaz' je me reprocure ses ouvrages sur le malaise de la modernité et les sources du moi, un vrai petit bijou.
Bien cordialement,
Ase
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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 28 avr.15, 21:21Cela me fait penser à une conversation que j'ai eu avec une amie la semaine dernière. Je lui parlais de la nécessité d'être individualiste, cela l'a choqué et elle ne comprenait pas. De lui expliquer alors que pour comprendre pleinement une chose, il faut au préalable la vivre, l'éprouver et la mettre à l'épreuve.
Quand j'étais gamin, le jour où l'on m'a dit de ne pas mettre la main sur la gazinière sinon j'allais me brûler, la première chose que j'ai faite c'est justement la mettre dessus. Il y a des choses, si je ne les vis pas, je ne les comprends pas.Ase a écrit :As-tu réellement besoin de mettre tes doigts dans une prise électrique pour connaître l'existence de l'électricité ?
J'ai pour principe de dire que la prudence mène à la médiocrité si bien que je n'aurais pas peur de prendre des risques là où un perfectionniste, par peur de l'erreur, préférera pourrir dans son propre confort plutôt que de risquer d'en commettre une. Un perfectionniste cherchera une stabilité dans son espèce d'ascension vers un état qu'il n'atteindra jamais, moi je me fiche de la stabilité et passe mon temps dans l'instabilité. Je change de forme, j'évolue, je ne suis jamais là où l'on m'attend, je me confronte, teste et met à l'épreuve de nouveau concept existentiel afin de ne jamais sombrer dans les habitudes, j'accepte pleinement ce que je suis y compris ma propre immoralité et corruption parce qu'il est dans la nature de l'homme imparfait d'être immoral et corrompu.
Je laisse cette part de moi s'exprimer, volontairement, car cet individualisme dont je parle consiste en une lutte acharnée contre l'excès. Pour être efficace, je dois être le meilleur stratège qui soit contre mon pire ennemi, moi-même, afin d'identifier les failles et de lutter efficacement contre certaines de mes tendances plutôt que de chercher à tout prix à les effacer au point d'être La Frustration elle-même, faite de chair et de sang à cause d'échecs répétées, qui finirait par causer des dommages collatéraux sur les gens qui composent mon environnement. Les défauts n'existent pas, seuls les excès sont condamnables à notre niveau car nous ne sommes pas Dieu, jamais nous ne serons comme lui. Le perfectionniste que tu décrit n'admettra jamais ce postulat car il veut à tout prix être ce qu'il n'est pas là où je veux être absolument tout ce que je suis et uniquement ce que je suis à défaut d'être mieux, autrement dit parfaitement parfait et indépendamment des exigences de l'autre qui voudra absolument que je sois ce qu'il a envie que je sois pour son propre confort personnel et sa tranquillité d'âme et d'esprit.
Tout ce que je cherche, c'est justement à être parfaitement imparfait car voilà la vraie nature de l'homme, voilà ce qu'il est et voilà ce qu'il rejette depuis des centaines et des centaines d'années, faisant dans le déni perpétuel de lui-même.
Ma seule insatisfaction réside dans le fait que je ne trouve personne ayant mes aptitudes ni ma logique tétralemme, de près comme de loin, avec qui je pourrais échanger et partager des choses sans être confronté à un mur d'âneries à cause de l'incompréhension qui font passer la Muraille de Chine pour un modèle réduit. Je comprends les autres mais personne ne me comprend alors même que je parle la même langue ; plus le temps passe, plus j'ai la conviction qu'il n'y a personne sur cette planète qui sera un jour une aide qui me corresponde et réciproquement. Pas dans ce système de choses là en tous les cas.
Je ne crains pas la critique à condition qu'elle soit conforme au jugement que je porte sur moi-même car, comme tout perfectionniste, je vis dans l'analyse constante et hormis Dieu, personne ne me connait aussi bien que je ne me connais moi-même dans les moindres détails. Pour te donner une autre anecdote afin de t'expliquer ce que je viens d'écrire, lorsque j'étais encore chez mes parents, il y avait ce reproche que l'on me faisait sans arrêt, celui où l'on me disait que je ne faisais rien à la maison, je n'aidais pas, rien du tout. Cela a duré des années jusqu'au jour où j'en ai eu marre et que j'ai cessé de faire quoi que ce soit. Ma mère, enceinte de mon deuxième demi-frère, a failli perdre le bébé, mon beau-père est devenu fou de rage. Je me suis contenté de répondre 'voilà, maintenant vous savez quand je ne fais rien et quand je fais des choses mais que vous voudriez que j'en fasse plus. La prochaine fois, vous réfléchirez à deux fois avant de me reprocher n'importe quoi' Et de me demander, 'mais comment as-tu pu être aussi insensible à la condition de ta mère ?', j'ai répondu que 'quoi qu'il arrive, j'assume l'intégralité de mes choix et les conséquences qui vont avec, peu importe ce que cela doit me coûter, je ne m'excuserais pas car la culpabilité est un sentiment que l'on éprouve quand on ne se trouve plus aucune excuses. Je n'ai pas d'excuses mais tout un tas de raisons qui ont conditionné ce choix.'
A partir de là, pour tous les reproches qu'ils ont pu me faire, ils réfléchissaient à deux fois avant de les formuler parce qu'ils font partie de ces gens qui estiment qu'on leur doit tout et qu'ils ne doivent rien à personne. En ce qui me concerne, je ne dois rien à personne et personne ne me doit rien, le seul à qui je dois rendre des comptes n'est pas encore arrivé, nous l'attendons tous d'ailleurs et ce jour là, je sais que je ferais dans mon pantalon parce que, comme tout le monde, j'ai ma propre ardoise et elle est loin d'être belle.
Je ne suis pas d'accord non plus avec ceci:
Le simple fait que Dieu nous ait doté du libre arbitre suffit à me convaincre que jusqu'à un certain point, je suis seul maître à bord, je suis le capitaine qui va décider, faire les choix, peser le pour et le contre et tracer sa route au milieu de la tempête. Si les vents sont trop violents, je demande l'aide de Dieu, sinon, je me débrouille par mes propres moyens aussi longtemps que les conditions imposées me seront supportables car je n'invoquerais pas le nom de Jéhovah en vain et ne le solliciterais pas pour des choses qui sont à ma portée et qui demandent simplement que je me bouge les fesses. Jéhovah ne fera rien que je ne veuille réellement faire... d'abord.Sauf qu'il n'y a pas de soi-même à bord. C'est une illusion car la vie ne nous appartient pas, c'est un don de Dieu, elle lui appartient.
Le Libre Arbitre, tout le monde en parle mais tout le monde croit que c'est une chimère à cause des conditionnements de nos sociétés qui passent leur temps à nous dire que nous n'avons pas le choix. Nous avons tous le choix, faire ou ne pas faire, à condition d'accepter les conséquences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, consécutives à ces choix. Dieu ne fera jamais rien à notre place, faisant de nous des pantins ou des marionnettes, c'est précisément par respect pour le choix d'un seul dans le Jardin d'Eden qu'Il permet le bazar mondial dans lequel on vit afin que cet abruti lui fasse la claire démonstration qu'il peut se passer de Lui car il s'estime être lui-même un Dieu.
En matière de vie spirituelle, ce qui compte, ce sont ses efforts que l'on fait sur soi-même pour s'éveiller de ses illusions, et s'ouvrir à la réalité du réel et de l'Autre (avec un grand A), dans cette optique, il faut être véritablement et absolument impitoyable vis-à-vis de soi-même, et ne jamais rien tenir pour certain qui ne le soit pas.
C'est à cette exigence de certitude que je t'invite, car sans celle-ci, il est possible de prendre n'importe quel enseignement, n'importe quelle parole du plus grand sage hindou, japonais, chrétien, n'importe quel exercice qu'il soit soufi, tibétain ou chrétien, n'importe quel fragment de tradition et n'importe quelle traduction de texte, ils ne s'en serviront que comme d'un opium pour se maintenir dans le sommeil relationnel.
En matière de vie spirituelle, autant et plus qu'ailleurs, seules les certitudes à 100% ont une véritable valeur car ce sont seulement celles-ci qui assurent une transformation de l'être intérieur.
Ce n'est certes pas le meilleur passage mais c'est le premier qui m'est venu à l'esprit. L'espérance, cela n'a rien de certain dans le procédé, il contient une part non négligeable d'illusions bien souvent d'ailleurs, mais c'est tout aussi important sur le plan spirituel que les certitudes. Ne privilégier que les certitudes et rejeter les incertitudes, c'est la porte ouverte aux sophismes pures et dures, parsemés de raisonnements tortueux, et de toutes sortes d'excès.La foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas - Hébreux 11:1
L'équilibre intérieur exige la pleine acceptation de sa condition. Je suis fait d'incertitude et de certitude, les deux me construisent et me font avancer. Globalement, nous sommes constitué de la somme combinée du Rationnel et de l'Irrationnel ; le résultat obtenu servant à établir le Spirituel. Si cette transformation dont tu parles consiste à faire l'aliénation d'un des deux pour finir par me déséquilibrer intérieurement au point de mettre sérieusement en péril ma spiritualité, non merci, très peu pour moi. Si je me fiches dans une certaine mesure de mes relations avec mon prochain, celle que je cultive avec Dieu prime par dessus tout le reste.
Il est impossible d'être en communion étroite avec Dieu si l'on n'est pas en communion étroite avec soi-même. L'individualisme du croyant. Puis le collectif humain vient plus tard, il ne se cultive pas, ne se calcule pas, ne se prémédite pas, il est naturel et spontané tout en étant lucide et réfléchi. (1 Corinthiens 13:4-7)
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
Re: L'amour du prochain
Ecrit le 29 avr.15, 08:33N'importe quoi... 

"Quand on veut, on peut. Et quand on peut, on doit." - Napoléon Bonaparte.
"La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde." - Jacques 1:27
Site web: etre-chretien
Chaîne YOUTUBE: Tj-vs-bible
"La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde." - Jacques 1:27
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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 29 avr.15, 10:48Les Utopismes ont la peau dure. Tous ont péri pour ne laisser que cendres et vestiges qu'emportent les vents. Mais il en renait toujours à chaque siècle, car chaque siècle a ses bâtisseurs qui bâtissent et ses rêveurs qui rêvent de bâtir.
L'amour du prochain ? Mais c'est presque une hérésie. Si tout le monde s'aimait et l'amour était universel, c'est l'humanité qui périrait.
Jésus ? Mais Jésus était individualiste ignorant la société. Il a ignoré que l'homme est un être social condamné à vivre immergé dans un corps social, pris dans un réseau de relations communautaires qui a ses règles et ses contraintes. Jésus n'était ni sociologue ni économiste, il vivait la tête plongée dans les nuées célestes, loin de la Terre de nos pieds et a fait des disciples à la mesure de sa tête.
Mohamed était beaucoup plus pragmatiste, il l'était autant que Dieu Allah, d'un amour réaliste, mais sans l'utopisme mortifère.
L'amour du prochain ?
Bah, je l'ai vu à l’œuvre, je connais son modus operandi. On commence toujours par éliminer le prochain qu'on ne veut pas aimer, comme moi
. Après quoi, on aime le prochain qu'on veut aimer, en attendant de ne plus l'aimer à son tour. 
L'amour du prochain ? Mais c'est presque une hérésie. Si tout le monde s'aimait et l'amour était universel, c'est l'humanité qui périrait.
Jésus ? Mais Jésus était individualiste ignorant la société. Il a ignoré que l'homme est un être social condamné à vivre immergé dans un corps social, pris dans un réseau de relations communautaires qui a ses règles et ses contraintes. Jésus n'était ni sociologue ni économiste, il vivait la tête plongée dans les nuées célestes, loin de la Terre de nos pieds et a fait des disciples à la mesure de sa tête.
Mohamed était beaucoup plus pragmatiste, il l'était autant que Dieu Allah, d'un amour réaliste, mais sans l'utopisme mortifère.
L'amour du prochain ?
Bah, je l'ai vu à l’œuvre, je connais son modus operandi. On commence toujours par éliminer le prochain qu'on ne veut pas aimer, comme moi


Re: L'amour du prochain
Ecrit le 29 avr.15, 17:15Bragon,
http://www.forum-religion.org/christian ... 32513.html
Tu projettes un peu trop ta manière de vivre sur celles des autres.
Et alors ?
C'est pour cela que Jésus aidait les miséreux et côtoyait les gens de ce monde.
Historiquement, on le sait, Mahomet ne faisait pas la guerre contre ses mauvais penchants : il attaquait les villes et les caravanes, pillait, violait, tuait et torturait.
C'était un barbare attardé qui, de manière pragmatique, à imposé sa religion par des massacres et incitait les autres à faire de même.
Voilà l'amour du prochain enseigné par ton pote, une longue série de conquêtes sanglantes.
Les gens ont voulu t'éliminer toi le grand Bragon.
Cordialement,
Ase
-----------------------------------------------------------------------
Kerridween,
Merci de ta réponse construite et détaillée.
De manière générale, le perfectionniste dans son inconscient croit que l'univers est imparfait, alors que les lois de la physique montre qu'il est une perfection en cours de déploiement. C'est pour cela qu'il se vit avec un ressenti intérieur d'imperfection en réaction avec cette idée de perfection de l'Univers.
Il peut également arriver qu'il perde le contact avec l'idée que l'univers suit un plan visant à déployer sa perfection, il pensera alors l'avenir comme incertain, un avenir dans lequel tout est possible, le pire également. L'absence de confiance dans le processus universel déclenche des angoisses du type "et si en fin de compte, tout cela nous emmenait droit dans le mur ?". En raison de cette absence de vision globale de l'avenir, il aura l'impression de ne rien savoir, et par réaction il déclenchera une boulimie de tout savoir. Pour éviter cette souffrance inconsciente, il compensera l'absence de plan en planifiant par lui-même en permanence son futur.
Je ne reprendrait pas point par point tes propos, mais merci du partage.
Je voudrais m'attarder plutôt sur ce que j'ai dit ("il n'y a pas de soi-même à bord"), qui visiblement n'a pas été compris. La faute m'en revient, j'aurais dû expliciter.
Je suis bien placé, de par mes casseroles, moi aussi, pour parler du libre arbitre, oui nous avons toujours le choix.
Si je dis qu'il n'y a personne à bord, c'est dans ce sens : on vit nos vies comme si on conduisait une auto, en croyant que si la voiture était foutue, le conducteur est alors foutu. Mais la voiture n'est pas le conducteur, il y a d'une part le conducteur (le véritable Soi) qui pilote et de l'autre la bagnole (le corps physique, ses émotions, ses pensées et opinions personnelles, ses désirs, ses sentiments, etc.) mais on s'identifie tellement à la voiture que l'on croit être cette voiture. Il n'y a pas de soi-même à bord signifie qu'on est pas cette voiture, mais plutôt qu'on est le conducteur.
Peut-être que Dieu est bien plus proche qu'on le pense généralement.
Pourquoi ne pas y voir une réflexivité ? les deux grandissant en communion et "s'alimentant" ?
Pour moi, aimer, c’est être dans chaque situation de ma vie, dans une attitude relationnelle agréable de passage par l’autre, sans don et sans altruisme (au sens absolutiste), avec un retour du plaisir pour soi, qui participe à la joie de l'individu et de fait à son émancipation.
L'amour du prochain est pour moi ce qui donne du sens à ma définition du bonheur et donne un sens à la vie.
J'ai longtemps cru, comme les grecs de l'antiquité, que le bonheur dépendait de la manière dont on vit notre vie, en accord avec sa propre nature, et à ce qui nous fait du bien, et passant par la réalisation de son potentiel. Dans cette optique, moraliste, j'aspirais à une existence vertueuse, évitant les excès et les peurs.
Mais la vie m'a montré des raisons de craindre, des raisons d'avoir et d'affronter mes peurs. Je me suis alors tourné, de manière plus profonde, d'une part vers le Christianisme et d'autre part vers le Bouddhisme. Chez les chrétiens, c'est pas bien compliqué, il s'agit d'être en accord à la volonté de Dieu, le Bien suprême, et par conséquent d'être en conformité avec la morale théologique et le don de soi (la charité chrétienne) envers tous les êtres. Il s'agit d'un altruisme impératif. De l'autre côté, dans l'approche bouddhiste, la vie bonne qui assure un bon dharma est corrélée avec le détachement, le lâcher prise de ce à quoi on s'identifie. Ces identifications, produits du mental, sont des illusions. L'amour de soi est une question d'égôlatrie euphorique, et le relationnel, rapport avec l'autre, est flou.
Il m'a fallu trouver un juste milieu dans ces approches pour vivre mon altérité à l'autre. Ce cheminement vers et par l’autre, n’est possible que dans la mesure où il est satisfaisant pour soi et me rend heureux. Il devait être altéro-centré plutôt qu'égo-centré.
Bonnes vacances,
Cordialement,
Ase
L'amour du prochain débute par le respect des autres.L'amour du prochain ? Mais c'est presque une hérésie.
Et si tu parlais de toi, de ta manière d'aimer plutôt que de faire des généralités aussi naïves.Si tout le monde s'aimait et l'amour était universel, c'est l'humanité qui périrait.
Pas du tout. Jésus était impliqué dans le corps social. J'ai écrit au sujet de l'éthique du Christ.Jésus ? Mais Jésus était individualiste ignorant la société.
Il a ignoré que l'homme est un être social condamné à vivre immergé dans un corps social, pris dans un réseau de relations communautaires qui a ses règles et ses contraintes.
http://www.forum-religion.org/christian ... 32513.html
Tu projettes un peu trop ta manière de vivre sur celles des autres.
Au sens moderne, tu as raison sur ce point.Jésus n'était ni sociologue ni économiste
Et alors ?
Tu dis n'importe quoi.il vivait la tête plongée dans les nuées célestes, loin de la Terre de nos pieds et a fait des disciples à la mesure de sa tête.
C'est pour cela que Jésus aidait les miséreux et côtoyait les gens de ce monde.
Tu veut qu'on te dise la vérité sur Mohamed ?Mohamed était beaucoup plus pragmatiste, il l'était autant que Dieu Allah, d'un amour réaliste, mais sans l'utopisme mortifère.
L'amour du prochain ?
Historiquement, on le sait, Mahomet ne faisait pas la guerre contre ses mauvais penchants : il attaquait les villes et les caravanes, pillait, violait, tuait et torturait.
C'était un barbare attardé qui, de manière pragmatique, à imposé sa religion par des massacres et incitait les autres à faire de même.
Voilà l'amour du prochain enseigné par ton pote, une longue série de conquêtes sanglantes.
T'es schizophrène mec.Bah, je l'ai vu à l’œuvre, je connais son modus operandi. On commence toujours par éliminer le prochain qu'on ne veut pas aimer, comme moi. Après quoi, on aime le prochain qu'on veut aimer, en attendant de ne plus l'aimer à son tour.
Les gens ont voulu t'éliminer toi le grand Bragon.
Cordialement,
Ase
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Kerridween,
Tu dois te brûler souvent.Il y a des choses, si je ne les vis pas, je ne les comprends pas.
Merci de ta réponse construite et détaillée.
De manière générale, le perfectionniste dans son inconscient croit que l'univers est imparfait, alors que les lois de la physique montre qu'il est une perfection en cours de déploiement. C'est pour cela qu'il se vit avec un ressenti intérieur d'imperfection en réaction avec cette idée de perfection de l'Univers.
Il peut également arriver qu'il perde le contact avec l'idée que l'univers suit un plan visant à déployer sa perfection, il pensera alors l'avenir comme incertain, un avenir dans lequel tout est possible, le pire également. L'absence de confiance dans le processus universel déclenche des angoisses du type "et si en fin de compte, tout cela nous emmenait droit dans le mur ?". En raison de cette absence de vision globale de l'avenir, il aura l'impression de ne rien savoir, et par réaction il déclenchera une boulimie de tout savoir. Pour éviter cette souffrance inconsciente, il compensera l'absence de plan en planifiant par lui-même en permanence son futur.
Je ne reprendrait pas point par point tes propos, mais merci du partage.
Je voudrais m'attarder plutôt sur ce que j'ai dit ("il n'y a pas de soi-même à bord"), qui visiblement n'a pas été compris. La faute m'en revient, j'aurais dû expliciter.
Je suis bien placé, de par mes casseroles, moi aussi, pour parler du libre arbitre, oui nous avons toujours le choix.
Si je dis qu'il n'y a personne à bord, c'est dans ce sens : on vit nos vies comme si on conduisait une auto, en croyant que si la voiture était foutue, le conducteur est alors foutu. Mais la voiture n'est pas le conducteur, il y a d'une part le conducteur (le véritable Soi) qui pilote et de l'autre la bagnole (le corps physique, ses émotions, ses pensées et opinions personnelles, ses désirs, ses sentiments, etc.) mais on s'identifie tellement à la voiture que l'on croit être cette voiture. Il n'y a pas de soi-même à bord signifie qu'on est pas cette voiture, mais plutôt qu'on est le conducteur.
Et peut-être que Dieu se manifeste à toi par tes proches ? dans les situations quotidiennes de ta vie ?Si je me fiches dans une certaine mesure de mes relations avec mon prochain, celle que je cultive avec Dieu prime par dessus tout le reste.
Peut-être que Dieu est bien plus proche qu'on le pense généralement.
Et pourquoi voir cela de manière si linéaire ("d'abord Je, puis Nous") ? Pourquoi Dieu serait-il si détaché de soi ("Moi d'un côté, et Dieu de l'autre") ?Il est impossible d'être en communion étroite avec Dieu si l'on n'est pas en communion étroite avec soi-même.
L'individualisme du croyant. Puis le collectif humain vient plus tard, il ne se cultive pas, ne se calcule pas, ne se prémédite pas, il est naturel et spontané tout en étant lucide et réfléchi. (1 Corinthiens 13:4-7)
Pourquoi ne pas y voir une réflexivité ? les deux grandissant en communion et "s'alimentant" ?
Pour moi, aimer, c’est être dans chaque situation de ma vie, dans une attitude relationnelle agréable de passage par l’autre, sans don et sans altruisme (au sens absolutiste), avec un retour du plaisir pour soi, qui participe à la joie de l'individu et de fait à son émancipation.
L'amour du prochain est pour moi ce qui donne du sens à ma définition du bonheur et donne un sens à la vie.
J'ai longtemps cru, comme les grecs de l'antiquité, que le bonheur dépendait de la manière dont on vit notre vie, en accord avec sa propre nature, et à ce qui nous fait du bien, et passant par la réalisation de son potentiel. Dans cette optique, moraliste, j'aspirais à une existence vertueuse, évitant les excès et les peurs.
Mais la vie m'a montré des raisons de craindre, des raisons d'avoir et d'affronter mes peurs. Je me suis alors tourné, de manière plus profonde, d'une part vers le Christianisme et d'autre part vers le Bouddhisme. Chez les chrétiens, c'est pas bien compliqué, il s'agit d'être en accord à la volonté de Dieu, le Bien suprême, et par conséquent d'être en conformité avec la morale théologique et le don de soi (la charité chrétienne) envers tous les êtres. Il s'agit d'un altruisme impératif. De l'autre côté, dans l'approche bouddhiste, la vie bonne qui assure un bon dharma est corrélée avec le détachement, le lâcher prise de ce à quoi on s'identifie. Ces identifications, produits du mental, sont des illusions. L'amour de soi est une question d'égôlatrie euphorique, et le relationnel, rapport avec l'autre, est flou.
Il m'a fallu trouver un juste milieu dans ces approches pour vivre mon altérité à l'autre. Ce cheminement vers et par l’autre, n’est possible que dans la mesure où il est satisfaisant pour soi et me rend heureux. Il devait être altéro-centré plutôt qu'égo-centré.
Bonnes vacances,
Cordialement,
Ase
Re: L'amour du prochain
Ecrit le 29 avr.15, 18:52Oh je connais bien les Ase, tous les Ase et tous les chrétiens de Jésus. L'amour du prochain n'a jamais signifié pour eux que l'amour de ses proches. 

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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 30 avr.15, 07:01Pour un sujet sur l'amour du prochain
Vous me voyez bien découragé!!!
Le Jésus que je reconnais, le Muhamed que je reconnais... ce que je lis sur eux, ce qui m'est dit d'eux n'est d'aucune manière proche des mots que je lis sur ce fil...
On se dit Chrétien ou Musulman?
Bon désolé mes mots sont peut être dures un peu trop mais tout de même à la limite c'est désolant.
Si l'un dit que l'amour commence par le respect de l'autre... il faudrait à tout le moins que la phrase suivante soit dans le même sens? non?
L'un préjuge du prophète de l'autre... l'un voit le prophète de l'autre avec ses propres lunettes enfumées par son éducation, sa connaissance...
Muhamed était bin plus ceci, Jésus était bien plus cela...
À ce compte vous me réconforter avec ma foi Bahaie.
Au risque de me tromper, je vais tout de même continuer à croire que le Jésus, le même que Ase, Bertrand de QC, et d'autres décrivent est le même que Baha'u'llah me rappelle (car je connais Jésus, je suis catholique de par mon éducation religieuse)...
et je vais continuer à croire et découvrir le Muhamed que Baha'u'llah me présente, qui est celui que je découvre avec mes amis Soultan, Bahous, babass Bragon, et bien d'autre...
Si je suis naif... tant mieux.
À tout le moins l'amour du prochain aura toute la place... TOUTE la place qu'elle mérite.

Vous me voyez bien découragé!!!

Le Jésus que je reconnais, le Muhamed que je reconnais... ce que je lis sur eux, ce qui m'est dit d'eux n'est d'aucune manière proche des mots que je lis sur ce fil...
On se dit Chrétien ou Musulman?
Bon désolé mes mots sont peut être dures un peu trop mais tout de même à la limite c'est désolant.
Si l'un dit que l'amour commence par le respect de l'autre... il faudrait à tout le moins que la phrase suivante soit dans le même sens? non?
L'un préjuge du prophète de l'autre... l'un voit le prophète de l'autre avec ses propres lunettes enfumées par son éducation, sa connaissance...
Muhamed était bin plus ceci, Jésus était bien plus cela...
À ce compte vous me réconforter avec ma foi Bahaie.
Au risque de me tromper, je vais tout de même continuer à croire que le Jésus, le même que Ase, Bertrand de QC, et d'autres décrivent est le même que Baha'u'llah me rappelle (car je connais Jésus, je suis catholique de par mon éducation religieuse)...
et je vais continuer à croire et découvrir le Muhamed que Baha'u'llah me présente, qui est celui que je découvre avec mes amis Soultan, Bahous, babass Bragon, et bien d'autre...
Si je suis naif... tant mieux.
À tout le moins l'amour du prochain aura toute la place... TOUTE la place qu'elle mérite.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
Re: L'amour du prochain
Ecrit le 04 mai15, 22:54Pour un sujet sur l'amour du prochain Vous me voyez bien découragé!!!
>>>>>> il ne faut pas : l'amour du prochain implique du discernement
Courage.
>>>>>> les vérités historiques faites par des historiens musulmans eux-même (pour plus d'objectivité) ne sont pas des préjugés.
Sachez faire la part des choses.
Courage,
En vous accompagnant ds votre hypersensibilité,
Cordialement,
Ase
tout le moins l'amour du
>>>>>> il ne faut pas : l'amour du prochain implique du discernement
Courage.
Pour la plupart, il s'agit d'illustres inconnus.Le Jésus que je reconnais, le Muhamed que je reconnais... ce que je lis sur eux, ce qui m'est dit d'eux n'est d'aucune manière proche des mots que je lis sur ce fil... On se dit Chrétien ou Musulman? Bon désolé mes mots sont peut être dures un peu trop mais tout de même à la limite c'est désolant.
L'un préjuge du prophète de l'autre... l'un voit le prophète de l'autre avec ses propres lunettes enfumées par son éducation, sa connaissance... Muhamed était bin plus ceci, Jésus était bien plus cela...
>>>>>> les vérités historiques faites par des historiens musulmans eux-même (pour plus d'objectivité) ne sont pas des préjugés.
Sachez faire la part des choses.
Courage,
En vous accompagnant ds votre hypersensibilité,
Cordialement,
Ase
tout le moins l'amour du
Re: L'amour du prochain
Ecrit le 05 mai15, 00:19Oui, mais cet amour du prochain n'a jamais existé, n'a jamais été pratiqué, ne s'est jamais vu nulle part, bien au contraire, et ce, depuis que la Terre est Terre et l'homme homme, depuis des siècles et des siècles, des millénaires et des millénaires, alors de quoi parlez-vous et de quoi est-il question, mettez-nous un peu dans le secret qu'on puisse nous associer à vous dans ce très intéressant sujet ?
Quand et où a-t-il existé ? Est-ce dans la Grèce ou la Rome antique, est-ce chez les Omeyyades, est-ce sous le Califat Ottoman, est-ce dans la Gaule ou Byzance ou chez le Tsar Nicolas ?
Quand et où a-t-il existé ? Est-ce dans la Grèce ou la Rome antique, est-ce chez les Omeyyades, est-ce sous le Califat Ottoman, est-ce dans la Gaule ou Byzance ou chez le Tsar Nicolas ?
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Re: L'amour du prochain
Ecrit le 05 mai15, 01:08Pourquoi chercher si loin?Bragon a écrit :Oui, mais cet amour du prochain n'a jamais existé, n'a jamais été pratiqué, ne s'est jamais vu nulle part, bien au contraire, et ce, depuis que la Terre est Terre et l'homme homme, depuis des siècles et des siècles, des millénaires et des millénaires, alors de quoi parlez-vous et de quoi est-il question, mettez-nous un peu dans le secret qu'on puisse nous associer à vous dans ce très intéressant sujet ?
Quand et où a-t-il existé ? Est-ce dans la Grèce ou la Rome antique, est-ce chez les Omeyyades, est-ce sous le Califat Ottoman, est-ce dans la Gaule ou Byzance ou chez le Tsar Nicolas ?
Moi je la vis...
Dans ma maison.
Avec mes amis.
Avec mes voisins.
Au boulot avec mes collègues.
Avec mes parents, mon frère... avec vous même si vous le vouliez.
Chaque jour. Hier, aujourd'hui et demain.
Tellement facile en plus avec un peu de bonne volonté et Dieu et ses nombreux prophètes parfaits pour nous guider par leur exemple...
Utopie l'amour du prochain? Irréaliste?... une réalité bien réelle chez moi.
Presqu'inconditionnelle même parfois... j'ai l'impression.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
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