Le problème ici, ces't que l'esprit humain ne saisit pas directement la cause première, mais l'accepte pour éviter la régression à l'infini. D'autre part, il voit que même si elle ne peut pas accepter l'impossibilité de régression à l'infini, il peut également ne pas comprendre la différence entre la première cause et les autres causes qui rendent ces causes exigent une cause tandis que la première cause peut faire sans elle.Et la cause 1ère de la cause 1ère ça serait quoi ?
Ca ne rime à rien votre raisonnement .
Vous postulez qu'il ne peut y avoir d'effet sans cause et ensuite vous arrivez à trouver une cause comme suspendue dans le ciel qui serait la cause 1ère et qui n'aurait pas de cause .
En philosophie, une idée devrait être acceptée sous une forme qui est directement acceptable pour l'esprit et non comme quelque chose que l'esprit est contraint d'accepter sous une certaine compulsion. Il y'a une différence entre une notion dont la téléologie l'esprit appréhende-et directement cette appréhension est un produit naturel unique, et une notion qui est seulement accepté parce qu'il y'a une preuve qui nie sa contradiction et oblige son acceptation.
En fait, la base d'une acceptation de l’idée, est que l'on reste sans réponse à la preuve niant sa contradiction. D'autre part, lorsque la contradiction d'une proposition particulière est niée et s'est avéré fausse, naturellement et nécessairement cette proposition doit être acceptée, car il est impossible pour les deux contradictions d’êtres fausses et l'un d'entre eux doit être nécessairement accepté, considérant que la fausseté de l'une des deux contradictions est la preuve de la justesse de l'autre.
En vue de ceci, la succession des causes ne peut pas continuer à l'infini, et donc par nécessité la première cause doit être incausé. Nous sommes obligés dans l’intérêt d'éviter une régression à l'infini de permettre une exception pour toutes choses nécessitant une cause, sauf un, la première cause.
Tant que la succession de la chaîne ne conduit pas à une partie qui est auto-suffisante et ne nécessitant pas une cause, on ne pourra jamais arriver a une conclusion satisfaisante.
C'est pas aussi difficile a comprendre...
J'aimerais bien insister sur les deux phrases en gras:Dans un monde interdépendant il n'y a pas pas de point d'arrivée ou de départ .
En fait pour être plus exact l'univers n'est pas plus éternel que mortel.
Dans ce sens il n'a pas pu naitre et ne peut pas mourir .
Pour moi ce que vous pensez la cause et l'effet ne sont que des vérités relatives , c'est tout .
Dans l'absolu personne ne meurt ou ne nait vraiment , l'univers non plus .
Mais dans un aspect relatif les apparences montrent que j'ai un corps , que je suis né mais c'est une vérité relative .
j'existe parce que je mange , je bois , je respire mais je n'ai pas d'existence propre ou existence autonome , je n'ai pas d'en soi .
L'univers non plus n'a pas d'en soi , il change de forme pour donner naissance au mouvement , au cours de cette transformation il n'est jamais totalement lui ou totalement un autre univers , aucun visage ne le définit totalement d'où ce qu'on appelle big bang et son évolution relative vers l'état qu'on en perçoit aujourd'hui .
''...il n'y a pas de point d'arrivée ou de départ" et " il change de forme pour donner naissance au mouvement"
Dire que l'univers est infini, suppose que l'univers est aussi infini dans le temps.
Si un objet se déplace le long du point A au point B, il faut qu' avant de terminer sa distance "finie" ai passé par un nombre infini de positions dans le cours de son mouvement, puisque, selon vous, le temps est infini.
Très bien.
Maintenant, suivez-moi bien:
Avant que l'objet se déplace le long de toute une distance, il doit se déplacer le long de la moitié de celui-ci, et, avant de traverser la moitié de l'ensemble, il doit se déplacer le long d'un quart de celui-ci, et avant un quart un huitième, et ainsi jusqu'à l'infini.
En fin de compte, sera t'il possible pour un objet de traverser un nombre infini de parties, un par un, avant d'arriver au point B? Pensez-vous vraiment qu'un univers ayant toujours exister puisse " change de forme pour donner naissance au mouvement", comme vous le dites ?
Non.
Et vous le savez très bien.