Certes. Mais je cherche à comprendre le sens qu'on a voulu mettre dans l'expression "messe canonisée"l'hirondelle a écrit :Saint, de le contexte n'a pas tout à fait le même sens que Saint Trucmuche

Certes. Mais je cherche à comprendre le sens qu'on a voulu mettre dans l'expression "messe canonisée"l'hirondelle a écrit :Saint, de le contexte n'a pas tout à fait le même sens que Saint Trucmuche
Le texte a pour titre
http://www.cassicia.com/FR/La-vie-du-pa ... No_578.htm[/quote]En 1988, l'abbé Schoonbroodt a été excommunié par l'évêque de Liège, Albert Houssiau
Une revue qui refuse le concile Vatican II.La Messe catholique est celle dite de saint Pie V, qu’il a canonisée.
(...)
La « nouvelle messe » est celle dénommée « n.o.m. de Paul VI », fabriquée avec les avis et l’approbation au Vatican de ministres protestants.
(...)
Désignée à Vatican II sous l’expression officielle de « messe normative », la première manière de cette « nouvelle messe » fut rejetée par la majorité des évêques, et Paul VI se réserva d’en traiter lui-même après le concile. Ce qu’il fit, en particulier avec les conseils et l’approbation de ministres protestants, et l’imposa ensuite.
Ce qui m'intéresse, c'est l'enseignement de l'Eglise, et non Mr Google.Marmhonie a écrit :C'est facile avec Mr Google
Quel est le passage où la messe est "canonisée" ?Donné à Rome, à Saint-Pierre, le 14 juillet 1570
Pie, évêque, serviteur des serviteurs de Dieu, pour Mémoire à la Postérité.
Dès le premier instant de Notre élévation au sommet de la Hiérarchie Apostolique, Nous avons tourné avec amour Notre esprit et Nos forces et dirigé toutes Nos pensées vers ce qui était de nature à conserver la pureté du culte de l'Église, et, avec l'aide de Dieu Lui-même, Nous nous sommes efforcé de le réaliser en plénitude, en y apportant tout Notre soin.
Comme parmi d'autres décisions du saint Concile de Trente, il nous incombait de décider de l'édition et de la réforme des livres sacrés, le Catéchisme, le Bréviaire et le Missel ; après avoir déjà, grâce à Dieu, édité le Catéchisme pour l'instruction du peuple, et pour qu'à Dieu soient rendues les louanges qui Lui sont dues, corrigé complètement le Bréviaire, pour que le Missel répondît au Bréviaire, ce qui est convenable et normal puisqu'il sied qu'il n'y ait dans l'Église de Dieu qu'une seule façon de psalmodier et un seul rite pour célébrer la Messe, il Nous apparaissait désormais nécessaire de penser le plus tôt possible à ce qui restait à faire dans ce domaine, à savoir : éditer le Missel lui-même.
C'est pourquoi Nous avons estimé devoir confier cette charge à des savants choisis ; et, de fait, ce sont eux qui, après avoir soigneusement rassemblé tous les manuscrits, non seulement les anciens de Notre Bibliothèque Vaticane, mais aussi d'autres recherchés de tous les côtés, corrigés et exempts d'altération, ainsi que les décisions des Anciens et les écrits d'auteurs estimés qui nous ont laissé des documents relatifs à l'organisation de ces mêmes rites, ont rétabli le Missel lui-même conformément à la règle antique et aux rites des Saints-Pères.
Une fois celui-ci révisé et corrigé, après mûre réflexion, afin que tous profitent de cette disposition et du travail que Nous avons entrepris, Nous avons ordonné qu'il fût imprimé à Rome le plus tôt possible, et qu'une fois imprimé, il fût publié, afin que les prêtres sachent quelles prières ils doivent utiliser, quels sont les rites et quelles sont les cérémonies qu'ils doivent conserver dorénavant dans la célébration des Messes.
Pour que tous accueillent partout et observent ce qui leur a été transmis par l'Église romaine, Mère et Maîtresse de toutes les autres Églises, et pour que par la suite et dans les temps à venir dans toutes les églises, patriarcales, cathédrales, collégiales et paroissiales de toutes les provinces de la Chrétienté, séculières ou de n'importe quels Ordres monastiques, tant d'hommes que de femmes, même d'Ordres militaires réguliers, et dans les églises et chapelles sans charge d'âmes dans lesquelles la célébration de la messe conventuelle à haute voix avec le Chœur, ou à voix basse selon le rite de l'Église romaine est de coutume ou d'obligation, on ne chante ou ne récite d'autres formules que celle conforme au Missel que Nous avons publié, même si ces églises ont obtenu une dispense quelconque, par un indult du Siège Apostolique, par le fait d'une coutume, d'un privilège ou même d'un serment, ou par une confirmation apostolique, ou sont dotées d'autres permissions quelconques ; à moins que depuis la première institution approuvée par le Siège Apostolique ou en vertu de la coutume, cette dernière ou l'institution elle-même aient été observées dans ces mêmes églises depuis deux cents ans au moins, d'une façon continue, pour la célébration des messes. Dans ce cas, Nous ne supprimons aucunement à ces églises leur institution ou coutume de célébrer la messe ; mais si ce Missel que Nous avons fait publier leur plaisait davantage, de l'avis de l'Évêque ou du Prélat, ou de l'ensemble du Chapitre, Nous permettons que, sans que quoi que ce soit y fasse obstacle, elles puissent célébrer la messe suivant celui-ci.
Par Notre présente constitution, qui est valable à perpétuité, Nous avons décidé et Nous ordonnons, sous peine de Notre malédiction, que pour toutes les autres églises précitées l’usage de leurs missels propres soit retiré et absolument et totalement rejeté, et que jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à Notre missel, que nous venons d’éditer.
Nous avons décidé rigoureusement pour l'ensemble et pour chacune des églises énumérées ci-dessus, pour les Patriarches, les Administrateurs et pour toutes autres personnes revêtues de quelque dignité ecclésiastique, fussent-ils même Cardinaux de la Sainte Église romaine ou eussent-ils tout autre grade ou prééminence quelconque, qu'ils devront, en vertu de la sainte obéissance, abandonner à l'avenir et rejeter entièrement tous les autres principes et rites, si anciens soient-ils, provenant des autres missels dont ils avaient jusqu'ici l'habitude de se servir, et qu'ils devront chanter ou dire la Messe suivant le rite, la manière et la règle que Nous enseignons par ce Missel et qu'ils ne pourront se permettre d'ajouter, dans la célébration de la Messe, d'autres cérémonies ou de réciter d'autres prières que celles contenues dans ce Missel.
Et même par les dispositions des présentes et au nom de notre autorité apostolique, Nous concédons et accordons que ce même missel pourra être suivi en totalité dans la messe chantée ou lue, dans quelque église que ce soit, sans aucun scrupule de conscience et sans encourir aucune punition, condamnation ou censure, et qu’on pourra valablement l’utiliser librement et licitement, et cela à perpétuité.
Et, d’une façon analogue, Nous avons décidé et déclarons que les supérieurs, administrateurs, chapelains et autres prêtres de quelque nom qu’ils seront désignés, ou les religieux de n’importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la messe autrement que nous l’avons fixée, et que jamais et en aucun temps qui que ce soit ne pourra les contraindre et les forcer à laisser ce missel ou à abroger la présente instruction ou la modifier, mais qu’elle demeurera toujours en vigueur et valide, dans toute sa force, nonobstant les décisions antérieures et les constitutions et ordonnances apostoliques, et les constitutions générales ou spéciales émanant de conciles provinciaux et généraux, pas plus que l’usage des églises précitées confirmé par une prescription très ancienne et immémoriale, mais ne remontant pas à plus de deux cents ans, ni les décisions ou coutumes contraires, quelles qu’elles soient.
Nous voulons, au contraire, et Nous le décrétons avec la même autorité, qu'après la publication de Notre présente Constitution, ainsi que du Missel, tous les prêtres qui sont présents dans la Curie romaine soient tenus de chanter ou de dire la Messe selon ce Missel dans un délai d'un mois : ceux qui sont de ce côté des Alpes, au bout de trois mois : et enfin, ceux qui habitent de l'autre côté des montagnes, au bout de six mois ou dès que celui-ci leur sera offert à acheter.
Et pour qu'en tout lieu de la Terre il soit conservé sans corruption et exempt de fautes et d'erreurs, Nous interdisons par Notre autorité apostolique et par le contenu d'instructions semblables à la présente, à tous les imprimeurs domiciliés dans le domaine soumis directement ou indirectement à Notre autorité et à la sainte Église romaine, sous peine de confiscation des livres et d'une amende de deux cents ducats d'or à payer au Trésor Apostolique, et aux autres, domiciliés en quelque lieu du monde, sous peine d'excommunication et d'autres sanctions en Notre pouvoir, de se permettre en aucune manière ou de s'arroger le droit de l'imprimer ou de l'offrir, ou de l'accepter sans Notre permission ou une permission spéciale d'un Commissaire Apostolique qui doit être chargé par Nous de ce soin, et sans que ce Commissaire n'ait comparé avec le Missel imprimé à Rome, suivant la grande impression, un original destiné au même imprimeur pour lui servir de modèle pour ceux que ledit imprimeur doit imprimer, ni sans qu'on n'ait préalablement bien établi qu'il concorde avec ledit Missel et ne présente absolument aucune divergence par rapport à celui-ci.
Cependant, comme il serait difficile de transmettre la présente lettre en tous lieux de la Chrétienté et de la porter tout de suite à la connaissance de tous, Nous ordonnons de la publier et de l'afficher, suivant l'usage, à la Basilique du Prince des Apôtres et à la Chancellerie Apostolique, ainsi que sur le Champ de Flore, et d'imprimer aussi des exemplaires de cette même lettre signés de la main d'un notaire public et munis du sceau d'une personnalité revêtue d'une dignité ecclésiastique, auxquels on devra partout, chez tous les peuples et en tous lieux, accorder la même confiance absolument exempte de doute que si l'on montrait ou exposait la présente.
Qu’absolument personne, donc, ne puisse déroger à cette page qui exprime Notre permission, Notre décision, Notre ordonnance, Notre commandement, Notre précepte, Notre concession, Notre indult, Notre déclaration, Notre décret et Notre interdiction, ou n’ose témérairement aller à l’encontre de ses dispositions.
Si cependant quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait l’indignation de Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apôtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à Saint-Pierre, l'an mil cinq cent soixante dix de l'Incarnation du Seigneur, la veille des Ides de Juillet, en la cinquième année de Notre Pontificat.
Pie V, Pape
Je ne vois toujours pas d'où sort cette expression.Marmhonie a écrit :Il canonise la messe tridentine
...Pour tous ceux qui sont énumérés. Pas pour un pape lui succédant.Marmhonie a écrit :Il verrouille
Sur ce point, nous sommes d'accord. Mais comme le dit Benoît XVI, il faut que ça aille dans les deux sens. Je rappelle encore une fois ses propos : "L’exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté"Marmhonie a écrit :Ce qu'on demande aux excessifs, c'est de laisser les anciens qui n'ont connu que cette messe tridentine, de la vivre toujours, sans être traité de facho, de tous les noms d'oiseaux dont on vous a déjà parlé
Voilà une des raisons pour laquelle j'assiste à la seule messe de ma commune que j'ai trouvé qui ai conservé l'ancienne formule, il se trouve qu'elle est en latin, mais si elle avait été en français je l'aurai accepté de la même façon.Chapitre 18, 3ème paragraphe a écrit :Il nous reste maintenant à parler de la forme qu’il faut employer pour la Consécration du pain, non pas qu’il soit utile de livrer ces Mystères, même au peuple fidèle, sans nécessité — puisqu’il n’est pas nécessaire que ceux q i ne sont pas dans les Ordres sacrés les connaissent -mais de peur que certains Prêtres ne l’ignorent, et ne commettent quelque faute considérable dans la Consécration.
Les Evangélistes Saint Matthieu, Saint Luc et l’Apôtre Saint Paul, nous apprennent que cette forme consiste dans ces paroles : Ceci est mon Corps, car voici ce qui est écrit: « pendant qu’ils soupaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna à ses disciples en disant: prenez et mangez ; ceci est mon Corps. » Cette forme, employée par notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même pour la consécration de son Corps, a été constamment en usage dans l’Eglise catholique. nous passons ici sous silence les témoignages des Saints Pères, qu’il serait beaucoup trop long de rapporter, ainsi que le décret du Concile de Florence, que tout le monde connaît, et nous nous bornons à rappeler encore ces mots de Notre-Seigneur: « faites ceci en mémoire de Moi. » (Ils établissent clairement le point que nous traitons.) Cet ordre qu’Il donna à ses Apôtres doit se rapporter non seulement à ce qu’Il avait fait Lui-même, mais encore à ce qu’Il avait dit, et spécialement aux paroles qui furent prononcées, autant pour produire que pour signifier l’effet du Sacrement.
D’ailleurs, on pourrait encore aisément se convaincre v de cette vérité par la raison. La forme d’un Sacrement consiste dans les paroles qui expriment l’effet produit par ce Sacrement. Or, les paroles que nous avons citées indiquent et signifient très bien ce qui s’opère dans l’Eucharistie, à savoir le changement du pain au vrai Corps de Notre-Seigneur, et par conséquent elles en sont véritablement la forme. On peut entendre dans ce sens ce qui est dit dans l’Evangéliste: « qu’Il bénit le pain. » C’est la même chose, ce semble, que s’Il eût dit qu’Il bénit le pain en disant: ceci est mon Corps. Il est vrai que l’Evangéliste, avant les paroles que nous venons de citer, dit également: « prenez et mangez » ; mais ces deux mots ne regardent que l’usage de la chose, et non la consécration de la matière. Aussi, quoique le Prêtre soit obligé de les prononcer, ne sont-elles pas nécessaires à l’existence du Sacrement, pas plus que la conjonction car, que l’on prononce néanmoins dans la consécration du Corps et du Sang de Jésus-Christ. Autrement s’il n’y avait personne pour recevoir l’Eucharistie, on ne devrait, et on ne pourrait même pas la consacrer. Et cependant, il est incontestable que le Prêtre qui prononce les paroles du Seigneur suivant l’usage et la coutume de l’Eglise, sur un pain propre à devenir la matière de l’Eucharistie, consacre réellement et validement cette matière quand même il arriverait que l’Eucharistie ne serait administrée à personne.
Quant à la Consécration du vin qui est la seconde matière du Sacrement, il faut pour les mêmes raisons que nous avons apportées plus haut, que le Prêtre en connaisse parfaitement la forme: Or, nous devons tenir pour certain qu’elle est ainsi formulée: « Ceci est le Calice de mon Sang, de la nouvelle et éternelle Alliance, le mystère de la Foi, qui sera versé pour vous et pour plusieurs, pour la rémission des péchés: » De ces paroles plusieurs sont tirées de l’Ecriture, et l’Eglise à reçu les autres d’une tradition apostolique: On trouve dans Saint Luc et dans l’Apôtre: Ceci est le Calice ; et dans Saint Luc ainsi que dans Saint Matthieu: de mon sang, ou mon Sang de la nouvelle Alliance, qui sera versé pour vous et pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Quant à ces autres expressions, éternelle, et, mystère de la Foi, nous les tenons de la tradition interprète et gardienne de la Vérité catholique.
Personne ne pourra douter que ces paroles ne soient la forme de la Consécration du vin, s’il se rappelle ce que nous avons dit sur la forme de la Consécration du pain, car il est certain qu’elle consiste dans les paroles qui expriment le changement de la substance du vin au Sang de Notre-Seigneur. Or, celles que nous venons de rapporter indiquent clairement ce changement ; et par conséquent il ne saurait y avoir d’autre forme que celle-là, pour consacrer le vin. Ces paroles expriment en outre quelques effets admirables du Sang de Jésus-Christ répandu dans sa Passion, et qui appartiennent d’une manière spéciale à ce Sacrement. Le premier de ces effets c’est l’accès à l’héritage éternel, auquel nous donne droit l’Alliance nouvelle et éternelle. Le second, c’est l’accès à la justice par le mystère de la Foi. Car Dieu a établi Jésus-Christ pour être la Victime de propitiation, par la Foi dans sort Sang, montrant tout ensemble qu’Il est juste. Lui-même, et qu’Il justifie celui qui a la Foi en Jésus-Christ. Le troisième effet est la rémission des péchés.
Mais comme ces paroles de la Consécration du vin sont pleines de mystères ; et qu’elles sont parfaitement appropriées à ce qu’elles expriment, il y a lieu de les examiner avec le plus grand soin. Quand on dit: « Ceci est le calice de mon Sang », ces mots signifient ceci est mon Sang qui est contenu dans ce calice. Et c’est avec beaucoup de sagesse et de raison que l’on fait mention du calice, en consacrant le Sang qui doit être le breuvage des Fidèles. Le Sang par lui-même n’exprimerait pas assez nettement qu’il doit être bu, s’il ne nous était présenté dans une coupe. Ensuite on ajoute: « de la nouvelle Alliance », pour nous faire comprendre que le Sang de Jésus-Christ ne nous est pas seulement donné en figure, comme dans l’ancienne Alliance dont Saint Paul a dit: « qu’elle ne fut point confirmée sans effusion de Sang », mais en vérité et réellement. Ce qui ne convient qu’à l’Alliance nouvelle.
Voilà pourquoi Saint Paul a écrit: Jésus-Christ est le Médiateur du nouveau testament, afin que, par sa mort ; ceux qui noter appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis: quant au mot éternel, il se rapporte précisément à cet héritage éternel qui nous est échu par le droit que nous confère la mort: de Jésus-Christ notre testateur éternel.
Les mots qui suivent, à savoir: « Le Mystère de la Foi », n’excluent pas la réalité de la chose, ils indiquent seulement qu’il faut admettre un effet caché et infiniment éloigné de la portée de nos yeux. Le sens qu’on leur donne ici est tout différent de celui qu’ils ont, quand on les applique au Baptême. Comme c’est par la Foi que nous voyons le Sang de Jésus-Christ caché sous l’apparence du vin, c’est pour ce motif que nous l’appelons le mystère de la Foi. Le Baptême, au contraire, s’appelle chez nous le sacrement de la Foi, ou chez les grecs, le mystère de la Foi, parce qu’il contient une profession entière de la Foi chrétienne. — Ce qui fait encore que nous appelons mystère de la Foi le Sang du Seigneur, c’est que la raison a beaucoup de difficulté et de peine à admettre et à croire, d’après l’enseignement de la Foi, que Notre-Seigneur Jésus-Christ, véritable Fils de Dieu, vrai Dieu Lui-même et vrai homme tout ensemble, a souffert la mort pour nous. Or cette mort nous est représentée par le Sacrement de son Sang. C’est pourquoi il était de toute convenance de rappeler ici, plutôt que dans la consécration du pain, la Passion du Sauveur par ces paroles: « Qui sera répandu pour la rémission des péchés. » Le Sang, consacré séparément, possède beaucoup plus de force et plus d’efficacité pour mettre sous les yeux de tous la Passion de notre Seigneur, sa Mort et la nature de ses souffrances. Les autres mots: « pour vous et pour plusieurs », sont empruntés les uns à saint Matthieu, et les autres à saint Luc . Et c’est l’Eglise qui, inspirée par l’esprit de Dieu, les a réunis. Ils servent à exprimer les fruits et les avantages de la Passion. Si nous en considérons en effet la vertu et l’efficacité, nous sommes obligés d’avouer que le Sang du Seigneur a été répandu pour le salut de tous. Mais si nous examinons les fruits que les hommes en retirent, il est évident que plusieurs seulement, et non pas tous, en profitent. Lorsque Jésus-Christ dit: pour vous, Il entendait par là, à l’exception de Judas, ceux qui étaient présents, et à qui il parlait, ou bien les élus d’entre les Juifs, tels que ses disciples. En ajoutant: « pour plusieurs », Il voulait désigner tous les autres élus, soit d’entre les Juifs, soit d’entre les Gentils. Ainsi c’est avec raison qu’il n’a pas été dit: pour tous, puisqu’il s’agissait en cet endroit du fruit de la Passion, qui n’a procuré le salut qu’aux élus seulement. C’est dans ce sens qu’il faut entendre ces paroles de l’Apôtre: « Jésus-Christ n’a été immolé qu’une fois pour effacer les péchés de plusieurs » ; et ce que dit Notre-Seigneur dans Saint Jean: « Je prie pour eux, je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que Vous m’avez donnés, parce qu’ils sont à vous. »
Il y a encore beaucoup d’autres Mystères renfermés dans ces paroles de la Consécration. Mais les Pasteurs zélés, et fidèles à méditer souvent les choses célestes, les découvriront aisément d’eux-mêmes avec l’aide de Dieu.
Prière eucharistique IIDe même, à la fin du repas, Il prend le calice.
il prit dans ses mains cette coupe incomparable;
et te rendant grâce à nouveau il la bénit,
et la donna à ses disciples, en disant:
"Prenez, et buvez-en tous, Il s´incline un peu.
car ceci est la coupe de mon sang,
le sang de l´Alliance nouvelle et éternelle,
qui sera versé
pour vous et pour la multitude
en rémission des péchés.
Vous ferez cela, en mémoire de moi.""
Prière eucharistique IIIDe même, à la fin du repas,
il prit la coupe; Il prend le calice.
de nouveau il rendit grâce,
et la donna à ses disciples, en disant:
"Prenez, et buvez-en tous, Il s´incline un peu.
car ceci est la coupe de mon sang,
le sang de l´Alliance nouvelle et éternelle,
qui sera versé
pour vous et pour la multitude
en rémission des péchés.
Vous ferez cela,
en mémoire de moi."
Prière eucharistique IVDe même, à la fin du repas,
il prit la coupe, Il prend le calice.
en te rendant grâce il la bénit,
et la donna à ses disciples, en disant:
"Prenez, et buvez-en tous, Il s´incline un peu
car ceci est la coupe de mon sang,
le sang de l´Alliance nouvelle et éternelle,
qui sera versé
pour vous et pour la multitude
en rémission des péchés.
Vous ferez cela, en mémoire de moi."
La multitude, plusieurs, beaucoup, ... ce sont quand même des synonymes, non ?"Prenez, et buvez-en tous,
car ceci est la coupe de mon sang,
le sang de l´Alliance nouvelle et éternelle,
qui sera versé
pour vous et pour la multitude
en rémission des péchés.
Vous ferez cela,
en mémoire de moi
Marc 1427 Καὶ λαβὼν τὸ (N τὸ → –) ποτήριον, καὶ εὐχαριστήσας, ἔδωκεν αὐτοῖς, λέγων, Πίετε ἐξ αὐτοῦ πάντες:
Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ;
28 τοῦτο γάρ ἐστιν τὸ αἷμά μου, τὸ (N τὸ τῆς καινῆς → τῆς) τῆς καινῆς διαθήκης, τὸ περὶ πολλῶν ἐκχυνόμενον (N ἐκχυνόμενον → ἐκχυννόμενον) εἰς ἄφεσιν ἁμαρτιῶν.
car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.
Lc 2223 Καὶ λαβὼν τὸ (N τὸ → –) ποτήριον εὐχαριστήσας ἔδωκεν αὐτοῖς: καὶ ἔπιον ἐξ αὐτοῦ πάντες.
Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
24 Καὶ εἶπεν αὐτοῖς, Τοῦτό ἐστιν τὸ αἷμά μου, τὸ (N τὸ τῆς καινῆς → τῆς) τῆς καινῆς διαθήκης, τὸ περὶ (N περὶ πολλῶν ἐκχυνόμενον → ἐκχυννόμενον ὑπὲρ πολλῶν) πολλῶν ἐκχυνόμενον.
Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs.
Je ne vois pas pourquoi faire un foin pour la traduction d'un mot qu'un évangéliste n'a même pas citer.20 Ὡσαύτως (N Ὡσαύτως καὶ τὸ ποτήριον → Καὶ τὸ ποτήριον ὡσαύτως) καὶ τὸ ποτήριον μετὰ τὸ δειπνῆσαι, λέγων, Τοῦτο τὸ ποτήριον ἡ καινὴ διαθήκη ἐν τῷ αἵματί μου, τὸ ὑπὲρ ὑμῶν ἐκχυνόμενον. (N ἐκχυνόμενον → ἐκχυννόμενον)
Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.
Mais tu contestes l'interprétation du saint siège, en rejetant les prières eucharistiques.Bonjour,
Je n'ai jamais eu pour habitude d'interpréter les saintes Ecritures par moi même, Dieu m'en garde.
Mais savez-vous quel mot araméen a été traduit par πολλῶν ?La Chouia a écrit :les mots "plusieurs" "multitude" "beaucoup" n'ont jamais eu pour synonyme dans la langue française le mot "tous"
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