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Essai de définition de Dieu.

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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Bragon

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 13 déc.13, 23:32

Message par Bragon »

Oui, du moment qu'on en parle, Dieu on doit pouvoir dire à quelles conditions il doit satisfaire pour mériter ce grade.
A moins qu'il ne ressemble à cette question que j'avais posé un jour à mon prof.
- Prof, c'est quoi comestible ?
-C'est ce que tu peux manger, Bragon...
-Oui, mais je dois d'abord savoir que c'est comestible avant de le manger, alors c'est quoi comestible ?
-C'est ce qui te nourris......
- Oui, mais je dois savoir ce qu'est ce comestible qui me nourrit avant de l'avaler. Avant !! Parce qu'après, c'est trop tard...Alors, c'est quoi...
-Bragon, dehors !!!!!! :lol:

ultrafiltre

ultrafiltre

Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 13 déc.13, 23:48

Message par ultrafiltre »

ça me dépasse beaucoup Bragon mais ça m'interpelle ta demande

pour moi la théologie est une branche de la métaphysique certes les grands on les voit pas beaucoup pas comme en maths qui dispose de plusieurs milliers d'années d'expérience en ce domaine c'est une vieille discipline contrairement à la théologie qui est toujours trop "bébé" si vous me pardonnez l'expression(et excusez moi)
mais elle doit grandir il le faut certes Euclide nous fait passer pour des bébés(c'est vexant) ça aussi ça nous fout la honte http://depuiseuclide.free.fr/
mais il faut essayer
je peut pas en ce qui me concerne la théologie je suis trop nul et puis franchement dans la vie faut autre chose que des terminators alors la voie est ouverte dans cette branche non?

J'm'interroge

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 14 déc.13, 00:39

Message par J'm'interroge »

Wayell a écrit : Il est illogique de définir le regret par la raison alors que c'est un fait réel, observable, une Vérité.
Comment expliquez que la Vérité repose sur la logique ? Alors que c'est du domaine de la Raison.
Mon propos c'était:
J'm'interroge a écrit :Du mien, la Vérité repose sur la Logique, les prémices desquelles l'on part, l'expérience - [laquelle permet de réviser ces dernières], le savoir et les significations que l'on donne aux mots.
------> Il n'y avait donc pas que la Logique Wayell!

Quant au regret c'est une émotion réfléchie... C'est justement parce qu'il y a réflexion et donc raison après coup qu'il peut y avoir regret.

C'est la raison qui permet de définir une objectivité, et donc d'établir ce qui relève du fait ou de l'imaginaire, du vrai et du faux, du juste et de l'injuste, du bien et du mal...

Logique et raison ce sont un peu comme l’œil et la vue.


Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 14 déc.13, 00:43

Message par J'm'interroge »

Bragon a écrit :Oui, du moment qu'on en parle, Dieu on doit pouvoir dire à quelles conditions il doit satisfaire pour mériter ce grade.
A moins qu'il ne ressemble à cette question que j'avais posé un jour à mon prof.
- Prof, c'est quoi comestible ?
-C'est ce que tu peux manger, Bragon...
-Oui, mais je dois d'abord savoir que c'est comestible avant de le manger, alors c'est quoi comestible ?
-C'est ce qui te nourris......
- Oui, mais je dois savoir ce qu'est ce comestible qui me nourrit avant de l'avaler. Avant !! Parce qu'après, c'est trop tard...Alors, c'est quoi...
-Bragon, dehors !!!!!! :lol:
Tu devais être un calvaire pour les uns et un élève comme on les apprécie pour les autres!
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 14 déc.13, 04:07

Message par J'm'interroge »

@ Wayell:

J'y repense:

La Vérité repose sur la Logique, les prémices desquelles l'on part, l'expérience - [laquelle permet de réviser ces dernières], le savoir [acquis] et les significations que l'on donne aux mots.

Les significations Wayell!

;)

J'avais déjà tendu la perche à Chercheur de Dieu...

Y aura-t'il un croyant pour la saisir?!


Petit indice: -----> où se trouvent les significations?


Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !

pauline.px

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 15 déc.13, 09:55

Message par pauline.px »

Bonjour J’M’Interroge

Encore beaucoup de temps pour vous répondre, je comprendrais que vous vous lassiez...
J'm'interroge a écrit : Tout ce que l'on a observé et circonscrit, s'est avéré conditionné. Conclusion: pourquoi penser que ce qui dépasse le cadre de l'observation ne le soit pas aussi?
OK.
Vous procédez donc par induction.

Que tout ce dont on a identifié le conditionnement soit conditionné est une banalité qui n’implique nullement que tout dépende d’un conditionnement.
À moins que vous n’ayez l’impression d’avoir épuisé tout le réel.
Dans l’attente de cette exhaustivité, vous êtes comme un arithméticien pré-gödelien qui croit que tout est démontrable au motif que vous n’avez jamais rien vu d’indémontrable.

De même qu’il est normal de chercher une démonstration à toute affirmation arithmétique, de même il est normal de chercher une cause à tout phénomène, mais je n’exclus nullement l’hypothèse que l’on démontre scientifiquement que tel phénomène n’ait pas de cause.

Pour tout vous dire, à mes yeux, il n’y a pas de différence de principe chez tous ceux qui affirment que tout est conditionné, seule diffère l’astuce qu’ils évoquent pour affronter les paradoxes des chaînes de causalité, les uns voient des chaînes infinies, les autres voient des boucles, d’autres voient un début… c’est amusant et révélateur.
J'm'interroge a écrit :Le Big bang l'est à l'évidence. Je n'ai aucun doute à ce sujet car sinon il faudrait m'arrêter de penser.
Oh, si vous parlez d’évidence…
Que puis-je dire sinon qu’il n’y a rien d’évident pour moi au sujet de ce qui peut bien conditionner le Big Bang.

Mais ne seriez-vous pas en train de supputer une cause inaccessible à la connaissance humaine ?
D’après votre définition de l’existence, cette cause inobservable par nature n’existe pas.
J'm'interroge a écrit : C'est de l'ordre de la cohérence logique. En effet, douter que le Big bang soit également conditionné c'est douter de ce qui nous permet d'acquérir des connaissances, autrement dit de la raison. Voir le point plus haut.
Ben… je ne vois vraiment pas la logique.
Je reconnais que l’induction a quelque chose d’apaisant mais logique ? non.

Aaah… si, au contraire, vous procédiez par "abduction" et confériez ainsi le titre d’hypothèse au conditionnement du Big Bang, ce serait légitime…
Mais… lui conférer le titre de certitude est purement métaphysique.
J'm'interroge a écrit : Le réel ne peut pas être uniforme car sinon il n'y aurait rien à en connaître ni à en dire, à la différence de ce que j'observe à l'instant. Tout ceci s'explique par le principe anthropique: il n'y a aucune raison rationnelle de s'étonner de cette haute improbabilité de l'univers et de tout ce qu'il contient, car nous sommes dans une position d'observateurs, ce qui signifie que l'Univers qui nous entoure et nous à vu naître ne peut pas nous être incompatible. Il n'y a aucune raison de voir un "Dieu" derrière tout cela.
Qui vous parle d’étonnement ? ou de D.ieu ? béni soit-Il, ou d’incompatibilité ?

Je ne m’étonne pas qu’une singularité produise la multiplicité je demande simplement comment cela peut se faire.
Le principe anthropique a pour seule vertu de cacher sous le tapis des questions que tout le monde se pose, il n’explique rien.
Je ne m’étonne pas d’être dans cet univers-là mais je demande comment cet univers-là marche.
Et pour reprendre la question que vous vous autorisez : « Qu’est-ce qui a rendu possible l’Univers ? »
J'm'interroge a écrit : J'en reste à mon "champ du possible". Dans toute sa diversité, l'univers se réduit à une structure possible. S'il est, c'est simplement parce qu'il est possible.
Affirmation extraordinaire ! Cela ressemble au « C'est calculé pour. » de Fernand Raynaud.

1 ) Vous me diriez que l’univers est impossible, là, je trouverais cela intéressant. Je peine à trouver pertinente une banalité.
2 ) Être possible n’implique pas l’observabilité. Expliquez-moi pourquoi tout ce qui est possible n’est pas observable. Si l’univers est, ce n’est sûrement pas uniquement parce qu’il est possible.
3 ) Accepteriez-vous que selon votre modèle, je dise « Sur terre, les corps pesants tombent verticalement, c’est simplement parce que c’est possible… il n’y a pas à chercher plus loin. »
J'm'interroge a écrit : L'existence n'est pas un phénomène non plus...
Ce qui fait qu'un phénomène est réel, existe objectivement, c'est qu'il soit observable.
1 ) Et comment définissez-vous « observable » sans passer par « observé » ?
Perso, les adjectifs en "able" qui pointent vers une potentialité et non une actualité, me laissent rêveuse.
2 ) N’avez-vous jamais observé l’existence ? Évidemment que si ! puisque tout ce que vous avez observé est observable donc existe.
Ou bien faut-il que je comprenne que « être observé » n’est pas de l'ordre de la phénoménologie…

Néanmoins, je m’interroge sur votre définition qui me paraît évidement restrictive et de surcroît des plus arbitraires.

Pourquoi osez-vous parler d’existence alors que vous ne parlez que d’observabilité ?
Il serait plus rigoureux de parler seulement d’observabilité. Mais peut-être que cela ne donnerait pas le même éclat à vos propos…
J'm'interroge a écrit : Comme je l'ai déjà expliqué, la causalité n'est pas inscrite dans une linéarité qui impliquerait une régression dans le temps à l'infini, mais dans des boucles....
Que vous trouviez une astuce pour gérer votre universalité du conditionnement ne répond pas à votre question : « qu'est-ce qui fait que vos boucles soient possibles ? »

Je note subrepticement que le temps infini n’est qu’une question de point de vue, le logarithme, notamment, nous permet de passer d’une vertigineuse descente vers moins l’infini à une douillette descente vers zéro et réciproquement.
J'm'interroge a écrit : Il faut voir son origine non pas dans un passé illusoire, mais dans une dynamique actuelle, celle d'un système ouvert dont on ne perçoit que quelques structures et fonctions.
« Il faut » ?
Pourquoi cette nécessité s’impose-t-elle ?
J'm'interroge a écrit : Comment définir une telle structure? Je ne vois qu'une possibilité: ce serait une structure d'essence purement mathématique correspondant au champ du possible, totalement immatériel et inexistant phénoménologiquement parlant, qui pourrait donc néanmoins être modélisée par un réseau de points a-spatiaux reliés entre eux selon une dizaines de variables (reliées au différentes caractéristiques physiques mesurables selon nos connaissances actuelles). Le nombre de ces points ne serait pas infini, il correspondrait à ce que j'appelle une "résolution d'Univers" (relative à l'angle A minimum, voir plus loin). Une variable donnée pourraient être aussi bien rendue par un espacement spatial (une distance), qu'un espacement temporel, qu'une masse, qu'une charge, (etc.) selon l'angle duquel l'on se place pour considérer l'ensemble. On pourrait les représenter par une dizaines d'axes numérotés par point, les mettant en correspondance. Il y aurait en principe, mais cela peut déprendre du type d'observateur: 4 axes spatiaux dont un de temps, un de masse, un de charge, un de spin (etc..). l'axe 1 d'un point donné formant un angle A avec l'axe 1 d'un autre point considéré. Selon cet angle et comment l'on se place par rapport à lui, les deux points en question pourront êtres perçus comme plus ou moins distants, plus ou moins éloignés dans le temps, ou encore comme une valeur différente de masse (qui pourrait même être de signes opposés si A = 2Pi rad)... Le même ensemble de points (constituant une matrice) pourra être perçu comme autant d'univers différents qu'il y a d'axes, de points et de sortes d'observateurs possibles. Bien sûr, la quasi totalité de ces univers possibles ne seraient pas observables, ne comportant aucun observateurs, le développement de la vie n'y étant pas structuré...]
Cela me rappelle un vieux modèle à 17 dimensions, non continues mais discrètes… j'ignore s'il est toujours d'actualité.

Il me semble que vous changez simplement de modèle, c’est un peu plus compliqué que le modèle de l’univers posé sur le dos d’une tortue.
Et c’est plus ambitieux puisque cela embrasse tous les univers possibles mais cela ne nous dit toujours rien sur ce qui a rendu possible cette structure.
J'm'interroge a écrit : Il y a probablement à l'origine de tout un infini Chaos... -----> (On peut lire dans la Genèse: "Et tout était tohu-bohu"...)
Un tohu-bohu qui, lui, n’aurait pas d’origine ?
J'm'interroge a écrit : Elle résulte de l'irruption de boucles de rétroaction négatives et par extension d'une conscience* oui.
La conscience ne serait-elle donc pas la cause de tout ce qui est "observable" ?
J'm'interroge a écrit : Il n'y a pas d' "en soi". -----> Ceci est une certitude absolue.
Ah ?
Qu’un truc "en-soi" ou que l'"en-soi" d'un truc soit très probablement inobservable ne signifie pas qu’il n’est pas.

Pensez-vous que la machine qui vous sert à intervenir de temps sur un forum n’a pas d’existence en soi ?
Pourquoi ? Avez-vous un doute sur la profonde réalité (fut-elle "voilée", pour reprendre un vocabulaire exploité jadis par M. B. D’Espagnat) de cette machine dont la conception et l'usage témoignent d'une belle cohérence ?
J'm'interroge a écrit : Et franchement, quel serait le sens de l' "en soi" d'une limite?
1 ) J’imagine que l’en-soi de quoi que ce soit est ce qui ne dépend ni de l’observateur ni de l’observation.
2 ) Quand j’ai évoqué la limite de la couleur bleu c’est précisément pour contredire et souligner que la notion de limite est plus que délicate à manipuler.
3 ) La notion de limite joue un rôle non négligeable dans la logique aristotélicienne des concepts, logique adoptée dans la théorie des ensembles.
J'm'interroge a écrit : Si tu ne lui accordes aucun crédit, autant ne pas en faire l'hypothèse ni la relayer.
Voulez-vous dire que je ne dois parler avec vous que de ce que je crois ? mais comment alors vais-je parler de ce que vous croyez ?
J'm'interroge a écrit : Il est rationnellement injustifié de parler de "super englobant" ou de "grand Tout" qui recouvrent la même idée creuse.
Voilà une affirmation qu’il vous faut justifier précisément.
Nous savons que l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas mais la collection de tous les ensembles peut exister.
J'm'interroge a écrit : Un exemple général: les persistances de formes dans la perception dues à la mémoire à court terme qui finissent par être identifiées automatiquement comme appartenant à des ensembles par recoupements bayésiens.
1 ) Il ne s’agit ici que d’un sous-ensemble d’éléments de perception.
2 ) Votre ensemble se confond avec un concept, cela n’implique nullement que cet ensemble ait un sens en lui-même. L’ensemble des chats roux de moins de trois mois n’a aucune existence autre que celle que vous lui conférez car il est inobservable (vous ne pouvez observer que quelques-uns de ses éléments) et il n’est qu’abstraction, il ne jouit que de la propriété d’être une collection inventée par un humain. Au contraire, l’ensemble de tous les militaires américain pointe imparfaitement, certes, mais résolument vers une réalité : l’US Army, qui, elle, n’est pas seulement une collection et possède une réalité propre.
J'm'interroge a écrit : Il suffit qu'il s'observe une différence dans la similitude.
Alors pour me contredire, je suppose que vous veillez à définir votre relation de similitude de façon à ce qu’elle ne puisse pas avoir d’ensemble-quotient, de façon à ce que personne ne puisse regrouper les semblables par classe d’équivalence…

Ou bien on garde l’idée des ensembles… et les semblables se regroupent ipso facto dans des ensembles et c’est au sein de ces classes d’équivalence que la différence peut s’exprimer.
Ou bien on laisse tomber l’idée des ensembles…

Très cordialement
votre sœur
pauline

PS quant à l'axiome de choix, c'est plutôt un axiome très pragmatique... "je suis capable de construire un ensemble en picorant des éléments dans une famille infinie d'ensemble"...

pauline.px

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 15 déc.13, 10:00

Message par pauline.px »

Bonjour Ultrafiltre et Bragon
ultrafiltre a écrit : c'est intéressant ce que que tu exige là Bragon
très intéressant même!

on reconnait un carré grace à l'utilisation judicieuse du produit scalaire euclidien
existe t-il un truc semblable en théologie?
la théologie est une discipline de la metaphysique au même titre que les maths
Mais avez-vous déjà vu un carré parfait, aux côtés sans épaisseur mais absolument de même longueur, aux angles droits pile-poil...

très cordialement
votre sœur
pauline

Wayell

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 15 déc.13, 12:09

Message par Wayell »

Quant au regret c'est une émotion réfléchie... C'est justement parce qu'il y a réflexion et donc raison après coup qu'il peut y avoir regret.
Vouloir standardiser un sentiment (ici le regret) par la raison est illogique pour moi.
Il sourit, amusé par ses propos et dit: «Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes parents, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux».
«Coran 27:19»

Bragon

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 16 déc.13, 00:36

Message par Bragon »

pauline.px a écrit : Mais avez-vous déjà vu un carré parfait, aux côtés sans épaisseur mais absolument de même longueur, aux angles droits pile-poil...
très cordialement
votre sœur
pauline
Personne, Pauline, n'a jamais vu ce carré parfait, pas plus qu'il n'a vu le Dieu parfait. C'est que tous deux sont invisibles. On a juste des représentations imparfaites de ce carré, tout comme sont imparfaites nos représentations de Dieu.
Beaucoup donc, voire une parfaite similitude.
Avec cette seule différence que lorsque nous parlons de ce carré nous sommes tous d'accord et savons tous de quoi il s'agit, même si chacun préfère le dessiner différemment.
Mais quand nous parlons de Dieu, nous sommes incapables de nous mettre d'accord, et les différends ne portent pas seulement sur l'habillage, mais sur l'essentiel...comme si chacun parlait d'une chose différente ou ne savait pas de quoi il s'agit.
Or, comme nous donnons la même appellation à cet objet-divin, cet essentiel qui ferait consensus doit exister et devrait pouvoir être dégagé, trouvé, comme cela l'a été pour le carré.
Au-delà des conceptions et des croyances, il doit exister un segment commun à toutes ces différentes conceptions de Dieu. C'est quoi ?
Je crois qu'il est inutile de chercher, ce segment commun universel n'existe pas. Je crois. Et s'il n'existe pas, il faut alors passer à l'étape suivante pour se demander ce que cela signifie.
Amicalement.

Espilon

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 16 déc.13, 02:52

Message par Espilon »

Que faut-il être pour être un carré. Voilà en effet une question intéressante. Mais la réponse est simple... car ce n'est qu'un carré.

Il doit en effet avoir quatre coté de même longueurs... mais ce n'est pas tout. Être un carré signifie être limité par rapport à l'univers. Le carré ne remplit pas tout l'espace, mais il ne peut exister que s'il y a de l'univers à l'extérieur et à l'intérieur. Le carré n'existe que par définition par rapport seulement à l'univers dans lequel il existe. C'est l'univers qui donne au carré son identité, tout comme nous. Et donc pour en revenir à Dieu, c'est l'univers qui contient Dieu qui lui donne son identité. Cela est une autre parmi d'autres preuves logique qui réfute l'idée d'un Dieu absolue et sans limites, autrement dit qui occuperait tout l'univers.

Donc si Dieu existe, pour être une chose il se doit de ne pas être infini et de ne pas être tout l'univers à lui tout seul, sans quoi rien ne pourrait exister, puisque rien ne pourrait se distinguer du reste... c'est la définition du néant. Si Dieu n'est pas néant, alors il existe forcément quelque chose qui ne soit pas Dieu.
Personne, Pauline, n'a jamais vu ce carré parfait
Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas possible. L'univers est compatible avec une forme parfaitement carré.
comme cela l'a été pour le carré.
Au contraire ! Personne jusqu'à présent a pensé à définir le plus important : l'univers du carré. On ne peux pas étudier un objet sans étudier l'univers qui le contient.
Au-delà des conceptions et des croyances, il doit exister un segment commun à toutes ces différentes conceptions de Dieu. C'est quoi ?
Je crois qu'il est inutile de chercher, ce segment commun universel n'existe pas. Je crois. Et s'il n'existe pas, il faut alors passer à l'étape suivante pour se demander ce que cela signifie.
Et bien je penses que tu te trompe. Un segment commun il y en a un. Je l'ai mentionné plus tôt. Peut-être que Dieu est omnipotent vis-à-vis de notre univers, mais pas vis-à-vis du siens, il obéit à la même condition que le carré satisfait pour être un carré... en dehors des formalité géométriques ^^.

Ce que je viens d'argumenter est une hérésie pour la plupart des croyants, mais la raison n'a pas à se justifier d'avoir raison ^^. Je ne dis pas que je suis à l’abri d'une erreur, mais vous qu'en pensez-vous de ce point ?
Celui-là observa en silence la marque indélébile de ces deux vies ancestrales qui tracèrent de leur souffle l'histoire et la vie d'Alliance, une histoire qui contemple chaque pierre posé pour la paix et la prospérité.

ultrafiltre

ultrafiltre

Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 16 déc.13, 06:14

Message par ultrafiltre »

.... Bonsoir j'ai oublié de préciser dans mon dernier post
(je les aimes beaucoup EUX
http://odysseeducinema.fr/galerie/Termi ... or3_10.jpg
: ils sont là pour m'aider ...mais je fantasme sur leur motivations)

toujours dans l'optique d'espérer que ce qui est faisable en maths trouve une résonnance en théologie
suite à la question de Pauline
pauline.px a écrit : Mais avez-vous déjà vu un carré parfait, aux côtés sans épaisseur mais absolument de même longueur, aux angles droits pile-poil...
pour definir un carrée on considere l'espace affine euclidien R^3
MAIS si c'est dans le plan on enlève une composante et si c'est dans la droite encore une et si c'est dans l'espace à quatre dimension on en rajoute une
pas de réponse en ce qui concerne l'espace affine de dimension infini (ça existe en maths)
mais c'est trop long à décrire ici

pour definir un carrée on considere l'espace affine euclidien R^3
par lequels les points A,B,C,D forment un carré
en considérant que ces points sont definis selon le repere canonique {(0,0,0),Id}
le point (0,0,0) étant le point d'origine de ce repere canonique et Id la base canonique definie par
id=
1,0,0
0,1,0
0,0,1

alors on note X.Y le produit scalaire euclidien où X et Y sont des vecteurs
soient deux vecteurs X=(x1,x2,x3) et Y=(y1,y2,y3)
alors X.Y=x1.y1+x2.y2+x3.y3 est un scalaire
(ce scalaire est un nombre réel ici car on a dit:
definir un carrée dans l'espace affine euclidien R^3 )

et on note ||x||=racine carrée de (X.X)
soient P=(p1,p2,p3) et Q=(q1,q2,q3) deux points du repere canonique
alors on note:PQ le vecteur definit par PQ=(q1-p1,q2_p2,q3-p3)


Alors les points A,B,C,D forment un carré SI ET SEULEMENT SI

ET SEULEMENT SI ET RIEN D'AUTRE

(AB.AB).(AC.AC) n'est pas égal à ZERO
(BA.BA).(BD.BD) n'est pas égal à ZERO
(CA.CA).(CD.CD) n'est pas égal à ZERO

AB.AC=0
BA.BD=0
DB.DC=0
CA.CD=0

||AB||=||BD||=||DC||=||CA||



je sais pas comment ça se présente pour vous mais des fois en précisant ...

J'm'interroge

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 16 déc.13, 09:31

Message par J'm'interroge »

@ Bragon:

J'apprécie de plus en plus ton approche Bragon!
Bragon a écrit :Pauline, n'a jamais vu ce carré parfait, pas plus qu'il n'a vu le Dieu parfait. C'est que tous deux sont invisibles. On a juste des représentations imparfaites de ce carré, tout comme sont imparfaites nos représentations de Dieu.
Beaucoup donc, voire une parfaite similitude.
Avec cette seule différence que lorsque nous parlons de ce carré nous sommes tous d'accord et savons tous de quoi il s'agit, même si chacun préfère le dessiner différemment.
Mais quand nous parlons de Dieu, nous sommes incapables de nous mettre d'accord, et les différends ne portent pas seulement sur l'habillage, mais sur l'essentiel...comme si chacun parlait d'une chose différente ou ne savait pas de quoi il s'agit.
Or, comme nous donnons la même appellation à cet objet-divin, cet essentiel qui ferait consensus doit exister et devrait pouvoir être dégagé, trouvé, comme cela l'a été pour le carré.
Au-delà des conceptions et des croyances, il doit exister un segment commun à toutes ces différentes conceptions de Dieu. C'est quoi ?
Je crois qu'il est inutile de chercher, ce segment commun universel n'existe pas. Je crois. Et s'il n'existe pas, il faut alors passer à l'étape suivante pour se demander ce que cela signifie.
Amicalement.
Quand tu dis: "Or, comme nous donnons la même appellation à cet objet-divin, cet essentiel qui ferait consensus doit exister et devrait pouvoir être dégagé, trouvé, comme cela l'a été pour le carré", qu'entends-tu par "objet-divin" et pourquoi n'utilises-tu pas le conditionnel pour la fin de ta phrase?


J'aimerais placer ici que Berkeley a bien montré que les idées générales n'existent qu'en tant que définitions, autrement-dit: comme concepts, - et que nous ne pouvons au mieux, ne nous en faire que des représentations particulières. Il a aussi montré - ce qui est extrêmement intéressant pour nous! -: que certains mots ne correspondent tout simplement à aucune idée, ni générale ni particulière, ces mots n'étant jamais définis clairement.


Amicalement.
Modifié en dernier par J'm'interroge le 16 déc.13, 09:54, modifié 3 fois.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 16 déc.13, 09:48

Message par ultrafiltre »

J'm'interroge a écrit :@ Bragon:

J'apprécie de plus en plus ton approche Bragon!

Amicalement.
merci J'M'interroge(tu voit qu'ils m'aident EUX mais toi aussi car je n'aurai pas fait attention)
En parlant de segment justement
en dimension 1
un carré n'existe pas
pourquoi?
car on aura (les points A,B,C,D censés former ce carré)
par exemple (voir la nomenclature de mon post précédent)
AB.AC n'est pas égal à zero et ça ça signifie que les deux vecteurs AB et CD ne sont pas orthogonaux d'aileurs ils sont colinéaires
de même
BA.BD n'est pas égal à zero
de même
CA.CD n'est pas égal à zero
et enfin
DC.DB n'est pas égal à zero
ça ressemble pas à un carré et d'ailleurs c'est plus un carré
mais en dimension 4 OUI ça marcherai
Modifié en dernier par ultrafiltre le 16 déc.13, 09:52, modifié 1 fois.

J'm'interroge

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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 16 déc.13, 09:50

Message par J'm'interroge »

@ ultrafiltre: j'ai complété mon post plus haut en ajoutant notamment:

J'aimerais placer ici que Berkeley a bien montré que les idées générales n'existent qu'en tant que définitions, autrement-dit: comme concepts, - et que nous ne pouvons au mieux, ne nous en faire que des représentations particulières. Il a aussi montré - ce qui est extrêmement intéressant pour nous! -: que certains mots ne correspondent tout simplement à aucune idée, ni générale ni particulière, ces mots n'étant jamais définis clairement.


Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
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Re: Essai de définition de Dieu.

Ecrit le 16 déc.13, 09:58

Message par ultrafiltre »

J'm'interroge a écrit :@ ultrafiltre: j'ai complété mon post plus haut en ajoutant notamment:

J'aimerais placer ici que Berkeley a bien montré que les idées générales n'existent qu'en tant que définitions, autrement-dit: comme concepts, - et que nous ne pouvons au mieux, ne nous en faire que des représentations particulières. Il a aussi montré, - ce qui est extrêmement intéressant pour nous! -: que certains mots ne correspondent tout simplement à aucune idée, ni générale ni particulière, ces mots n'étant jamais définis clairement.


Amicalement.
excuse J'M'interroge
je viens de préciser(tu m'y a fait pensé) pourquoi un carré n'existe pas en dimension 1 mais peut exister en dimension 2,3,4,5 etc...
elle existe aussi en dimension infinie

en espérant que cette definition trouve une résonance dans un autre domaine que les maths
ici la théologie

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