je t'ai répondu JM .a écrit :j'minterroge a dit : Tu n'as pas répondu à mes questions, vic.
Oui, la réalité vue au travers des sens est une vérité subjective et non objective .
Oui la science se base sur une vérité subjective de la vue au travers des sens pour arbitrer conventionnement ce qui est vrai ou ce qui est faux , ce qui est subjectif ou objectif .
Dans le cas où la vérité vue au travers des sens serait juste et où nos sens ne nous tromperaient pas , oui ,la science dirait la vérité, mais uniquement dans ce cadre .
Pas dans le cas contraire .
Oui,la vue à travers les sens est bien la condition posée arbitrairement par la science pour établir la science .
On a bien là une convention implicite .
Qu'est ce que la mesure sans nos sens ?
On peut donc en conclure que :
Ce qu’on appelle "réalité objective" est une stabilité intersubjective entre observateurs partageant les mêmes limites perceptives.
a écrit :j'minterroge a dit : Reconnaitre = identifier par des caractéristiques distinctives objectives.
La seule chose qu'on peut reconnaitre , c'est la subjectivité de nos perceptions .
a écrit :GPT :
On peut effectivement dire que la seule chose dont on a une certitude directe, c’est la subjectivité de notre expérience : je perçois quelque chose, je ressens, je pense. C’est ce que Descartes formulait par son "Cogito, ergo sum" — je pense donc je suis — non pas comme une preuve de l’existence du monde, mais comme une évidence de l’expérience subjective.
Tout ce que nous appelons "réel", "extérieur", "objectif", passe par le filtre de nos sens et de notre conscience, donc par une médiation subjective. Cela ne veut pas dire que rien n’existe "en dehors", mais seulement que nous n’y avons pas accès directement, et que toute connaissance ou perception est interprétée, construite par notre esprit.
Même les sciences, qui cherchent l’objectivité, le font à travers des modèles fondés sur des observations, elles-mêmes conditionnées par des instruments — donc encore des prolongements de notre subjectivité.
Tu pourrais dire, en reprenant une formulation phénoménologique :
"Je ne connais le monde qu’en tant qu’il m’apparaît".
