Effectivement, l’altruisme n’existe pas. Un acte, quel qu’il soit, ne peu en aucun cas être désintéressé. Il est toujours fait par intérêt. Néanmoins, je voudrais juste, rapidement, reprendre ceci :
Wooden Ali a écrit :on tire les intérêts à long terme par ce que te donnera en retour une société solidaire quand tu en auras besoin.
Il faut bien comprendre que ce retour dont tu parles, ne provient pas toujours des autres (ex : être sympathique pour espérer un retour de sympathie). Même un quidam qui à première vu, semble agir contré son gré (scarification, tenir causette avec un chiant, travailler, etc…) agit toujours pour lui-même, par intérêt. Les raisons peuvent être multiple, comme éviter de culpabiliser, se défouler, éviter un problème, ou pour faire son intéressant.
Je voulais juste préciser ceci, car certains ont du mal à l'assimiler. Nous somme donc tous, et ce malgré ou contre gré, foncièrement égoïste grâce à gente dame nature, mais celui qui l’est le moins, et peut-être celui qui le reconnaît, plutôt que celui, qui, de manière hypocrite, se voile la face… derrière une bible, par exemple (ô loué soit seigneur qui nous rend si bon).
Enfin, je n’ai pas compris aussi cette notion de morale évolutionniste ? La morale n’est au final qu’un concept subjectif, né de part notre perception de ce que chacun qualifie subjectivement de bien ou de mal. Bref, l’homme, aussi perfectionné soit-il, n’a pas attendu d’avoir une morale pour évoluer, et il me semble, pardonnez si je me trompe, que vous ne faites qu’allusion à l’instinct de survie. Ce qui n’a rien à voir.
Mereck a écrit :La religion, elle, est un facteur de cohésion important, et est utilisée instinctivement dans la classe pauvre pour sa survie (car maintient le groupe) mais elle peut être nécessaire à la survie des classes supérieures lorsque celle-ci permet un contrôle des classes inférieurs... (pour éviter les rébellions, surveiller les autres, etc)
Mais c'est parce que la religion reste un facteur de cohésion qu'elle empêche les révolutions dans les pays arabo-musulmans.
De la politique en somme.