Quelle pauvre argumentation ..
Je remarque une certaine colère dans la forme et sur le fond.. Je vais donc essayer d'apaiser le débat en ne m'adressant plus à Thomas qui semble bien tendu ici.
Nos amis ont du mal à comprendre qu'un texte répond à un contexte.
Par exemple, Moise a reçu l'ordre d'imposer la circoncision , mais en lisant aujoird'hui le texte de cette Loi, allons nous penser que cette exigence concerne encore les chrétiens.. Evidemment non !
Pourquoi ?
Parce que le projet de Dieu a avancé dans le temps et que l'étape suivante n'exigeait plus cette pratique..
Vais-je donc vous brandir ce texte de Moise pour vous imposer la circoncision ?
Ca ne servirait à rien, n'est ce pas ?
Ensuite, de façon un peu enfantine, on nous cite des textes qui ont une construction analogue à celui de I jean 5:1 et on voudrait établir une règle absolue pour ce genre de construction grammaticale.
Quand je dis que I Jean 5:1 ne s'adresse qu'aux chrétiens devant naître de nouveau, mais qu'il y en a d'autres, je ne le fais pas à partir de la façon dont la phrase est construite. Ce n'est pas la forme du texte qui m'amène à cette conclusion.
Je suis allé rechercher mes arguments dans un autre livre de Jean, la Révélation, où il déclare au chapitre 21 qu'il a observé des humains qui se voyaient promettre par Dieu qu'ils deviendraient ses fils alors même qu'il venait tout juste d'obtenir la vie éternelle.
La leçon de tout cela est relativement simple.. Des humains, sur terre, plus tard, après que les frères du Christ auront tous été ressuscités au ciel 1000 ans plus tôt, deviendront seulement à ce moment là des fils de Dieu comme la promesse leur en est faite au verset 7.
Si donc ces humains, qui obtiennent la vie éternelle sur terre (Rev 21:3-4), ne deviennent fils de Dieu qu'à ce moment là ou un peu après, c'est qu'ils ne sont pas encore nés de Dieu au moment où les frères du Christ sont au ciel depuis déjà 1000 ans, et c'est qu'à minima il y a une différence de traitement entre les uns et les autres.
En effet les uns sont au ciel 1000 ans avant, et les autres ne reçoivent la vie éternelle que bien après, en devenant, à ce moment là seulement, des fils de Dieu aussi... Mais sur terre..
Mon second argument concerne Jean-Baptise. On nous dit que le texte de I Jean aurait une vocation intemporelle. Je dis non et je le prouve puisque Jean-Baptiste était indubitablement chrétien dans son cœur et que pourtant il n'est pas né de nouveau puisque Jésus a spécifié qu'il ne participerait pas au royaume de Dieu, héritage des "nés de nouveau".
Et enfin, les fidèles du passé n'ont pas pu avoir foi en Jésus alors que Dieu a forcément un beau projet pour eux.
Bref, cela démontre que I Jean 5 doit être compris dans son contexte et qu'il ne pouvait concerner que certains individus..
Ainsi, les autres textes cités par nos amis n'ont aucune valeur de preuve puisque ma démonstration ne repose pas sur la grammaire de I Jean 5 ou la construction du texte, mais sur son message..
Je déplore ce genre d'arguments un peu olé olé !!
Je laisse maintenant Thomas à ses contradictions et je pose un raisonnement.
Dieu fait-il les choses pour rien ? Je veux dire : y a t'il dans la façon dont Dieu a agi avec son peuple par le passé la trace d'un dessein, d'un projet ?
Ou alors a t'il organisé la nation d’Israël au petit bonheur la chance, en fonction du hasard, sans arrière pensée prophétique ?
Ceux qui connaissent la bible détiennent la réponse.. L'histoire d’Israël est remplie d'événements prophétiques.
Tous les livres prophétiques de l'AT ont parlé de Jésus et on peut même en conclure que la nation d’Israël a existé POUR Jésus..
Sans le projet lié à la venue de Jésus, la nation d’Israël n'aurait jamais existé.
Dans cette optique, n'est-il pas logique de penser que cette nation a été organisée pour constituer une image, en petit, du projet de Dieu pour l'humanité ?
On en a la démonstration dans l'étude du sanctuaire puis du temple voulu par Jéhovah.
Paul, dans sa lettre aux hébreux a compris ce saint secret puisqu'il a méticuleusement expliqué le rôle du temple dans le projet final de Dieu. J'entends par là que Paul a déchiffré les symbolismes du temple.
Par exemple, le Saint et le Très-saint étaient les deux pièces les plus sacrées du temple. Elles étaient séparées par un rideau. Or Paul a compris que le rideau représentait la chair de Jésus qui l’empêchait d'accéder aux cieux représentés par le très-saint.
Il a écrit :
- " Ainsi donc, frères, puisque nous avons de la hardiesse pour la voie d’accès au lieu saint par le sang de Jésus, [voie] qu’il a inaugurée pour nous comme un chemin nouveau et vivant à travers le rideau, c’est-à-dire sa chair "
Rappelons que le rideau était un obstacle, un élément qui empêchait les prêtres d'accéder et même de voir le Très-saint. Si donc il représente la chair de Jésus, cela signifie que cette chair faisait obstacle à ce que Jésus puisse accéder aux cieux. Jésus étant devenu à sa résurrection un esprit donnant la vie, l'obstacle de la chair avait disparu et le chemin était ainsi inauguré par le nouveau grand-prêtre.
Nous rejoignons l'explication de Paul qui a bien spécifié en I Cor 15 que la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, lequel est au ciel..
Mais notre propos n'est pas là, même si cette explication entre dans le cadre de notre discussion sur la résurrection.
Ce que je veux vous amener à considérer, sans a priori, calmement, avec l'humilité qui correspond à ce que doit être notre méditation spirituelle, c'est de vous interroger pour savoir s'il ne serait pas possible que la façon dont Dieu a organisé la nation d’Israël soit également prophétique.
En effet la nation était constituée de 12 tribus possédant la terre promise et d'une tribu de lévites, exclusivement occupée au service au temple..
Donc un groupe de prêtres d'un côté et des habitants de la terre promise, de l'autre côté...
Ce groupe de prêtre aaronique officiait dans le temple et notamment dans le Saint, pour tous, et le Très-saint, pour le grand-prêtre seulement.
Il est quand même curieux que certains chrétiens soient appelés pour devenir eux aussi des prêtres alors que l'usage du temple de Jérusalem n'était plus d'actualité pour les chrétiens !
Si donc des chrétiens doivent être des prêtres, c'est forcément en rapport avec le rôle de la prêtrise voulue par Dieu dans l’Israël selon la chair.. On comprendrait mal que Dieu ait choisi des religions païennes pour s'inspirer quand il a décidé de faire de certains chrétiens des prêtres . Rév 5:10.
Il n'a donc pu prendre exemple que sur la prêtrise de la nation d'Israel.
Or cette prêtrise travaillait pour des israélites qui n'étaient pas prêtres, les membres des 12 tribus constituant l'essentiel de la nation.
Cela nous amène à la conclusion suivante.
D'un côté 12 tribus et un groupe de prêtres. Le cadre : la terre promise répartie entre les 12 tribus, mais pas pour les prêtres qui n'auront que quelques villes réparties dans les 12 tribus et donc aucun territoire en tant que tel.
De l'autre côté des chrétiens achetés par Jésus pour devenir des prêtres chrétiens......
Il manque donc ce qui correspond aux 12 tribus, c'est à dire des chrétiens non prêtres qui vivront sur une terre, "promise elle aussi", mais tellement plus étendue.
voilà ce sur quoi que je vous invite à méditer..
Vous verrez, les indices sont multiples et les points communs entre les 2 prêtrises troublants.
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