Et bien moi oui je fais un peu le procès de la métaphysique en tant que Théorie de la connaissance. Car la métaphysique n'est pas la philosophie mais une philosophie. On pourrait dire un Matérialisme spiritualiste et dichotomique.Crisdean a écrit :La métaphysique pure, c'est de la masturbation intellectuelle sans ce lien et une excuse pour justifier toutes formes d'affirmations.
Attention, je ne fais pas de procès à la métaphysique, mais à son exploitation.
J'ai même suggèré de remplacer la métaphysique comme théorie de la connaissance par le concept de matérialisme intégral et universel, un mot pour décrire ce qui sous nos yeux, notre univers ambiant visible et invisible sans pour autant en comprendre toutes les tenants et aboutissants.
Le matérialisme universel c'est la chose observée et aussi la théorie qui prétend la saisir. C'est même un aspect de la condition humaine dans sa subsistance et son partage de la richesse, du savoir et de l'évolution des cultures. Mais bon il semble pour l'instant que le genre humain soit encore trop attaché à la métaphysique et son approche mystique de la réalité pour couper le cordon ombilical même chez les plus matérialistes ou athées.
Je diverge d'opinion. Un concept peut décrire un objet physique mais aussi un phénomène moins palpable, moins locale et défini comme l'évolution. L'évolution ( le fait de nature) est un phénomène réel et l'évolutionnisme ( ou darwinisme, biologie évolutive) en devient le concept, la théorisation, le fait de culture une "carte du pays". C'est ainsi qu'on met en relation l'objectivité et le subjectif, le monde ambiant et les concepts. Le créationnisme aussi est un concept qui prétend décrire et expliquer le fait de nature. Mais on se rend compte que cette théorisation est souvent en porte à faux avec certaines découvertes même si la tentation est grande de toujours y placer en aval de tout la divine touche.Crisdean a écrit :Une description du réel.
Seulement si on comprend bien qu'un concept reste un concept. Une création séma pour désigner une abstraction.
L'évolution, par exemple, n'existe pas en tant qu'objet. C'est un principe abstrait. Mais ce principe est lié avec des phénomènes observables et tangibles.
Ce que je demande, ce sont des liens clairs entre ces concepts et notre réalité
La conscience a un lieu. Elle est psychophysiologique et passe particulièrement par la cérébralité même si au fond c'est tout un courant électromagnétique qui part de la contraction cardiaque. Ce courant il.est venu des gamètes et non pas d'une électrification post natal. Ça prouve bien le lien entre l'atomique et l'anatomique. Ça circule vite une "âme".Crisdean a écrit :On voit bien ici la difficulté de communication quand on parle de concept. Ca illustre mon propos
La conscience n'est pas un lieu. Ce n'est pas un objet. Par contre, on a un objet dans lequel se passe des phénomènes physiques dont certains sont définis comme conscients etc.
Crisdean a écrit :La psychanalyse a rendu triviaux et prosaïques des phénomènes jusqu'alors mystérieux.
La mienne m'a fait comprendre que la relativité ( astrophysique) portait, aléatoirement ou probablement, la cérébralité ( la métaphysique). Difficile de mettre la métaphysique ou la cérébralité humaine comme étant le lieu d'origine et d' émergence du fait cosmologique.
