LE DÉLUGE SELON LA BIBLE ET LA SCIENCE

Science et religion ne sont plus considérées comme incompatibles. The Daily Telegraph, Londres, 26 mai 1999.
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Nickie

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LE DÉLUGE SELON LA BIBLE ET LA SCIENCE

Ecrit le 01 mars04, 13:49

Message par Nickie »

D'après un texte de: Gilles Bernier.

Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de toutes les continents. Toutefois, le récit de la Bible fournit des informationsencore raisonnables après un examen objectif et scientifique. En fait, le récit du déluge de la Genèse qui aurait été de portée mondiale est loin d'être un mythe pour certains scientifiques.

Il existe des classiques dans divers domaines. Voci quelques points forts d'une livre qui gagnerait à ne pas se perdre dans l'oubli, le tout suivi d'une réflexion sur le sujet.

Source: Whithcomb et Morris, Le monde qui a péri, Lausanne. Trad. de l'anglais Centre Biblique International, 1981. 184 pages. (Publié entre 1973-1979 sous le titre original The World That Perished, par Baker Book House Co).

Introduction: particularités du récit biblique du déluge

D'une part, le récit biblique du déluge se démarque des autres traditions, en ce que sa présentation concorde avec les traces réelles observables laissées sur la terre.

Mais en même temps, la Bible n'explique pas le déluge seulement par les données que nous connaissons aujourd'hui. Selon les auteurs, une analyse pertinente, consciencieuse et exégétique révèle certains domaines dans lesquels le surnaturel est évoqué.

. 1. Le plan de l'arche
. 2. Le rassemblement des animaux
. 3. La libération des eaux d'en haut
. 4. Le soulèvement des eaux océaniques par le fond
. 5. La formation de nos bassins océaniques et la formation de nos continent et des chaînes de montagnes

Nickie

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Ecrit le 01 mars04, 14:09

Message par Nickie »

1. Le plan de l'arche

Il y a des récits (traditions) d'un déluge majeur chez des peuples de tous les continents. Toutefois, le récit biblique fournit des informations encore raisonnable après un examen objectif, par exemple quant aux dimensions de l'arche.

Dans ce cas précis, au contraire de récits somme la tradition babylonienne selon laquelle l'arche aurait été un cube parfait, les dimensions bibliques concordent avec le but; être un navire de grande capacité de chargement fermé et stable avec de ponts et cellules dont le but est de flotter et dériver, sans voile et sans gouverne (Gnèse 6:15).

Une architecture navale raisonnable et adaptée au but

Christian Ramm (The Christian View, p. 230) cité par Whithcomb et Morris, mentionne: "un modèle a été construit par Peter Jansex de Hollande et des péniches danoises, appelées Fleuten, furent fabriquées avec l'arche pour modèle. Ces bateaux prouvèrent que l'arche offrait une plus grande capacité d'utilisation les vaisseaux aux flancs inclinés. Ils tenaient bien la mer et étaient pratiquement inchavirables" (p. 19).

Si Moise avait simplement récupéré une légende connue de son temps ou invente toute l'histoire, il aurait véhiculé des erreurs majeures, en matière d'architecture navale, par exemple.

Une capacité de chargement optimale

Avec "approximativement 137,2 m de long sur 22,9 m de large" (p. 20), L'arche a été le plus grand vaisseau de l'histoire maritime jusqu'à la fin du 19e siècle. Sa capacité de chargement, avec 1/3 de plus que les navires conventionnels, équivalant à "l'équivalent de 520 wagons de trains modernes" (p.23).

(Note: Le fait aussi que l'arche aient eu des ponts et des cellules est très concorrect avec la nécessité de solidifier une si grande structure en bois.)

2. Le rassemblement des animaux

Contrairement à certains auteurs chrétiens qui auraient tendance à faire des compromis sur le texte biblique, Whithcomb et Morris s'opposent à une telle optique qui remettraient en question l'inspiration du Livre. Le rassemblement des animaux aurait aussi été dirigé par Dieu, un peu comme aujourd'hui se font les migrations naturelles de plusieurs espèces.

Ils adoptent une approche systématique pour répondre aux objections. Par exemple, le problème apparent relatif à la grande terreur probable des animaux concentrés dans un navire fermé et balloté, augmenté des problèmes de nourriture et sanitaire est une objection courante. Bien sûr, la solution avancée est que le Dieu d'ordre qui a mené Noé à cette situation, l'a soutenu jusqu'au bout.

Les auteurs croient que les animaux n'ont pas obligatoirement eu à être nourris durant tout leur séjour dans l'arche et qu'ils ont très bien pu tomber de façon surnaturelle "dans un état d'hibernation ou d'estivage" pour les besoins du long séjour (p.33). Celà s'observe chez plusieurs espèces de façon naturelle aujourd'hui. De cette façon, les activités vitales (métabolisme) des animaux auraient été ralenties au minimum et d'autant la nécessité de soins.

Le problème apparent du nombre des espèces animales à sauver

L'une des objections majeures visant à classer le récit biblique parmi les faibles et bien sûr le nombre d'espèces animales à sauver.

En fait, la tendance moderne à classifier les espèces animales de façon très pointilleux a produit "plus d'espèces que celle (...) dans la Genèse" (p.23). Nul n'était besoin de sauver toutes les variantes d'une même espèce.

Aussi, il n'était pas requi que les animaux soient les plus grands. Par exemple, dans bien des cas, sinon tous, les animaux pouvaient être des juvéniles.

Nickie

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Ecrit le 01 mars04, 17:01

Message par Nickie »

3. La libération des eaux d'en haut

Selon la compréhension biblique de Whithcomb et Morris, les conditions atmosphériques auraient considérablement changé depuis la création. Ils reconnaissent que si toutes les eaux contenues dans les nuages tombaient sans interruption aujourd'hui, celà ne provoquerait pas un cataclysme mondial de l'ampleur du déluge biblique.

Mais quelles sont donc les différences auxquelles ils font référence?

Premièrement, les eaux d'en haut (Genèse 1:7) ne feraient pas référence aux nuages comme nous les connaissons aujourd'hui. Plusieurs indices bibliques parlent en ce sens. Ici, il ne s'agirait pas de l'évaporation mais d'une voûte stable en elle-même.

"Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessus de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et celà fut ainsi" (Genèse 1:7).

Une première lecture rapide nous fait penser naturellement aux nuages. Mais le texte peut tout aussi bien parler de deux vases non communiquants: "Il sépara".

Il ne pleuvait pas comme aujourd'hui sur la terre.

Un second texte de la Genèse explique ce phénomène relié à la croissance des végétaux:

".'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre (...) Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol" (Genèse 2:5-6)

Le verbe traduit ici par arroser peut tout autant se traduire irriguer. De même, le temps du verbe peut exprimer une action continue comme "arrosait", plutôt que arrosa à un moment donné.

Voici d'ailleurs comment la Traduction oecuménique de la Bible (TOB) a rendu ce texte:

"Le Seigneur Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre (...) mais un flux montait de la terre et irriguait toute la surface du sol."

La bible parlerait ainsi, à cette étape de l'histoire de la terre, d'un système équilibré qui ne connaissait pas la pluie.

Si le texte dit vrai, celà signifie que d'abondantes masses de vapeur qui entourraient la terre n'avaient pas encore donné des précipitations comme nous connaissons, mais au déluge, se seraient soudainement déversées d'une manière que celà ne s'est plus jamais produit.

"...en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent" (Genèse 7:11).

Les "écluses" (ou autre traduction "fenêtres") des cieux se sont ouvertes et l'eau est tombée durant quarante jours et quarante nuits selon le récit biblique. Pour les auteurs, celà décrirait ni plus ni moins que "l'effondrement d'une voûte formidable de vapeur trasparente qui n'a existé que durant la période antediluvienne". (p. 36).

Le système antediluvien (d'avant le déluge biblique) aurait-il donc été si radicalement différent de ce que nous connaissons au point de vue climatique?

Par exemple, outre Genèse 2:5-6 et 1:7, un troisième texte tiré cette fois de la deuxième grande section de la bible (le Nouveau Testament) nous précise qu'au temps de Noé, l'annonce prphétique qu'il fit à ses contemporains correspondait à quelque chose d'inconnu pour eux:

"C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi" (Hébreux 11:7)[

Quelles sont ces "choses qu'on ne voyait pas encore"? Mis en parallèle avec les autres textes bibliques examinés, il s'agirait fort probablement des précipitations comme nous les connaissons aujourd'hui.

Supposons un moment 1) que la terre était effectivement sous une forme d'effet de serre, exposée à un soleil voilé. en plus du fait 2) qu'une vapeur ou un flux s'étendant de la terre pour irriguer le sol et qu'il ne pleuvait pas au commencement, et considérant 3) que selon une épître du Nouveau Testament, Noé a annoncé des choses qu'on ne voyait pas encore (Hébreux 11:7). Existe-t-il d'autres indices bibliques pour étayer une telle interprétation?

Les auteurs font intervenir un quatrième texte, en celui de Genèse 8:11.

"Il n'y avait pas de grandes variations de climat dans les différentes parties de la terre, à cause de l'effet de serre produit par la voûte de vapeur. Ce ne fut qu'après que ces eaux se mirent à tomber sur le sol qu'il fut question de grands vents (8:11) ce qui impliquerait d'importantes différences de température entre les régions équatoriales et les régions polaires, et celà pour la première fois. Dans ces régions polaires, où les plantes et les animaux tropicaux étaient abondants autrefois, des masses énormes de neige et de glace commencèrent soudainement à s'accumuler" (p. 36-37).

(Note: Le texte biblique parle d'un vent sans référence à sa vélocité. On ne peut supposer la force des vents en fonction du but. Mais ne serait-ce pas l'origine d'une période de glaciation? Pour ce qui est des plantes tropicales, celà se vérifie relativement près de chez-nous dans les couches fossilifères du parc Miguasha et Gaspésie (Québec, Canada) où il y a un centre d'interprétation.)

Voici un cinquième (!) indice biblique additionnel en faveur de cette théorie selon laquelle 1) il n'avait jamais plu et 2) il n'y avait pas de grande variations de climat sur la surface de la terre est le suivant. L'apôtre Pierre, il y a près de 2000 ans, parlant du déluge, mentionne celà en des termes qui nous laissent pour le moins dans l'étonnement.

"... le monde (du grec kosmos) d'alors périt, submergé par l'eau;
mais, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. (2Pierre 3:6-7).


Sans aucun souci de la grammaire, il nous semble que seulement l'homme, la faune et la flore ont été touchés. Pourtant... monde kosmos fait référence à un ordre, une harmonie, un équilibre (ex. climatique, politique, planétaire). Que signifie dans le cas qui nous intéresse, l'expression "monde d'alors" mise en opposition à "les cieux et la terre d'à présent"? Que viennent faire "les cieux... d'à présent" si Pierre désire parler de l'humanité? Pour Whitcomb et Morris, celà fait sans doute référence hon seulement à l'organisation humaine ou aux écosystèmes antediluviens, mais tout autant aux deux systèmes climatiques espuissés jusqu'ici, séparés par le déluge.

Ainsi, les eaux se traouvant dans l'étendue atmosphérique selon l'ordre d'alors se seraient déversées sur la terre, croient Whitcomb et Morris, "... en une pluie universelle, qui ne devait jamais se répéter, pour rejoindre les océans terrestres pour la première fois" (p. 37). Il s'agit selon eux d'une intervention miraculeuse plutôt que d'un simple concours providentiel de forces naturelles.

Nickie

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Ecrit le 01 mars04, 17:11

Message par Nickie »

4. Le soulèvement des eaux océaniques par le fond

Étant donné la grande quantité de matériel, nous nous contenterons ici de dire que selon le texte de la Genèse, les eaux ne sont pas seulement venues d'en heut, mais aussi d'en dessous. Nous suggérons aussi la lecture de ce commentaire intéressant sur le texte de Genèse 7:11 "... toutes les sources du grand abîme jaillirent, [/i]les écluses des cieux s'ouvrirent". Au sujet des sources du grand abîme, un lecteur y a vu une possiblité intéressante que nous prenons la liberté de citer intégralement ici:

Or, si les astrophysiciens pensent que des comètes ont apporté l'eau constituant les océans actuels, la plupart des vulcanologues (commes les feu époux Kraft) avancent que l'eau actuelle aurait été alimentée par le dégazage des volcans. La première atmosphère terrestre aurait été saturée de vapeur d'eau par les volcans, avant de se condenser en pluies interminables. D'ailleurs, si Genèse 1 parle des "eaux" et de "l'abîme" (tehom = océan primitif) avant l'ordre "que la lumière soit!" ... ce n'est pas un hasard = = selon la cosmologie moderne, très tôt serait apparu l'hydrogène (eau = H 2 O) qui constitue même aujourd'hui 75% des mlécules de l'Univers (1).[/i]

Encore ici, une fable ou un mythe auraient-ils nécessité un tel détail? Il aurait suffit de parler d'une pluie abondante.

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