P R E M I È R E É T A P E
Nous avons admis que nous étions impuissants face aux effets de notre séparation d'avec Dieu - que nous avions perdu la maîtrise de nos vies.
Pour comprendre la Première Étape
Quand nous étions jeunes, nous étions parfois chatouillés par des plus grands que nous. Vouvent, ils nous chatouillaient tellement que nous perdions tout contrôle. Nous suffoquions et criions d'arrêter, et nous hurlions: "J'abandonne, arrêtez, s'il vous plaît." Ils arrêtaient parfois quand nous criions et parfois ils n'arrêtaient que lorsqu'un plus grand venait à notre secours.
La Première Étape ressemble à cet épisode de notre enfance. Notre vie et notre comportement sont comme ce cruel chatouilleur qui inflige douleur et malaise. Nous en sommes la cause. Nous avons pris le contrôle pour nous protéger nous-mêmes et le résultat a souvent été le chaos. Et maintenant, nous ne voulons pas perdre le contrôle et nous libérer du tourment. Dans la Première Étape, nous admettons que nous ne pouvons plus le supporter. Nous supplions de nous soulager. Nous crions: "Je cède."
Mise en oeuvre de la Prmière Étape
La Première Étape est une bonne occasion de faire face à la réalité et d'admettre que la vie ne fonctionne pas quand nous essayons de la diriger. Nous avouons notre impuissance et nous cessons de prétendre nous mener.
Préparation à la Première Étape
Nous nous préparons en nous rendant compte que la Première Étape est le premier pas d'un voyage spirituel vers l'intégrité. Cette Étape est une arrêt. Elle met fin à nos efforts et nous permet d'abandonner.
Prière pour la Première Étape
Aujourd'hui, je demande de l'aide pour ma recouvrance. Je me sens un peu perdu et je ne suis aucunement sûr de moi. La dénégation m'a empêché de voir combien je suis impuissant et combien ma vie est devenue ingouvernable. J'ai besoin d'apprendre et de me rappeler que je ne peux pas diriger ma vie ou la vie des autres. J'ai également besoin de me rappeler que la meilleure chose que je puisse faire maintenant, c'est de lâcher prise. Je choisis de lâcher prise - j'admets que je suis impuissant et que j'ai perdu la maîtrise de ma vie.
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Souvent, notre passé trouble nous a éloignés de Dieu et de nous-mêmes. Notre vie est remplie de comportements désagréables et d'émotions accablantes.
On peut nous avoir enseigné que nous n'avons qu'à accepter le Christ comme notre Seigneur et Sauveur pour que notre vie soit pleine et satisfaisante. Il se peut que nous nous soyons fiés à cet enseignement pour préparer l'au-delà. Notre proclamation que "Je suis né de nouveau; tout le passé est effacé; je suis une nouvelle créature; le Christ m'a totalement changé" est vraie. Nos esprits renaissent, mais comme nous avons toute une vie d'habitudes et de blessures, il nous faut plus que le salut. Nous avons besoin de transformation - le dur travail de changement. Donner une valeur supraspirituelle au travail initial du salut peut nous faire renier la condition véritalble de notre vie.
Le fait que nous ressentions encore du chagrin au sujet de notre passé n'est pas un signe d'une relation è Dieu qui n'a pas réussi. La présence de ce chagrin ne dinimue pas l'influence du salut dans notre vie. Cest simplement un signal qu'il nous faut commencer un processus de guérison en suivant chaque jour les Étapes avec l'aide de Dieu. Avec le temps, Dieu apportera la guérison et fera les chagements nécessaires dans notre vie. Admettre la souffrance et les problèmes peut sembler en contradiction avec la ferme affirmation du salut, mais il n'en est rien. La Bible est pleine de récits d'hommes et de femmes qui ont lutté sans cesse pour dominer des égarements passés et vaincre les nombreuses tentations de la vie.
L'apôtre Paul, dans son épître aux Romains, décrit son impuissance et l'impossibilité de diriger sa vie. Il décrit son comportement de pécheur comme étant une preuve de sa séparation d'avec Dieu (Rm7,14). Et cependant, cet aveu ne vient pas à l'encontre de son engagement envers la volonté de Dieu. Sans connaître en détail les antécédents de Paul, nous pouvons seulement supposer, en nous basant sur ses commentaires, que sa volonté propre lui créait des problèmes. La volonté de Paul entrait en conflit avec la volonté de Dieu. À cause de nos antécédents, nous fonctionnons de façon fort semblable à Paul, en laissant notre volonté propre agir contre nous.
Nous continuons à déterminer notre valeur et notre estime de soi par ce que nous faisons et par ce que les autres pensent de nous, et non par ce que nous sommes dans le Christ. Dans une rétrospective sur notre passé, nous pouvons continuer à nous considérer comme des perdants. Nous pouvons nous conditionner à l'échec. Notre piètre estime de
nous-mêmes nous empêche d'être des gagnants et devient cause de stress extrême et d'anxiété.
Lorsque nous sommes aux prises avec nous-mêmes et que nous nous rendons compte que toute notre vie est une course effrénée, nous sommes prêts pour la Première Étape. Nous n'avons pas d'autre choix que d'admettre que nous sommes impuissants et que notre vie est devenue ingouvernable. Lorsque nous commençons à reconnaître la gravité de notre condition, il importe de rechercher de l'aide pour arrêter notre course folle.
(...) il est difficile de nous abandonner et d'avoir confiance que les choses s'amélioreront. Nous pouvons éprouver confusion, sommenolence, tristesse, insomnie ou remords. Ce sont là des réactions normales aux rudes luttes internes par lesquelles nous passons. Il importe de nous rappeler que la capitulation requiert une grande énergie mentale et émotionnelle ainsi qu'une ferme détermination. Ne cédez pas. Une nouvelle vie de liberté vous attend.
À suivre, consultons les écritures!
PREMIÈRE ÉTAPE SPIRITUELLE
- Nickie
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PREMIÈRE ÉTAPE SPIRITUELLE
Ecrit le 14 mars04, 17:25
Modifié en dernier par Nickie le 14 mars04, 18:20, modifié 1 fois.
- Nickie
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Ecrit le 14 mars04, 17:50

Dans la Première Étape, nous affrontons la réalité de notre vie. Pour la première fois peut-être, nous admettons enfin la défaite et nous reconnaissons que nous avons besoin d'aide.
En examinant la Première Étape, nous voyons qu'elle est formée de deux parties. La première partie est l'aveu que certains de nos traits personnels sont marqués par l'absession. Ces traits se manifestent dans la façon que nous essayons de manipuler les occupations de notre vie pour soulager le chagrin de notre séparation d'avec Dieu. Nous sommes en proie à un processus de dépendance qui nous a rendus impuissants quant à notre comportement. La seconde partie est l'admission que notre vie a été et continuera à être ingouvernable si nous persistons à vivre selon notre propre volonté.
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Je me suis épuisé en gémissements, chaque nuit, je baigne ma couche; de mes larmes j'arrose mon lit, mon oeil est rongé de pleurs. (Ps6:7-8)
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Quand nous nous écartons du dessein de Dieu sur nous, le désespoir, le chaos et le désordre que nous ressentons peuvent être cause de malaises physiques qui peuvent dégénérer en maladie grave.
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Nous nous sommes habitués à prendre pleine responsabilité de tout ce qui survient dans notre vie et aussi dans la vie des autres. Certains parmi nous se donnent comme rôle d'être hautement responsables, alors que d'autres reculent et deviennent tout à fait irresponsables.
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Je prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et postérité vous viviez, aimant Yahvé ton Dieu, écoutant sa voix, t'attachant à lui. (Dt30:19-20).
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Nous choisissons la vie quand nous sommes disposés à nous regarder et à regarder notre vie en toute honnêteté, et à demander l'aide dont nous avons besoin pour que commence notre guérison.*
*Suggestion utile: Lire la méditation sur Dt30:19-20, p.5, Meditations for The Twelve Steps - A Spiritual Journey (Californie, CA:RPI Publishing Inc., 1993).
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Lorsque nous commençons à accepter la réalité de notre condition, nous nous tournons naturellement vers les autres pour obtenir des réponses. Nous nous sentons comme de timides débutants spirituels et nous nous demandons pourquoi la qualité de vie que nous recherchons nous a échappé. Des amis peuvent nous dire: "Lis ta Bible", "Prie à cette intention". Quelques-uns peuvent nous suggérer de parler à notre curé ou pasteur. Quel que soit le nombre de moyens extérieurs que nous employions, il n'y aura pour nous audun soulagement jusqu'à ce que nous reconnaissions nous-mêmes notre impuissance. C'est seulement alors que nous verrons que la Première Étape est pour nous le moyen d'en sortir.
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Si quelqu'un s'imagine connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faut connaître. (1Co8:2)
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Nous convaincre que notre vie se déroule normalement est une sorte de point de vue négatif qui nous empêche de voir notre condition telle qu'elle est en réalité.
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Les caractéristiques, les habitudes et les comportements nuisibles font partie de nous. Ce sont des réactions inconscientes aux tensions de la vie. À mesure que nous remarquons l'émergence de comportements et de réactions contradictoires, nous pouvons admettre notre impuissance et rechercher l'aide de Dieu.
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Ce jour-lè,... ils l'emmènent... dans la barque. Survient alors une forte bourrasque, et les vagues se jetaient dans la barque... Jésus... dormant sur le coussin. Les disciples lui disent: "...tu ne te soucies pas de ce que nous périssons?" Il... dit à la mer: "Silence! Tais-toi!" Et le vent tomba et il se fit un grand calme. Puis il dit à ses disciples: "Pourquoi avez-vous peur ainsi? Comment n'avez-vous pas de foi?" (Mc4:35-40)
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Le manque de confiance et la crainte de l'inconnu contribuent à notre sentiment d'impuisance.
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À suivre, la seconde partie de la Première Étape: admettre que notre vie est devenue ingouvernable!
- Nickie
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Ecrit le 14 mars04, 18:19

* Suggestion utile: Lire "The Beatitudes", p. 61, Prayers for àthe Twelve Steps - A Spiritual journey (Californie, DA:RPI Publishing Inc., 1993).
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Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, pour qu'il porte encore plus de fruit. (Jn15:1,2)
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Nous rendre compte que nous avons des comportements stériles qui font tort à notre santé nous aide à comprendre comment et pourquoi notre vie est devenue igouvernable.
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On peut commencer à guérir d'une maladie physique qu'après avoir reconnu sa présence. De même, la guérison spirituelle de notre comportement obsédant ou compulsif commence lorsque nous reconnaissons que ce comportement constitue un problème. En Marc 10:51, il était évident pour les autres que Bartimée était aveugle. Cependant, il demanda ouvertement au Christ de guérir sa cécité. Tant que nous ne nous serons pas rendu compte de cette vérité, notre marche vers la recouvrance sera entravée. Notre guérison commence quand nous sommes disposés à reconnaître nos problèmes.
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Rentrant alors en lui-même, il se dit: "Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim!" (Lc15:17)
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Quand nous voyons réellement la réalité de notre vie et que nous reconnaissons que nous avons besoin d'aide, nous invitons notre Seigneur dans notre vie; alors le processus de guérison commence.
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Bien qu'on soit porté à le croire, les ajustements extérieurs ne peuvent pas corriger des problèmes intérieurs. La guérison extraordinnaire demande que nous cessions de croire que nous pouvons guérir notre vie en modifiant notre environnement. Notre volonté de suivre les Étapes nous permettra de commencer notre véritable guérison, laquelle débute à l'intérieur de nous.
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Car je sais que nul bien n'habite en moi, je veux dire dans ma chair; en effet, vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l'accomplir; puisque je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas. Or si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui accomplis l'action, mais le péché qui habite en moi. (Rm7:18-20).
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Si sincères que soient nos intentions, nous ommes souvent impuissants à changer nos comportements.
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À mesure que notre foi grandit, nous prenons conscience que nous ne sommes pas seuls. Notre Seigneur a dit qu'Il ne nous laisserait pas sans réconfort, car Il a envoyé son Esprit Saint. Peu à peu, nous parviendrons à reconnaître Sa présence constante. Pour le moment, chaque jour est une nouvelle occasion d'admettre notre impuissance et l'impossibilité où nous sommes de diriger les gens, les événements et les choses de notre vie.
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Mais il m'a déclaré: "Ma grâce te suffit: car la puissance se déploie dans la faiblesse." C'est donc de grand coeur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ. C'est pourquoi je me complais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les détresses, dans les persécutions et les angoisses endurées pour le Christ; car, lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort. (2Co12:9-10)
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Quand nous cessons de lutter pour contrôler et que nous remettons notre vie dans les mains de Dieu, nous trouvons que sa force suffit pour combler tous nos besoins.*
* Suggestion utile: Lire la note sur la recouvrance en 2 Co 11:30 et 12:1-10, p. 1295, Life recovery Bible (Wheaton, IL: Tyndale House, 1992).
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Lorsque nous entamerons notre cheminement enrecouvrance en suivant les Douze Étapes, des vérités anciennes emprunteront de nouvelles significations. Nous verrons ce que nous voulons dire en affirmant que nous ne pouvons jamais être séparés de l'amour de Dieu. Notre foi en Dieu et notre foi naissante en nous-mêmes et dans les autres nous soutiendront desn les Étapes suivantes. Cette foi servira à nous renforcer quand nous éprouverons les peines et les souffrances inévitables que nous causera notre examen personnel minutieux. C'est notre seule manière d'en sortir - notre seule voie vers une vie nouvelle dans le Christ. Pour le moment, il nous suffit de fixer notre attention sur notre impuissance.
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Qui se fie à son propre sens est un sot, qui chemine avec sagesse sera sauf. (Pr28:26)
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Nous ne pouvons pas nous fier à notre seule volonté; nous devons nous fier aussi à la force de Dieu à l'oeuvre en nous.
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D'après les DOUZE ÉTAPES enrichies par des VERSETS BIBLIQUES, SCIENCES et CULTURE
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