Synode de Sochaux (17 - 20 mai 2007)

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lutherien et réformée

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Synode de Sochaux (17 - 20 mai 2007)

Ecrit le 13 sept.07, 08:00

Message par lutherien et réformée »

VŒU N° 1

Le Synode général de l’Église Évangélique Luthérienne de France réuni à Sochaux du 18 au 20 mai 2007 demande au Conseil exécutif de l’Église Évangélique Luthérienne de France de nommer une personne chargée de participer à la préparation des stages de formation des proposants en collaboration avec l’Église Réformée de France, et de relancer des rencontres dans le cadre de la CPLR (Communion Protestante Luthéro-Réformée) entre les pasteurs en formation initiale.

Adopté par 28 voix.

VŒU N° 2
Le Synode général de l’Église Évangélique Luthérienne de France réuni à Sochaux du 18 au 20 mai 2007 demande à l’ANELF (Alliance Nationale des Églises Luthériennes de France) d’ouvrir un chantier pour le renouvellement de la liturgie des Églises luthériennes en France, pour les dimanches et fêtes et de mener une réflexion pour la refonte de la liste des péricopes bibliques dominicales dans le cadre de nos relations œcuméniques
Adopté par 28 voix, 1 abstention.
- Historique

La démarche présentée dans ce rapport au Synode général de l’Église évangélique luthérienne de France et au Synode national de l’Église réformée de France, réunis conjointement à Sochaux en mai 2007, veut répondre aux demandes formulées :

- par le Synode national de l’ERF réuni à Soissons en 2001 qui a réaffirmé « son désir de rendre sans cesse plus visible la communion ecclésiale qui unit les Églises luthériennes et réformées signataires de la Concorde de Leueunberg » et a invité « le Conseil national en lien avec les comités directeurs des autres Églises membres du CPLR à s’engager sur des voies qui pourraient conduire, à terme, à l’unité des Églises luthériennes et réformées en France » (Décision 34).

- et par le Synode général de l’EELF réuni à Bourg-la-Reine en 2003 qui a demandé « au Conseil exécutif et aux deux Conseils synodaux d’encourager toute forme de rapprochement et de collaboration avec l’Église réformée de France tant au plan local ou régional que national » (Vœu n° 2),

Cette même année, différents synodes régionaux se sont réjouis de cette volonté de rapprochement en la soutenant et en l’encourageant par des vœux (Vœu n° 5 Synode régional PCAC-Avignon …).



Lors de la session commune de janvier 2004, le Conseil national de l’ERF et le Conseil exécutif de l’EELF ont nommé une commission ad hoc chargée « de faire des propositions en vue d’une meilleure collaboration, d’une utilisation plus rationnelle des nos moyens respectifs et d’une plus grande visibilité de notre communion et de notre engagement au service de l’Evangile ».

Ils ont également publié, à cette occasion, un communiqué commun « Pour une communion plus visible entre l’Église réformée de France et l’Église évangélique luthérienne de France » dans lequel ils affirmaient « qu’il y avait sans doute aujourd’hui un " kairos" à saisir » (…) pour avancer sur la voie d’une communion plus visible des Églises ».



La commission ad hoc a présenté son rapport à la session commune des comités directeurs de février 2005. Ce document a été transmis en annexe (annexe 7) et approuvé avec le rapport de gestion du Conseil national au Synode national d’Aix-en-Provence en mai 2005 (Décision 13). Il a été communiqué aux membres du Synode général des 18-19 juin 2005 à Paris (Saint-Jean) pour discussion lors du rapport du Conseil exécutif.

Il comportait un large inventaire de ce qui se fait déjà entre les Églises, recommandait la réalisation d’une plaquette pour une meilleure connaissance mutuelle, suggérait la tenue de synodes communs, la désignation de délégations uniques auprès des organismes nationaux ou internationaux et un meilleur partage des différents services ; il appelait également une réflexion sur le rôles des ministres et suggérait enfin la mise en place d’une équipe chargée d’étudier un modèle d’union institutionnelle entre les deux Églises.
Vers une Église protestante unie de France

L’originalité du projet consiste à créer une nouvelle Union nationale qui viendra se substituer aux deux Unions existantes et regroupera des régions confessionnelles.

w Au niveau local et régional : le maintien des structures actuelles

Les structures actuelles des paroisses et des Églises locales (qui demeureront liées à une tradition luthérienne ou réformée) ainsi que celles des consistoires, des circonscriptions régionales et des régions ecclésiastiques seront maintenues sans modification. Ces lieux d’Église, qui participent au système presbytérien-synodal, continueront à fonctionner en se référant aux dispositions les concernant de la Constitution de l’EELF ou de la Discipline de l’ERF. Les Synodes régionaux seront composés comme ils le sont aujourd’hui. Ils désigneront leurs instances de gouvernement et assumeront les responsabilités qui sont les leurs.

w Au niveau national : une structure institutionnelle unique

Les organisations locale et régionale demeurant inchangées, il convient en revanche de mettre en place, au niveau national, une structure institutionnelle unique à laquelle adhèreront les associations cultuelles luthériennes et réformées. Le Synode « général/national » sera composé des délégués désignés par les synodes régionaux luthériens et réformés, selon des proportions à définir qui respectent la minorité. Ce Synode aura la charge de gouverner l’Église comme le prévoit actuellement l’article 15§3 de la Constitution de l’EELF et l’article 35§1 de la Discipline de l’ERF. Il élira son comité directeur, les commissions synodales et les équipes responsables devant lui.

Il appartiendra également au Synode « général/national » de se doter d’un règlement intérieur. Afin de respecter les spécificités de nos deux Églises et la richesse de la diversité de nos traditions dans des domaines particuliers, par exemple l’ecclésiologie, la liturgie…, des clauses règlementaires devront permettre à chaque confession de se prononcer séparément sur ces sujets et de maintenir ou de modifier les dispositions en vigueur qui leur sont propres.

w Un rôle commun pour les ministres et une Commission des ministères unique

S’il ne peut être question de remettre en cause le principe selon lequel aucun ministre ne peut être imposé à une Église locale et aucune Église locale ne peut être imposée à un ministre, la mise en place d’un rôle commun mentionnant l’inscription de chaque ministre dans une « section » confessionnelle, va de pair avec la constitution d’une Église unie. Une seule Commission des ministères, composée de luthériens et de réformés, sera habilitée à agréer les ministres de la nouvelle Union au nom du Synode « général/national ». Les attributions précises de cette Commission (suivi des candidats en vue de leur admission, accompagnement des ministres tout au long de leur ministère…) devront faire l’objet d’une réflexion plus large au sein de l’Église.

lutherien et réformée

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le protestantism€

Ecrit le 13 sept.07, 08:01

Message par lutherien et réformée »

En adoptant le projet de résolution joint à ce rapport, le Synode général de l’EELF et le Synode national de l’ERF engageront nos deux Églises sur le chemin de l’unité institutionnelle à la suite de plusieurs Églises protestantes, en France, en Europe et dans le monde. Il s’agit bien sûr de réunir nos forces et nos moyens, humains et matériels, de « petites Églises » et de continuer à faire toujours davantage ensemble ce que nous faisions encore séparément. Notre grande proximité théologique et notre pleine communion manifestée par notre adhésion à la Concorde de Leuenberg et notre participation active à la Communion des Églises protestantes en Europe, nous invitent à cette démarche d’unité visible. Elle favorisera la prise en compte, dans notre société, du protestantisme « historique » et de ses convictions. Mais en premier lieu, l’unité que nous recherchons veut s’inscrire dans la fidélité à la vocation que Jésus-Christ adresse à son Église. C’est pour mieux annoncer l’Évangile que nous désirons partager nos richesses spirituelles et mettre en commun les dons que nous avons reçus. Si nous osons cet acte, paisiblement et joyeusement, notre témoignage pourrait bien en être profondément renouvelé

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