Crovax a écrit :La physique quantique défénd l'idée d'un rapport dialectique entre l'observateur et l'observé ; lorsque l'un des deux change, l'autre change aussi
En caricaturant un peu

à la manière de Xénophane.
"Si les bœufs et les lions avaient des mains et pouvaient peindre comme le font les hommes, ils donneraient aux Dieux qu'ils dessineraient des corps tout pareils aux leurs, les chevaux les mettant sous la figure de chevaux, les bœufs sous la figure de bœufs."
Crovax a écrit :Dans le cadre d'une observation classique (par exemple lorsque j'observe un stylo), nous pouvons toujours postuler qu'il existe une certaine "réalité objective" qui sous-tendrait nos perceptions (ce que je ne crois pas).
Pourtant l’idée objective n’est elle pas propre au contenu et ce contenu lui-même n’est il pas réalisable grâce à une inspection de l’esprit acquis au préalable de façon empirique ?
Crovax a écrit :mais pour "Dieu", qui est un objet de la pensée pure (comme dirait Kant), il est évident que sa représentation n'est fonction que de la personne que nous sommes.
Tout a fait d’accord avec toi notre conception ne peuvent être que le produit de la condition humaine ce qui explique l’aboutissant à un Être personnel et non impersonnel (ce qui serait ,pour ma part, plus probable.)
Crovax a écrit : rendre un culte à Dieu est une façon subtile de se rendre culte à soi-même
Feuerbach l’explique dans "l’Essence du Christianisme" Pour lui la religion de l’homme est le dogme qui permet la relation de l’homme avec son essence (Dieu).La religion provoque la scission de l’homme et de son essence puis la tamise pour en garder la substance la plus pure et la transforme en un être divin.
Ainsi l’homme, sans se savoir en présence de son essence, se retrouve face à son Dieu comme opposé à lui : Dieu homme
Puissant impuissant
Infini fini
Parfait imparfait
Eternel temporel
Saint pécheur
Comme on peut le voire ci-dessus le Dieu religieux n’est rien d’autre qu’une expression de l’essence humaine métamorphosée et objectivée dans un Être divin dans lequel toutes les qualités de l’humanité sont réunies sachant que ses qualités sont posées sans aucunes limites.. Le mystère de la plénitude divine inépuisable des déterminations divines n’est donc rien d’autre que l’essence humaine en tant qu’elle est infiniment variée,infiniment déterminable mais aussi pour cette raison précisément , en tant qu’être sensible. C’est seulement dans la sensibilité, dans l’espace et le temps qu’à sa place un être infini, réellement infini, riche en détermination.
On peut aussi comparer Dieu à l’entendement.
Dieu,tout comme la raison est omniprésent, incorruptible, infigurable et immatériel,on ne peut ni les voir, ni les entendre, ni les sentir.
Dieu serait en plus d'une essence objectivée la raison qui s’affirme, la raison perdue dans un monologue,la raison qui se prend pour objet.