Possédons-nous les manuscrits autographes de la Bible ?

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Claude Phaneuf

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Possédons-nous les manuscrits autographes de la Bible ?

Ecrit le 05 juil.04, 05:05

Message par Claude Phaneuf »

Les Écritures originales, ou autographes, telles qu’elles sortirent des mains de leurs auteurs, ne sont plus en notre possession. Nous en possédons seulement des copies, en grand nombre, que l’on peut étudier. Ceci est vrai à la fois pour l’ancien Testament hébreu et le Nouveau Testament grec. L’absence des originaux ne doit pas nous surprendre car, s’ils existaient encore, on ne manquerait pas de les vénérer plutôt que leur Auteur, et l’on honorerait davantage le support matériel des manuscrits que leur contenu. La tendance humaine à la superstition est bien connue !

Le problème de tout document reproduit à la main est qu’il comporte des erreurs. La plupart des variantes, dans les copies de manuscrits, appartiennent à l’une de ces sept catégories :

1. Les scribes ont omis de répéter une lettre ou un mot (haplographie).

2. Les scribes ont répété ce qui n’aurait dû être écrit qu’une seule fois (dittographie).

3. Les scribes ont inclus dans le manuscrit quelque chose qui se trouvait dans un autre passage, similaire, ou dans un autre manuscrit, ajoutant ainsi au texte original.

4. Les scribes ont omis un passage situé entre des mots identiques.

5. Les scribes ont omis une ligne.

6. Les scribes ont confondu des lettres qui se ressemblaient.

7. Les scribes ont inséré des notes marginales dans le texte.

La découverte du texte correct exige une méthode d’élimination de ces erreurs, une méthode appelée critique textuelle. Tout traducteur de la Bible se doit de la pratiquer s’il veut obtenir un texte biblique fiable !

Le texte de l'Ancien Testament

Le texte hébreu de l’Ancien Testament figure dans des manuscrits datant d’une période située entre le troisième siècle avant notre ère et le douzième siècle de notre ère. Il existe aussi des versions anciennes en araméen, grec, latin et syriaque.

1. Le texte massorétique

Jusqu’au vingtième siècle, nous ne connaissions qu’une seule tradition principale de textes hébreux, portant le nom de Massorètes, des Juifs responsables de la préservation de l’Ancien Testament dans une période allant de l’an 500 à 1000 de notre ère. On en vint à connaître ce texte sous le nom de texte massorétique.

Les Massorètes prenaient grand soin du texte par toutes sortes de procédures pour détecter et éliminer les variantes. Ils comptaient le nombre de lettres et de mots dans chaque livre, vérifiant ceux qui devaient se trouver au centre. Ils prenaient note des particularités orthographiques, aussi bien que mots particuliers et des phrases particulières. C’est ainsi qu’ils se gardaient des erreurs de transcription du texte.

2. Les manuscrits de la Mer Morte

Avec la découverte des rouleaux de la Mer Morte en 1947, on mit à jour des manuscrits antérieurs de mille ans à ceux conservés par les Massorètes. Il ne manqua pas à l’époque d’érudits ou pseudo-érudits pour annoncer au monde entier que ces nouvelles découvertes allaient discréditer la validité du texte massorétique.

Pourtant, en dépit de quelques variations, de nombreux savants ont jugé que les rouleaux de la Mer Morte conservaient l’intégrité du texte massorétique. Ces manuscrits constituent en fait un témoin indépendant essentiel de sa fiabilité et de la fidélité avec laquelle s’était effectuée la copie pendant le millénaire pour lequel nous ne disposions d’aucun manuscrit.

3. Le Pentateuque samaritain

Le Pentateuque samaritain est une ancienne édition des cinq premiers livre de Moïse écrits en hébreu. Ses divergences avec le texte massorétique à plusieurs endroits l’ont fait apprécier de ceux qui contestent l’intégrité du texte traditionnel. Il convient cependant de faire très attention dans l’emploi du Pentateuque samaritain pour corriger le texte massorétique, car il est certain que les scribes samaritains ont changé le texte du Pentateuque en fonction de leurs propres intérêts historiques et théologiques. Ce texte contient aussi des erreurs qui résultent clairement d’une incompréhension de la grammaire et de la syntaxe.

D’autre part, il n’existe aucune preuve pour dire que les Samaritains aient jamais disposé d’un ensemble de scribes qualifiés, comme en avaient les Juifs. Ils ne collationnaient pas non plus leurs manuscrits correctement et ne faisaient pas preuve d’une connaissance sérieuse des écrits. Leurs ajouts et leur négligence envers le texte font qu’il est périlleux de s’appuyer sur leur version.

4. La version des Septante

En dehors de l’hébreu, il existe un bon nombre de versions de l’Ancien Testament rédigées en grec, en latin et en syriaque, ainsi que des paraphrases en araméen. Celles-ci datent généralement de l’ère chrétienne, mais l’une d’entre elles, la version des Septante (ou LXX), la précède puisque sa rédaction avait commencé dans la première moitié du troisième siècle avant notre ère. Il s’agissait du projet, pendant une longue période, de traduire la Bible hébraïque en grec à l’intention des Juifs parlant cette langue.


La traduction des Septante semble souvent s’être appuyée sur un texte hébreu différent du texte massorétique. Elle ressemble parfois au Pentateuque samaritain, mais s’en éloigne fréquemment. Le problème, pour pouvoir identifier le texte hébreu d’origine, consiste en l’inégalité et même l’excentricité de la traduction.

À certains moments, elle n’est guère plus que du grec hébraïsé, alors qu’à d’autres moments il s’agit d’une paraphrase libre. Les traducteurs de la version des Septante ont changé le texte pour des raisons théologiques. Ils ont donné des interprétations plutôt que de s’en tenir à une traduction, rétablissant certaines caractéristiques jugées incorrectes dans le texte hébreu et se livrant à diverses conjectures. Il est donc bon d’être très prudent dans l’approche de cette traduction, si l’on veut s’en servir pour corriger le texte massorétique.

Dans la recherche d’un texte de référence pour traduire l’Ancien Testament, le plus sage est de s’en tenir à la version massorétique et d’utiliser les autres matériaux comme éléments de comparaison et non comme points de départ pour effectuer des changements.

Le texte du Nouveau Testament

On trouve plus de cinq mille manuscrits grecs du texte du Nouveau Testament, en entier ou en partie. Il s’agit de traductions de toutes sortes qui datent des premiers siècles, de livres de lectures bibliques à l’usage de l’Église primitive et de nombreuses citations des Pères de l’Église. Ces sources pour déterminer le texte du Nouveau Testament vont du second au seizième siècles de notre ère.

En ce qui concerne les manuscrits du Nouveau Testament, le problème est qu’il n’y en a pas deux qui soient exactement identiques. Chaque manuscrit comporte ses propres bizarreries. En tout, il existe des centaines de milliers de variantes.

Ne nous alarmons pas trop vite, cependant, car on s’aperçoit facilement que la plupart de ces variantes sont clairement des erreurs de scribe, plutôt que faisant partie du texte véritable du Nouveau Testament.

Il demeure cependant une controverse en ce qui concerne une petite partie du texte : pas plus de trois pour cent, selon certains, alors que d’autres parlent plutôt en termes de sept à huit pour cent. La question qui se pose est de savoir comment reconnaître le texte correct dans les domaines où il y a désaccord. On dénombre cinq approches principales.

1. Suivre le « Texte Reçu »

Le « Texte Reçu », ou Textus Receptus, est un titre donné au texte du Nouveau Testament grec publié par les frères Elzévirs en 1633. Ils l’intitulèrent ainsi pour faire valoir que leur version grecque était celle qui bénéficiait généralement de l’acceptation des érudits de leur époque. En Angleterre, on attribua un titre semblable au texte publié par Stephens (= Étienne) en 1550. Les frères Elzévirs voulaient seulement signifier par ce titre que les érudits de l’époque acceptaient ce texte. Ces hommes le recevaient, et non pas Dieu ou l’antiquité ou quoi que ce soit d’autre. La conservation de ce titre et l’aura qui l’accompagne en font l’un des plus grands succès de tous les temps en matière de publicité d’éditeur.

Le « Texte Reçu » est fondamentalement le texte compilé par Érasme en 1516. L’humaniste le créa en comparant six manuscrits, en le vérifiant et le modifiant en référence à la version Vulgate en latin. Cette dernière lui servit aussi pour construire une petite partie du texte pour laquelle il ne disposait d’aucun manuscrit grec.

Suivre servilement le « Texte Reçu » revient à accepter l’idée que les décisions d’Érasme étaient correctes, même si la majorité des manuscrits, y compris les plus anciens, sont en désaccord avec lui. C’est vouloir à tout prix suivre le texte qu’il tira du latin, même si aucun écrit en grec ne vient lui donner sa caution. Suivre ainsi le Texte Reçu revient à ignorer tout autre support et à se confier pleinement à l’infaillibilité d’Érasme.

2. Suivre l’approche de Westcott et Hort

Au dix-neuvième siècle, les critiques des textes bibliques, Westcott et Hort se mirent à établir un texte à partir d’autres principes que ceux d’Érasme, prenant comme point de départ leur haine du « Texte Reçu ».

Ils jugeaient que, lorsque des manuscrits avaient les mêmes variantes, on devait les rapprocher. Ils les répartirent donc en familles. Chaque famille, grande ou petite, représentait un type de texte.

Westcott et Hort avaient un goût particulier pour ce qu’ils appelaient le « Texte Neutre » : il s’agissait d’un très petit cercle de témoins qui s’appuyaient principalement sur deux anciens manuscrits connus sous le nom de Sinaïticus et Vaticanus.

Si l’on décide de suivre servilement Westcott et Hort, on accepte l’idée que leurs décisions étaient correctes même si la majorité des manuscrits sont contre eux. La tyrannie des deux manuscrits de Westcott et Hort est venue remplacer l’infaillibilité des six manuscrits d’Érasme. Tout autre matériau s’en trouve virtuellement annulé.

3. Suivre des opinions subjectives

Au vingtième siècle, deux érudits, G.D. Kilpatrick et J.K. Elliot, ont mis au point une troisième approche des variantes textuelles. Deux questions seulement leur permettaient de savoir quelle était la lecture correcte. Premièrement : « Quelle variante convient le mieux au contexte ? » Deuxièmement : « Quelle variante explique le mieux toutes les autres variantes ? » Aucune autre donnée n’était prise en considération.

La nature hautement subjective de cette méthode apparaît d’emblée. C’est mon opinion qui détermine le texte du Nouveau Testament et qui va décider quelle variante, selon moi, conviendrait au reste du texte et expliquerait les alternatives. L’infaillibilité d’Érasme est remplacée, non par les deux manuscrits infaillibles de Westcott et Hort, mais par l’opinion de quiconque a envie de défendre la cause de telle ou telle variante. C’est le dernier degré de la subjectivité.

4. Suivre l’interprétation de la majorité

Pour éviter d’avoir à réfléchir sur les arguments pour ou contre telle interprétation d’un texte, il suffit de suivre une méthode de plus en plus populaire. Celle-ci consiste à compter le nombre de manuscrits qui privilégient cette variante. On ne peut plus simple !

Mais on ressent un malaise à l’idée de fonder quelque chose sur la base de l’opinion de la majorité. Celle-ci a-t-elle toujours raison ? Si nous appliquions ce principe au texte de la Vulgate latine, nous aboutirions certainement à un texte inférieur.

Est-il sans danger de suivre l’interprétation de la majorité, même si elle doit nous conduire à privilégier un texte dont on n’a aucune preuve de l’existence avant le quatrième siècle ? Faut-il se contenter de compter les manuscrits, tout en ignorant ce qui est évident ? Même si cette approche est quelque peu séduisante, n’est-elle pas un peu trop facile ?

5. Suivre les variantes qui satisfont le plus de principes

Au cours du vingtième siècle, s’est développée une approche du texte du Nouveau Testament que l’on appelle éclectisme. Cela se réfère à la sélection d’une variante parmi d’autres sur la base de principes raisonnables. Ces principes se répartissent en deux groupes : les considérations externes et internes.

Les considérations externes sont au nombre de trois :

1. Cette variante a-t-elle un support ancien ?

2. Cette interprétation a-t-elle un support géographique, c’est-à-dire, la trouve-t-on dans diverses parties du monde ?

3. Les preuves en faveur de cette variante l’emportent-elles sur celles qui favorisent d’autres variantes ?

Il y a cinq considérations internes :

1. Quelle variante le scribe aurait-il eu le plus de mal à accepter et donc le plus tendance à remplacer ?

2. Quand on est en présence d’une version longue et d’une autre plus courte, y a-t-il la preuve d’une omission due à une faute d’attention ? Se peut-il que la partie de texte omise l’ait été parce qu’un scribe l’a jugée superflue, dure ou contraire à la croyance ou aux pratiques orthodoxes ? Dans le cas contraire, il faut préférer la version plus courte.

3. Quand il y a une variante dans un passage qui inclut une citation de l’Ancien Testament, ou qui a un parallèle dans le Nouveau Testament, le scribe aura eu plus probablement tendance à harmoniser les deux textes que le contraire. En conséquence, la variante la moins harmonisée est probablement fausse.

4. Les variantes dont le texte est le moins raffiné ont plus de chances d’être authentiques que celles, plus lisses, qui ne présentent aucune difficulté.

5. On doit préférer aux autres les variantes qui conviennent le mieux au contexte immédiat et général.

Ces principes ne sont pas infaillibles. Les principes externes sont plus forts que les internes, car ces derniers renferment un élément important de subjectivité. En effet, l’affirmation que les scribes ont fait ceci ou cela n’est finalement qu’une hypothèse. Ceux qui ont étudié les habitudes de ces scribes ne tombent pas entièrement d’accord quant à leurs conclusions. Parler des résultats assurés de la critique textuelle semble être une affirmation présomptueuse.

Les versions actuelles de la Bible et les textes d’origine

La plupart des traducteurs modernes ont opté pour un texte du Nouveau Testament basé sur les principes éclectiques. D’autres préfèrent le Texte Reçu. Aucune traduction importante, à l’heure actuelle, ne s’appuie sur les trois autres approches.

Peut-être, la meilleure chose que puissent faire les lecteurs des différentes versions de la Bible serait de reconnaître la complexité des problèmes liés au choix de textes. Il leur faut aussi se rappeler que la motivation de la plupart des traducteurs n’est pas de pervertir et détruire des écrits tant aimés, mais de restaurer le véritable texte du Nouveau Testament. Le fait est qu’il n’existe aucun moyen infaillible de prouver quelle est la bonne approche. Il est donc inévitable qu’il y ait des désaccords au sujet du texte correct. Insulter ceux qui sont d’un autre avis que soi ne semble guère approprié. La compréhension mutuelle et la discussion sur les choix sont plus adéquates pour des gens qui partagent une même conception des Écritures et un salut commun en Christ.

__________



Source : Robert Sheehan : La Bible, ce qu’elle est, ce qu’elle dit. France : Europresse, 1999, pages 77-85.

À propos de l'auteur : Robert Sheehan (1951-1997) – Formé au Collège biblique de Londres, il occupa plusieurs postes pastoraux dans diverses villes anglaises. Assistant de rédaction d’un magazine évangélique, il fut aussi un conférencier très demandé et auteur de nombreux articles de journaux. Il donnait également des cours de théologie et de grec dans plusieurs instituts de formation pastorale.
Dès le 5 janvier 2009, venez me rencontrer sur mon forum : BIBLE ET THÉOLOGIE. Au programme des études et des discussions autour de la Bible, et surtout une analyse et une réfutation de la doctrine de l'hyper-prétérisme (Full Preterism). On peut dire avec certitude que l'hyper-prétérisme, malgré tous les efforts que déploient ses adeptes, ne parviendra jamais à intégrer les rangs du christianisme historique.

Jean

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Ecrit le 05 juil.04, 06:40

Message par Jean »

:lol:
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Jean

Jean

Ecrit le 05 juil.04, 06:48

Message par Jean »

:lol:
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Pasteur Patrick

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Ecrit le 04 août04, 10:05

Message par Pasteur Patrick »

Tu as raison , Jean , de le souligner. En effet certaines traductions sentent la doctrine à deux milles à la ronde. Mais on peut toutefois se réjouir que ces traductions sont très peu nombreuses en réalité, car lestraductions et le métaphrases proposées à l'heure actuelle essaient de tenir compte de l'exégèse, de l'évolution des mots, desmentalités, de l'histoire et de l'archéologie actuelle ... dans leur travail.
En gros, je dois reconnaitre que presque toutes lestraductions sont "bonnes" à quelques exceptions près:
mais là aussi, faut être prudent et sedemander ce qu'on attend vraiment d'une traduction. Le mieux consite toujours àlire dans les langues originales... mais cela demande un gros investissement en temps et en étude que tous ne peuvent consentir à donner pour lire la Bible.
Ilreste alors à seprocurer plusieurs Bibles avec des traductions différentes. IL faut opter, pour qui n'est pas bibliste, sans hésiter pour des Bibles qui possèdent un système de notes scientifiques.

Je pense qu'il existe deux outrois mauvaises traductions sur le marché:
la plus mauvaise est très certainement celle de la Bible Traduction du Monde Nouveau des témoins de Jéhovah car elle est basée sur de mauvais critères et ne traduit que la Bible anglaise (cf. sa préface introductive où tout cela est expliqué en petits caractères). Cette Bible est cellequi est la plus doctrinaire sans conteste car elle se plie à la volonté et aux dogmes d'une maison d'édition fondée sur un dictat religieux et intellectuel;
ensuite il y a la traduction de Darby qui ne vaut que pour ceux qui traduisent la Bible à partir de l'hébreu et du grec (et araméen) car Darby traduit "littéralement... Or, on ne peut jamais traduire littéralement sinon on arrive à des contresens. La version Darby est pesante jusqu'à l'ennui et ilfaut s'armer d'un grand courage pour ne lire que cette Bible qui est parfois utile cependant;
enfin, il y a une Bible dont j'ai oublié le nom et qui est l'oeuvre d'écrivains. modernes. Elle s'est vendue il y a un ou deux ans. C'est une très mauvaise "Bible" qui ne traduit rien du tout mais qui permet éventuellement au lecteur confirmé de renouveler sa lecture de la Bible en lisant des beaux textes de grands écrivains qui ont parfois fait des trouvailles. Mais guère plus.
Je ne sais si tous seront d'accord avec moi, mais ceci est "mon sentiment personnel". Cela n'oblige personne et n'engage que moi.
Salut

septour

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Ecrit le 04 août04, 12:26

Message par septour »

SALUT A VOUS
MÉME LA PLUS "SEDUISANTE" DES TRADUCTIONS NE VOUS METTRA PAS DANS LA PEAU DE CELUI QUI LE PREMIER A ECRIT LE PREMIER TEXTE QUI EST L'OBJET DE CES TRADUCTIONS.
DONC TRADUCTION+INTERPRETATION=HAUTE TRAHISON.
DONC ET ENCORE DONC,TOUT CE REMUE MÉNINGE AUTOUR DE TEXTES APPROXIMATIFS N'EST QUE VENT ET BROUILLARD.
VOUS PERDEZ VOTRE TEMPS EN CONJECTURES.
DIEU VOUS PARLERA SI VOUS ECOUTEZ ET NUL BESOIN D'INTERPRETATION OU DE TRADUCTION. :D SEPTOUR

Michel-Ange

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Ecrit le 04 août04, 12:43

Message par Michel-Ange »

Saint Jérôme et Saint Augustin au quatrième siècle possédaient tous les manuscrits et c'est à partir d'eux qu'ils ont écris et fixés la Bible actuelle.
2000 ans d'exégèse catholique compilées au Vatican et dans les oeuvres des 12 Pères de l'Église permet d'étudier à fond chaque question et à distinguer les écris vérédique de ceux des ésotérique style QUNRAN.
Ce sont les moines catholique qui copiaient et multipliaient les manuscrits durant 1500 ans depuis l'imprimerie mit fin à la nécessité de copier.
J'ai lu les lettres de Saint Augustin à Saint Jérôme et ils expliquent tout cela comment conserver la Bible dans son intégrité

Jean

Jean

Ecrit le 04 août04, 12:50

Message par Jean »

:lol:
Modifié en dernier par Jean le 06 août04, 11:35, modifié 1 fois.

septour

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Ecrit le 04 août04, 15:07

Message par septour »

SALUT
LE PREMIER ETRE HUMAIN QUI REÇUT UN PREMIER TEXTE, FUT LE PREMIER FILTRE ENTRE LA SOURCE ET LUI ET ENTRE LUI ET CEUX QUI LIRENT LE TEXTE OU L'ÉCOUTERENT.
COMME LES MOTS SONT LES PLUS MAUVAIS VÉHICULES DE LA PENSÉE,LE TEXTE SE DILUERA INÉVITABLEMENT!!
ALORS PQ LA TRANSMISSION DE CELUI CI, DE LUI A NOUS?
JE CROIS QU'UN TEXTE TRANSPORTANT DES VÉRITÉS ,C'EST A DIRE DES CHOSES QUE L'ON ACCEPTE COMME TELLES,LAISSENT DES TRACES DURABLES PARCE QU'IL DIT L'ESSENTIEL:DIEU EST LA ET IL NOUS PARLE!!!
ET JE PARIERAIS FORT QUE CE MESSAGE ATTEINT SON BUT:NOTRE SUBCONSCIENT AU TRAVERS DES MOTS ET IOTAS!. :D SEPTOUR

Simplement moi

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Ecrit le 05 août04, 00:49

Message par Simplement moi »

Traduction, interprétation, adaptation, transmission....

On trouve ce que l'on veut dans les "Ecritures" en passant des tablettes d'argile, aux Hindoues et aux plus récentes.

Le grand problème c'est de pouvoir se libérer du sens "profond" que l'on nous a inculqué aux uns et aux autres depuis des centaines d'années, chacun se basant sur la sienne.

Je reste convaincu que si Dieu.. envoyait quelqu'un... AUJOURD'HUI en disant voilà c'est ceci ma parole... il faudrait un nouveau Déluge planétaire comme preuve pour que tout le monde le reconnaisse.

Et encore.... je crois que cela ne serait pas suffisant.

La majorité resterait ancrée à son texte millénaire....

Jean

Jean

Ecrit le 05 août04, 06:16

Message par Jean »

:lol:
Modifié en dernier par Jean le 06 août04, 11:35, modifié 1 fois.

Simplement moi

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Ecrit le 05 août04, 06:28

Message par Simplement moi »

Jean a écrit : Trop vrai et Dieu n'a pas besoin d'envoyer quelqu'un, juste a mettre les contradictions et fausseté évidentes de chaque religion pour voir la réaction, et ce forum en est une preuve...

+ :wink:
Tu vois... on peut parfois trouver des terrains d'entente :lol:

Résumé = en croyance et religions... il n'y a pas beaucoup de solutions...

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a moins que.... on ait tous la trouille de notre vie....

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