C'EST UNE FALSIFICATION VOLONTAIRE ! 2

Différentes traductions, selon différents groupes religieux.
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francis

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C'EST UNE FALSIFICATION VOLONTAIRE ! 2

Ecrit le 13 juil.04, 18:27

Message par francis »

Romains 9.5 :

"... le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen !" devient: "...de qui le Christ (est issu) selon la chair: Dieu qui est au dessus de tous, (soit) béni éternellement ! Amen." L'annonce péremptoire de la déité de Christ se transforme en doxologie... Pour falsifier ce texte la T.M.N. joue sur la suppression, fréquente en grec, du verbe être qu'il convient alors d'ajouter en français.

Ici, dans la première partie de la phrase, c'est légitime. Littéralement: "...desquels (est) le Christ selon la chair", mais le participe présent de ce verbe, formellement exprimé aussitôt après, et précédé de l'article défini (ho ôn) introduit l'attribut "Dieu" (théos), en le rattachant au Christ. Nous avons en effet en grec: "le étant sur tous (ou bien: toutes choses) Dieu béni pour les siècles. Amen." C'est-à-dire: "Lui qui est Dieu"; d'autre part signalons que l'expression "le Béni" est, pour les Juifs, strictement monothéistes, un des noms de Dieu (Marc 14.61).

Elle joue aussi sur la ponctuation qui n'existe pas dans les originaux. Elle abandonne d'autre part le texte de Westcott qui met une virgule après "selon la chair" et la remplace par deux points.

Colossiens 1.16 à 20 :

Dans ces versets, il y a 5 fois l'addition de l'expression "les autres", par exemple dans le verset 16: "Toutes choses ont été créées par lui et pour lui" devient dans la Traduction du monde nouveau: "Toutes [les autres] choses ont été créées par son intermédiaire et pour lui".


En grec, un adjectif qualificatif ou indéfini, un participe, employés substantivement au genre neutre, désignent des choses matérielles, et, moins fréquemment, des créatures douces de vie (b).

Dans les versets 16 et 20 "ta panta" (littéralement: "les toutes-choses-et-êtres") englobe, au pluriel neutre, la totalité de ce qui existe ou a existé, matière et vie (évidemment à l'exclusion de Celui qui crée). La suite précise: "les (choses-et-êtres) visibles et les (choses-et-êtres) invisibles" y compris les hiérarchies angéliques "soit trônes ou seigneuries, ou principautés, ou autorités".

Nous sommes ici en présence d'une double falsification: la T.M.N.

supprime l'article grec,
ajoute, entre crochets, l'adjectif indéfini français "autres" qu'elle fait précéder de l'article défini.
En Hébreux 2.10 la même expression grecque: "les toutes" (choses-et-êtres) est employée 2 fois pour évoquer la souveraineté de Dieu sur la création entière; là le Comité n'ajoute pas "autres"... Pourquoi? Si ce n'est pour rabaisser le Fils par rapport au Père alors que le Père désire justement "qu'on honore le Fils comme on honore le Père". En effet: "Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé" (Jean 5.23).
Même addition du terme "autre(s)" en Philippiens 2.9 et Jean 10.29 sans que les mots soient entre crochets...

Galates 6.18 :

"Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit, frères ! Amen." est rendu par: "Que la faveur imméritée de notre Seigneur Jésus Christ soit avec l'esprit que vous manifestez frères! Amen." L'expression "que vous manifestez" n'est pas dans l'original. On a encore oublié les crochets !


2 Pierre 1.1 à 5 :

"La justice de notre Dieu et Sauveur Jésus Christ..." devient dans la T.M.N.: "la justice de notre Dieu et [du] Sauveur Jésus Christ..." (c).

Nous trouvons ici une falsification évidente; en grec, l'article, au génitif de possession, placé devant les deux noms "Dieu" et "Sauveur", sans être répété, indique qu'il s'agit d'une seule personne. Les "Témoins de Jéhovah" rejetant la déité de Christ osent modifier le texte original pour que celui-ci soit en harmonie avec leurs idées.

Que valent donc les réclames répétées que l'on trouve à la dernière page des "Réveillez-vous" et des "Tour de Garde"?

Désirez-vous comprendre la Parole de Dieu? Une bonne traduction de la Bible vous y aidera beaucoup. "Les Saintes Ecritures - Traduction du monde nouveau" rendent fidèlement et exactement le texte de la Parole de Dieu (117).


Mots retranchés
Zacharie 12.10 :
"Ils regarderont vers moi, celui qu'ils ont percé" est rendu dans la T.M.N. par: "ils regarderont vers celui qu'ils ont transpercé". Le mot "elaï" = "vers moi" a été omis.

Colossiens 1.16 :

L'expression originale "ta panta" est amputée de l'article qui insiste sur la totalité absolue des êtres et des choses (voir paragraphe précédent: mots ajoutés).

Colossiens 1.19 :

"Car, en lui, toute la plénitude s'est plue à habiter": devient: "parce que (Dieu) a trouvé bon que toute plénitude habite en lui". On supprime l'article défini grec devant "plénitude" et on est obligé d'ajouter le vocable "Dieu" (mis entre crochets) pour que le premier verbe, au mode indicatif dans l'original, ait un sujet ! Toute cette gymnastique pour essayer de nier que "la plénitude" (c'est-à-dire Dieu) habitait en Christ homme.

On trouve encore mieux dans les livres édités par la Société ! Un seul exemple: l'erreur impardonnable de Thomas qui a dit à Jésus ressuscité: "Mon Seigneur et mon Dieu" (Jean 20.28 T.M.N.) est réparée dans un "Bulletin Intérieur" de 1970 (118): il s'exclame seulement: "mon Seigneur !" N'est-ce pas mieux ainsi?

2 Corinthiens 5.19 :

Nous avons littéralement: "Dieu était en Christ (Théos èn én Christô) réconciliant... "la T.M.N. le rend par: "Dieu par le moyen de Christ réconciliait..."

On supprime le verbe être pour masquer la divinité de celui en qui Dieu était.


Mots substitués
Matthieu 26.26 :
"Ceci est mon corps" est rendu par: "ceci signifie mon corps" (T.M.N. 63) ou par: "ceci représente mon corps" (T.M.N. 74): le verbe a été remplacé ! Que le sens du verbe être soit effectivement "représenter", "signifier" est une toute autre question; un traducteur fidèle ne doit pas orienter sa traduction selon ses idées mais rendre en français ce qui nous est dit en grec.

1 Jean 5.20 :

Nous avons littéralement en grec: "... Jésus Christ; lui (ou bien: celui-là) est le véritable Dieu et vie éternelle...". T.M.N. 63: "... Jésus Christ. C'est ici le vrai Dieu et la vie éternelle...", et T.M.N. 74: "... Jésus Christ. Voilà le vrai Dieu et la vie éternelle..."

On remplace le pronom démonstratif "houtos" par le présentatif vague: "voilà", qui ne renvoie pas formellement aux deux mots précédents: Jésus Christ.



Mots traduits différemment
Nous faisons remarquer que, dans les exemples qui suivent, il n'y a aucune difficulté à rendre le même mot original par le même mot français, ce qu'ont d'ailleurs fait tous les traducteurs sérieux.
"Pneuma" = "esprit" (Matthieu 4.1 ) devient selon le cas: "force active" (Genèse 1.2, Septante), "vie spirituelle" (Hébreux 12.23), "expression inspirée" (1 Jean 4.1 T.M.N. 63) ou "parole inspirée" (1 Jean 4.1 T.M.N. 74).

"Pisteuô" = "croire" (Jean 5.24 ) devient: "exercer la foi" (Jean 6.40), "avoir foi" (Marc 1.15), "avoir foi en lui" (Jean 9.38 ). Rappelons que Jésus a dit: "Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi" (Jean 14.1).

Que veulent donc dire les "Témoins de Jéhovah" dans l'appendice de leur traduction:
Cette façon de procéder, c'est-à-dire rendre impérieusement le même vocable grec par le même vocable français, nous aide à bien voir comment le terme était utilisé par les anciens, comment il était compris par les écrivains inspirés et quels caractères ils lui attribuaient (119).



Mots volontairement mal traduits
"Theiotês" (grec) = "divinitas" (latin) = "divinité" (Romains 1.20) est correctement traduit (une majuscule dans T.M.N. 63).
"Théotês" (grec) = "deitas" (latin) (d) = "déité" (Colossiens 2.9) est rendu par "qualité divine" dans la T.M.N.

En grec le premier terme est dérivé de l'adjectif "divin" et donne effectivement: "divinité". Le second est dérivé du vocable "Dieu" et donne en français "déité", c'est-à-dire l'essence même de Dieu dans le sens absolu (e).

En Romains 1.20 la création fait connaître à l'homme la puissance éternelle de Dieu et sa divinité, mais en Colossiens 2.9 c'est dans le Fils, corporellement (à rapprocher de 1.19), que l'on peut voir la pleine révélation de Dieu, sa déité, son essence. Jésus pouvait dire: "celui qui m'a vu a vu le Père" (Jean 14.9). Dans l'original le terme employé est incontestablement plus fort que celui employé en Romain 1; dans la T.M.N. c'est l'inverse: elle ne tient pas compte du "iota" qui fait toute la différence ! (Matthieu 5.18-19).

Nous avons donc ici un exemple de falsification volontaire de la Parole de Dieu. Si nous prenions les autres publications de la Société, nous aurions souvent de la peine à reconnaître les versets cités. Un seul exemple sur un verset capital du Nouveau Testament: Jean 3.16: "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle" est rendu par: "Le Créateur a tant aimé le monde nouveau qu'il a donné son Fils unique afin qu'il en soit le Roi."(120)...



Phrases torturées
Hébreux 1.8 :

Dans ce verset Jésus est appelé clairement Dieu. Les "Témoins de Jéhovah" ont imaginé un moyen pour contourner une telle affirmation, quitte à donner à la phrase un sens qui touche au blasphème.
Au lieu de dire: "Ton trône, ô Dieu...", ils disent: "Dieu est ton trône..." Le Tout-Puissant comparé à un fauteuil... Le Fils s'asseyant sur le Père...; c'est tout à la fois une exaltation extravagante du Fils et une humiliation irrévérencieuse du Père ! Mais que disent les textes originaux ?

En hébreu: Psaume 45.6; littéralement: "Ton trône Dieu éternel" est rendu dans la T.M.N. par: "Dieu est ton trône jusqu'à des temps indéfinis". Dans le Psaume 146.10 nous avons: "Ton Dieu, ô Sion de génération en génération". Ici la T.M.N. rend correctement le vocatif "ô Sion"; c'est ce qu'elle aurait dû faire au Psaume 45 en mettant: "ô Dieu".
En grec: Hébreux 1.8; littéralement: "le trône de toi, le Dieu, pour la durée de la durée". Le nominatif, ici avec l'article (ho théos), est employé avec le sens du vocatif singulier (qui n'existe pas en grec): "ô Dieu" (f). Les "Témoins de Jéhovah" ont harmonisé la citation du Nouveau Testament avec leur falsification du Psaume 45 !
Les "Témoins de Jéhovah" se condamnent eux-mêmes quand ils disent:
La littéralité exige que la traduction... respecte, autant que faire se peut, l'ordre des mots tel qu'il apparaît dans les textes hébreu et grec, ce qui a pour effet de sauvegarder le style vigoureux des écrits originaux. La traduction littérale rend avec précision le charme, la couleur et le rythme des écrits originaux (121).



Phrases tendancieuses
Exode 9.6 :
Nous avons en hébreu, littéralement: "Et mourut tout le troupeau d'Egypte". La T.M.N. le rend par: "Et toutes sortes de bestiaux d'Egypte commencèrent à mourir" (probablement pour "harmoniser" avec le v. 19) alors que le sens est: "tout le cheptel du pharaon mourut ce jour-là" (cf. v. 5).

La falsification de ce verset n'a aucune conséquence doctrinale mais nous l'avons choisi simplement pour montrer que la T.M.N. ne dit pas en français ce qui est dit en hébreu ou en grec.

Hébreux 1.1-2 :

La T.M.N. traduit: "Dieu... nous a parlé, à la fin des jours que voici, par le moyen d'un fils...". Cette traduction suppose que Jésus n'est qu'un fils parmi d'autres fils de Dieu (ceci est conforme à la théologie des "Témoins de Jéhovah" qui disent que Jésus n'est qu'un ange) (122). Certes, il n'y a pas, en grec, l'article défini, ce qui peut aboutir au sens de l'article indéfini français. Il y a donc deux traductions littérales possibles:

1°) "Dieu nous a parlé en fils",
2°) "Dieu nous a parlé dans (un) fils".
Mais la deuxième est en contradiction avec:
Le contexte immédiat: tout ce chapitre est à la gloire du Fils, jamais confondu avec les anges (cf. v.5 à 13 ),
L'enseignement général de l'Ecriture qui appelle Jésus le Fils unique (Jean 3.16 ; 1 Jean 4.9 ).
Comme un traducteur réputé l'a précisé: "L'absence de l'article ici est importante pour le sens quoique presque impossible à rendre en français. Dieu, en parlant par (ou dans) les prophètes, reste distinct de ceux-ci et se sert d'eux comme d'une bouche pour lui; en parlant dans [le] fils, littéralement: en fils... Dieu parle lui-même, non par un autre, non comme le Père, ni en la personne du Père, non pas seulement par le Saint Esprit en se servant d'une personne non divine, mais comme personne divine lui-même, et cette personne étant le Fils" (g).
Hébreux 11 v. 13-16 :

Selon l'enseignement actuel de la Société, les Juifs n'ont pas "l'appel céleste". Le paragraphe qui nous occupe contredit cette affirmation; il suffit donc d'harmoniser la teneur de la Bible avec la teneur des livres de la Société !

Trois légères modifications suffiront:

verset 13: "étrangers et forains sur la terre" est rendu dans la T.M.N. par "étrangers et résidents temporaires dans le pays" (h). Pourtant la même expression grecque est bien rendue par la T.M.N. au chapitre 12, verset 25: "... celui qui donnait un avertissement divin sur la terre...".
verset 14: la T.M.N. traduit par "lieu" (en grec: topos) le vocable "patrie" (original: "patris"). En grec ce nom féminin est sous-entendu aux versets 15 et 16, comme le prouvent les accords au féminin d'un démonstratif et d'un relatif.
verset 16: l'adjectif "céleste" (ép-ouran-ios) est rendu par "qui appartient au ciel", alors qu'il est traduit correctement ailleurs (i).
Le contraste entre la patrie terrestre et la patrie céleste devient difficile à saisir, et il faut peu de chose pour en arriver à l'explication officielle suivante, publiée dans la "Tour de Garde"; il s'agit d'une ville dirigée depuis le ciel:
Un lieu qui appartient au ciel (=) le Royaume des cieux dirigé par Christ... Ainsi, ils pourront vivre sur terre sous le gouvernement céleste, la "ville" que Jéhovah leur a préparée. (123)

Trois petites modifications et une explication de "l'esclave fidèle et avisé" (j) suffisent donc à supprimer l'espérance céleste à ceux qui doivent pourtant s'asseoir "dans le royaume des cieux" (Matthieu 8.11) (k).

Avec l'apôtre Paul nous concluons:

"Plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu'ils sont ennemis de la croix du Christ, dont la fin est la perdition... qui ont leurs pensées aux choses terrestres" (Philippiens 3 v. 18-19).


Périphrases
Elles sont parfois explicatives, nous en convenons, mais le plus souvent elles donnent une orientation en rapport avec les doctrines des "Témoins de Jéhovah". Pourquoi rendre en plusieurs mots un seul mot grec (ou hébreu) qui peut être rendu facilement par son équivalent français ?
Exode 3.14 :

"Je suis celui qui suis" (ehyeh asher ehyeh) est rendu par: "Je me révèlerai être ce que je me révèlerai être" alors que dans un ouvrage de la Société, datant de 1953 nous pouvons lire: "je suis celui qui suis (littéralement: je suis qui je suis)" (125). L'hébreu a-t-il changé entre 1953 et 1974 ?

Esaïe 63.3 :

Le "pressoir" devient une "auge à vin", sans doute pour "abandonner le langage archaïque d'il y a 3 ou 4 siècles" et pour employer "une langue simple, expressive et moderne" ! (126)

Matthieu 4.9 :

"Adorer" devient "accomplir un acte d'adoration" (aussi en Luc 4.7 ). Par cette périphrase longue et inutile la T.M.N. s'efforce de masquer le lien intime entre le prosternement et l'adoration; celui-ci est néanmoins confirmé par plusieurs autres passages (Apocalypse 19.4,10; 22.8). Ainsi lorsqu'on lit en Matthieu 2.11: "Et, se prosternant (les mages) rendirent hommage (au petit enfant)", il s'agit bien d'un acte d'adoration (I). D'ailleurs, en Apocalypse 5.13-14, c'est bien devant Dieu et devant l'Agneau que les anciens se prosternent et adorent.

Jean 1.14 :

La "grâce" devient "faveur imméritée", si bien que dans ce verset Jésus n'apporte plus la grâce (cf. v. 17) mais il est "plein de faveur imméritée" comme si Lui, le Saint Fils de Dieu avait été l'objet d'une faveur qui ne lui était pas due... Nous touchons au blasphème (m).

Jean 3.16 :

L'unique verbe grec "croire" (pisteueïn) devient ici et ailleurs "exercer la foi" selon le bon plaisir des traducteurs (n). Cette périphrase tendancieuse insinue l'idée du rôle méritoire des oeuvres dans le salut, contrairement à l'enseignement des Ecritures

Jean 5.25 :

"Entendre" devient "prêter attention".

Jean 14.27 :
"Effrayé" devient: "crispé de peur" alors qu'il n'y a aucune trace dans l'original d'un verbe crisper au passif ni d'un complément de cause moyen: peur.

Jean 17.3 :

"Connaître" devenait: "absorber la connaissance" (T.M.N. 63).

Jean 19.41 :

Le "sépulcre" devient, sans doute sous le prétexte étymologique, un "tombeau commémoratif" quoiqu'on puisse se demander, dans ce cas particulier, ce qu'il commémorait, puisque il était tout neuf et que personne n'y avait jamais été mis !

Romains 3.24 :

Darby traduit littéralement: "Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui vit dans le Christ Jésus..." Voyez maintenant ce que ce verset devient par l'abus des périphrases: "Et c'est comme don gratuit qu'ils sont déclarés justes par sa faveur imméritée, grâce à la libération moyennant la rançon [payée] par Christ Jésus..."

Dans l'original il y a 12 mots; Darby en utilise 15, Segond 19, la T.M.N. 26 !

Nous pourrions multiplier beaucoup les exemples mais ils sont suffisants pour montrer que la T.M.N. est une fraude. Comparez ce que nous venons de présenter avec la déclaration suivante:

La fidélité dans la traduction se démontre aussi par sa littéralité. Cela exige une correspondance pour ainsi dire mot à mot entre la traduction... et les textes hébreu et grec. (127)


Modification du temps du verbe
Jean 3.58 :
Jésus a dit: "Je suis". C'est une déclaration trop solennelle ! On lui fait dire: "J'ai été" (T.M.N. 63) ou "J'étais" (T.M.N. 74). Nous avons dans l'original une temporelle à l'infinitif, littéralement: "avant Abraham devenir", puis une principale de discours direct: "je suis" et même, emphatiquement: "Moi, je suis". C'est une déclaration d'existence éternelle correspondant au sens du Tétragramme ("il est") et au "je suis" d'Exode 3.14.

Nous sommes ici en présence d'une falsification éhontée: il n'y a aucune excuse possible à une telle fraude.



Artifices typographiques
Les originaux étant sans ponctuation et, pour la plupart, écrits tout en majuscules, nous comprenons que des traducteurs malhonnêtes peuvent falsifier le texte en jouant sur ces deux facteurs. Nous en donnerons deux exemples:
Luc 23.43 :

Ce verset est traduit dans la T.M.N. par: "je te le dis aujourd'hui: tu seras avec moi dans le paradis" avec le sens de:

Jésus voulait donc dire que lorsque Dieu établirait le Royaume et le lui remettrait, et que le paradis terrestre serait restauré, ce malfaiteur aurait part à la résurrection et se verrait offrir l'occasion d'obtenir la vie éternelle (128).

Le texte de Westcott dit littéralement: "en vérité à toi je dis, aujourd'hui avec moi tu seras..." Un commentaire de la Société nous précise: "cela a été fait en fonction des croyances religieuses des traducteurs." (129) (o) et nous posons la question: "L'excellent texte" de base de la T.M.N. serait-il entaché lui aussi de "traditions religieuses" ?
L'adverbe de temps se rapporte à "tu seras" et non à "je te dis" d'après l'ordre grec et le plus élémentaire bon sens. Quand je dis à mon enfant: "je te dis aujourd'hui tu viendras avec moi chez tes cousins", il ne comprend rien d'autre que ce que les mots veulent évidemment dirent.
D'autres versets tels que 2 Corinthiens 5.8 et Philippiens 1.23 attestent que le croyant va avec le Seigneur dès son délogement.
Jean 1.1
Ce passage est rendu dans la T.M.N. par "la Parole était dieu". On nous dit qu'on met un "d" minuscule parce qu'il n'y a pas l'article en grec (p).

Pourquoi la T.M.N. ne met-elle pas un "d" minuscule dans les versets 6, 12, 13, vu que dans ces passages il n'y a pas l'article, en grec, devant le mot Dieu ?
Pourquoi, au verset 3 du chapitre 13 a-t-on mis 2 fois un D majuscule à Dieu ? En grec, la première fois que le mot "théos" est mentionné, il n'est pas accompagné de l'article défini et la seconde fois il l'est. Là, comme ailleurs, les "Témoins de Jéhovah" traduisent comme ils veulent, suivant un système préconçu. Nous citerons leur propre aveu:
En 1933 l'hélléniste C. Colwell publia en anglais un article intitulé: "une règle précise sur l'utilisation de l'article dans le Nouveau Testament grec". Il écrivait: "l'attribut défini au nominatif est précédé de l'article quand il suit le verbe; il ne prend pas l'article quand il précède le verbe... l'attribut au nominatif ne peut être traduit comme étant indéfini ou "qualificatif" pour la seule raison qu'il n'est pas précédé de l'article. Si le contexte laisse entendre que ce nom attribut est défini, on doit le traduire comme un nom défini, bien qu'il ne soit pas précédé de l'article" (132). (Règle applicable à Jean 1.1).
Le commentaire ajoute: Mais ce n'est pas... une règle de grammaire inflexible. C'est une question de "jugement personnel", jugement que biblistes et traducteurs ont le droit d'exprimer. EH BIEN LE COMITE DE LA T.M.N. A ETE D'UN AUTRE AVIS ET L'A MONTRE EN TRADUISANT EN ANGLAIS LE NOM ATTRIBUT THEOS PAR "UN DIEU" ("dieu" en français) (133).

Comme quelqu'un l'a écrit: "Un des miracles de Satan est de faire dire à la Bible: "La Parole n'était pas Dieu" là où il est justement écrit: "La Parole était Dieu".

Face à de tels agissements nous nous demandons encore une fois quelle peut être la valeur d'une déclaration du genre: "une traduction fidèle ne doit pas être influencée par des idées préconçues de la part du traducteur" (134). C'est ce qu'a fait tout au long de sa traduction le comité de la T.M.N.


Faisons le point
La plupart des versets falsifiés sont relatifs à la déité de Christ (q); c'est là la pierre d'achoppement pour les "Témoins de Jéhovah" comme elle le fut pour les Juifs qui disaient à Jésus: "nous ne te lapidons pas pour une bonne oeuvre, mais pour blasphème; et parce que toi, étant homme tu te fais Dieu". Les "Témoins" voudraient comprendre avec leur intelligence "le saint secret" (1 Timothée 3.16 T.M.N.) de l'incarnation (Jésus tout à la fois Dieu et Homme). Voyez où la logique humaine amène les "Témoins de Jéhovah":
Si Jésus était Dieu, alors le créateur de tout l'univers se trouva pendant neuf mois dans le sein d'une femme. Cela signifie que le Tout-Puissant a marché à quatre pattes comme un bébé. Croyez-vous réellement que ce fut le cas ? (135)

Puisque la "Parole" est le "Fils de Dieu" elle a eu un commencement. En effet un fils est toujours plus jeune que son père. Le Père lui, a toujours existé. (136)

Comme nous ne pouvons calculer scientifiquement que 1 Dieu (le Père) + 1 Dieu (le Fils) + 1 Dieu (le Saint Esprit) = 1 Dieu, nous n'avons pas d'autre choix que de calculer que 1/3 de Dieu (le Père) + 1/3 de Dieu (le Fils) + 1/3 de Dieu (le Saint Esprit) = 3/3 de Dieu ou 1 Dieu. (137)

Lecteur, votre avenir éternel dépend de la connaissance de la Personne et de l'Oeuvre de Jésus Christ:

Vous discutez ce qu'il dit ? Vous êtes perdu (Jean 12.48 ).
Vous recevez ce qu'il dit ? Vous êtes sauvé (Jean 17.8,24 ).
La Bible nous avertit: "L'homme animal (l'homme non converti qui n'a pas reçu l'Esprit de Dieu: Jude 19) ne reçoit pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu, car elles lui sont folie; et il ne peut les connaître parce qu'elles se discernent spirituellement" (1 Corinthiens 2. 14).
VOUS QUI LISEZ CE TRAITE ÊTES-VOUS SAUVE ?



Conclusion


Des "Témoins de Jéhovah"
La nouvelle Bible est exactement ce dont nous avions besoin ! (138)
Comprenant l'importance et la valeur de cette traduction... il convient de l'utiliser plutôt qu'une autre. (139)


De l'auteur de cette brochure
Les apôtres invitaient les croyants à:
Ne pas frelater la Parole de Dieu (2 Corinthiens 2.17)
Ne point falsifier la Parole de Dieu (2 Corinthiens 4.2)
Ne point tordre les Saintes Ecritures (2 Pierre 3.16)
Nous devons constater, avec peine, que c'est ce qu'ont fait ceux qui s'intitulent - certainement à tort - les "Témoins de Jéhovah" (a).
Nous formulerons donc ainsi notre conclusion:


LA TRADUCTION DU MONDE NOUVEAU NE PEUT PAS ÊTRE CONSIDEREE COMME LA PAROLE DE DIEU EN FRANCAIS; C'EST UNE FALSIFICATION DE LA VERITE REVELEE, UNE PARODIE DE LA BIBLE. BR>
En diffusant cette Bible falsifiée vous attirez sur vous le jugement d'Apocalypse 22 v. 18 et 19. Dégagez-vous sans tarder du filet de Satan déguisé en ange de lumière (2 Corinthiens 11.14). Comme Thomas jetez-vous aux pieds du Seigneur Jésus et implorez son pardon. Dites-lui enfin: "Mon Seigneur et mon Dieu !" (Jean 20.28)

Cardinal

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Les virgules dans la blble

Ecrit le 20 août04, 22:04

Message par Cardinal »

Vous avez noté que le verset qui dit, je te le dis, ajourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis doit se traduire par : je te le dis aujourd'hui, tu seras avec moi dans le Paradis (à la résurection).
D'autre part je vous cite un verset intéressant : ils buvaient à un Rocher spirituel et ce Rocher était Christ, ceci montre que Christ était l'Eternel de l'ancien testament.
Cardinal

Didier

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Ecrit le 20 août04, 23:10

Message par Didier »

Pour un examen de ces deux passages, Luc 23:43 et 1 Corinthiens 10:4, consulter mon site : La Traduction du monde nouveau : Une falsification?

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