"Paris, 19 janvier, 9ème Marche pour la Vie :
La Marche Pour la Vie met à l’honneur l’Espagne et salue le courage de son gouvernement qui ne craint pas de secouer l’omerta qui règne sur les questions de droit à la vie des enfants à naitre."
"La "marche pour la vie" a lieu cet après-midi à Paris. Le rassemblement des anti-avortement se fera aux couleurs de 'Espagne où l'on vient de voter une loi restreignant l'accès à l'IVG. Un vote qui relance le débat en France entre pro et anti IVG."
Les organisateurs du mouvement pro-vie, né en 2005 à l'occasion des 30 ans de l'adoption de la loi Veil, sont résolument optimistes. "Cela nous apporte beaucoup d'espoir", confie Cécile Edel, l’organisatrice de la marche. "Certaines personnes nous disent que l'on ne peut pas revenir sur une loi, que l'on ne pourra jamais restreindre l'avortement", explique-t-elle, précisant que c'est au contraire ce qu'ils souhaitent faire.
À noter qu'une contre-manifestation, pro-avortement, aura lieu en même temps à 14 heures dans le 13ème arrondissement de Paris, près de la Place d'Italie."
D'un côté je suis contre l'avortement tout simplement parce que l'islam l'interdit.
D'un autre côté quand je vois les mœurs actuel je me dis que c'est bien mieux pour les enfants de ne pas naitre plutôt que d'avoir des parents comme ça ( cad qui n'en ont rien à foutre de la vie humaine et qui m'ont conçue par accident parce qu'ils ont baisé en boite en étant bourré et qui surement se sépareront rapidement).
78 % des Espagnols rejettent le projet de loi qui interdit l'avortement.
Le texte adopté par le gouvernement le 20 décembre prévoit de supprimer ce droit des femmes à disposer de leurs corps, sauf dans quelques cas très restrictifs : danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou en cas de viol ayant fait l'objet d'une plainte antérieure.
en Espagne ,
dans l’actuel contexte de crise et de coupes budgétaires, le pire est à craindre.
La loi transforme l’accès à l’avortement en un parcours du combattant pour les femmes, avec intervention de plusieurs instances sanitaires et juridiques.
Plusieurs associations de professionnels de la santé ont prévenu le gouvernement qu’avec ce parcours,
l’accès à l’avortement devient presque impossible.
Un exemple : même quand la femme enceinte se trouve dans l’une des situations décrites par la loi - qui ne sont que deux : le viol ou des raisons sanitaires extrêmes, de danger pour la vie de la mère ou incompatibilité du fœtus avec la vie - , il faut qu’elle passe devant un médecin autre que celui qui pratiquera l’avortement, un juge, une commission d’information et qu’elle attende 7 jours avant de prendre sa décision !
Et ça, c’est quand on rentre dans le cadre légal…
Or, toutes les études montrent que les femmes qui souhaitent avorter le font quoi qu’il arrive. Les plus favorisées pourront le faire dans de bonnes conditions à l’étranger,
pour celles qui n’auront pas les moyens il est certain que l’on reviendra à des avortements clandestins.
Par ailleurs, avec la loi de 2010, qui mettait en place des programmes de prévention, les avortements avaient diminué en Espagne !
Ce qui montre que la meilleure façon de faire diminuer le nombre d’avortements n’est pas la répression,
« La loi est une réelle avancée, il s’agit d’être au plus près de la réalité »
Les chiffres sont parlants environ 220 000 IVG sont pratiquées chaque année en France,
ce qui correspond à 1,5 % des femmes entre 15 et 49 ans,
et plus d’une femme sur trois soit 36 % a recours à l’IVG au cours de sa vie.
Face à ce constat, Hervé Morin, le président du Nouveau Centre déplore des « disparités régionales importantes dans la prise en charge et une baisse continue du nombre d’établissements de santé publics ».
Une situation complexe qui « amène près de 5 000 d’entre elles à se rendre à l’étranger pour avorter. Ce n’est pas normal ! » ajoute-t-il.
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a commenté les récentes manifestations :
« Il y a encore aujourd'hui dans notre pays des gens qui n'admettent toujours pas que les femmes aient la liberté de disposer de leurs corps ».
Pour Brigitte Gonthier-Maurin, la sénatrice et présidente de la délégation aux droits des femmes : « le projet de loi est une réelle avancée, il s’agit d’être au plus près de la réalité ». Elle regrette les vives réactions de ceux qui tentent un « retour en arrière », et elle qualifie de scandale la proposition de « déremboursement ».
La sénatrice va plus loin, elle affirme qu’il
« faut rester vigilant face aux remises en cause idéologique comme le démontrent les récents événements en Espagne ».
Et d’ajouter : « En Europe, ce droit n’est pas acquis partout,
le combat doit perdurer afin que les moyens légaux et hospitaliers permettent au droit d’être appliqué ».
samuell a écrit :« Il y a encore aujourd'hui dans notre pays des gens qui n'admettent toujours pas que les femmes aient la liberté de disposer de leurs corps ».
C'est un faux argument, on parle de la liberté du corps du foetus, la liberté s'arrête là où commence celle des autres.
Hors de quel droit elles veulent détruire le corps d'un autre ?
De plus l'embryon appartient aussi au père, les 2 parents sont responsables.