Poussières d'Etoile

[chris93]

Bien cher tous,

Je vous partage un texte à l'approche des temps de réjouissance :

Nous approchons à grands pas de Noël, commémoration joyeuse de la date (approximative) de la naissance de notre Seigneur.

Aussi je vous propose de nous replonger quelques 2000 années en arrière ; un petit voyage dans le temps en quelques sortes.
Il y a cette nuit si spéciale, cette nuit de la naissance de Christ.
Qui va nous annoncer la venue du Salut Universel ? Les théologiens ? Les scribes, ceux qui scrutent les Écritures à longueur d’années ?
Non ! ce sont des mages, qui ne sont même pas Juifs, des hommes qui ont fait un voyage extraordinaire pour l’époque, dans le but de venir adorer un petit enfant. Tout naturellement ils se rendent à Jérusalem, la ville la plus digne d’accueillir le Roi des rois, et où un roi peut-il naître ailleurs que dans un palais ?
Contre toute attente, ce sont des voyageurs venus d’Orient qui annonce l’arrivée du Messie aux hommes qui connaissent la prophétie depuis des centaines d’années. Contre toute attente, l’arrivée sur terre du Salut Universel est annoncé par des non-Juifs. Les premiers évangélistes, pourrions-nous dire.
Là dans ce palais d’Hérode, personne ne semble au courant de cette naissance.
Et de me demander ce que nous, nous aurions fait, si les érudits, ceux dont les connaissances sont grandes, nous avaient découragés de continuer notre route, par leur ignorance et leur scepticisme.

Frères et sœurs, il est des moments dans l’existence où, arrivés à Jérusalem, il nous faut pousser jusqu’à Bethléem pour rencontrer le Christ…

Les mages venus d’Orient vont suivre une étoile, et oublier le scepticisme des hommes érudits. Ils vont à la rencontre d’un simple nourrisson, dont la condition de pauvreté ne laisse nullement présager la condition d’un Roi. Là dans ce lieu misérable, ils vont se prosterner devant le petit enfant, lui offrir de l’or, de l’encens et de la myrrhe et ils vont l’adorer.

Et moi je ne peux m’empêcher d’admirer la foi de ces hommes qui ont reconnu dans ce petit bébé le Messie tant espéré des Juifs depuis des centaines d’années. Des hommes dont le cœur était à Dieu, plus qu’au savoir, des hommes qui voulaient rencontrer l’unique source de la Connaissance Universelle, le Sauveur de l’humanité.



Notre compréhension est une belle chose, le savoir est nécessaire, l’enseignement primordial, mais tout cela est sans valeur aucune si le cœur n’y est pas.

Nous ne saurons pas reconnaître la plus belle étoile dans le ciel et la suivre jusqu’à Bethléem, si nous ne pensons qu’à en étudier la provenance.
Je nous imagine plus, nous les croyants de ce monde, comme de la poussière d’Étoile qui mène jusqu’à la Lumière.

Avec toute mon affection en cette Lumière qui nous guide depuis deux mille ans.

[Claude Phaneuf]

Il ne faut pas déprécier toute forme d'érudition. Sans le travail d'hommes érudits, nous n'aurions même pas de Bible française à lire ! N'oublions pas aussi que plus de la moitié du Nouveau Testament fut écrit par le plus érudit des apôtres, l'apôtre Paul lui-même, dont les écrits sont souvent difficiles à comprendre (II Pierre 3.16). L'érudition est aussi un don de Dieu (v. 15 ; Jacques 1.17 ; II Timothée 2.2, 24). Mais pour revenir aux mages, il convient de préciser que ces hommes possédaient une grande érudition, étant versés dans l'astronomie. S'appuyant sur le texte grec du Psaume 72.10b et 15, Tertullien était d'avis que ces mages désignaient des « rois ». D'où est venue cette notion populaire des « rois-mages ».

CP

[chris93]

[quote="Claude Phaneuf"]
Il ne faut pas déprécier toute forme d'érudition.



Ce que je n'ai pas fait, je précise.
Je répète : "Notre compréhension est une belle chose, le savoir est nécessaire, l’enseignement primordial, mais tout cela est sans valeur aucune si le cœur n’y est pas"
Le savoir s'il est dirigé pour le bien de tous et non pour sa propre gloire est une bénédiction de Dieu, mais si l'érudition est emmagasinée pour en imposer à autrui alors c'est un blasphème !
Dieu nous donne la connaissance certes, mais que cette connaissance remonte vers Lui.
Je suis d'accord que les mages étaient des astronomes, qu'ils venaient sans doute de Perse, mais comment pouvaient-ils avoir la certitude que l'Oint de Dieu arrivait sur cette terre dès lors que le peuple élu versé dans les Ecritures depuis l'aube des temps ne l'a pas annoncé ?
La foi reste l'alliée de la connaissance et Dieu en est son pourvoyeur.

Affection en Lui

[Claude Phaneuf]

Je suis d'accord que les mages étaient des astronomes, qu'ils venaient sans doute de Perse, mais comment pouvaient-ils avoir la certitude que l'Oint de Dieu arrivait sur cette terre dès lors que le peuple élu versé dans les Ecritures depuis l'aube des temps ne l'a pas annoncé ?

Je suis d'accord avec toi que la connaissance doit être employée pour une fin plus grande, qui est de connaître de mieux en mieux le Dieu que nous servons.

Pour les mages, je ne crois pas qu'il ait fallut une révélation divine pour leur indiquer le moment et le lieu de la naissance du Messie (cf. Matthieu 2.3-6). Par les livres (en particulier par le livre de Daniel), les Juifs savaient que leur époque correspondait à la venue du Messie. On peut comprendre pourquoi la présence de Jésus a suscité un tel émoi en Israël ! Comme cette foi juive à un Messie à venir était répandue par tout le monde connu, les mages n'avaient donc pas besoin d'un révélation divine pour connaître ces choses. Replacer les événements dans leur perspective historique ce n'est aucunement déprécier le récit biblique, c'est mieux le comprendre.

Salutations dans le Christ,

CP