L'homme est-il libre de faire le bien ou le mal ?

Le bahaïsme est une religion abrahamique et monothéiste, proclamant l’unité spirituelle de l’humanité.
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indian

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L'homme est-il libre de faire le bien ou le mal ?

Ecrit le 14 oct.15, 07:55

Message par indian »

L'homme est-il libre de faire le bien ou le mal ?
(70.1) Question. - L'homme est-il, dans tous ses actes, un agent libre ou bien est-il déterminé et contraint ? Réponse. - Cette question est une des questions religieuses les plus importantes et les plus abstraites. Si Dieu veut, un autre jour, dès le commencement du repas, nous en entreprendrons l'explication détaillée : aujourd'hui, nous l'expliquerons brièvement, en quelques paroles, comme il suit.
(70.2) Il y a des choses qui sont soumises au libre arbitre de l'homme : la justice, l'équité, la cruauté, l'injustice, en d'autres mots les bonnes et mauvaises actions; il est clair et évident que ces actions sont, pour une grande part, laissées à la volonté de l'homme.
(70.3) Mais il y a d'autres cas où l'homme est déterminé et forcé : ainsi le sommeil, la mort, les maladies, le déclin de ses forces, les inconvénients, les malheurs qui ne sont pas soumis au libre arbitre de l'homme, dont il ne peut être tenu responsable, car il les subit. Mais pour les bonnes et les mauvaises actions, il est libre, et il les commet selon son propre vouloir.
(70.4) Par exemple, s'il le veut, il peut passer son temps à louer Dieu, ou se livrer à d'autres pensées. Il peut être enflammé comme un flambeau par le feu de l'amour de Dieu, être rempli d'amour pour l'humanité, ou bien haïr l'humanité, se prendre de passion pour les choses matérielles. Il peut être juste ou cruel. Ces actes sont soumis à la puissance et à la volonté de l'homme lui-même; aussi en est-il responsable.
(70.5) Maintenant se présente une autre question : c'est que l'homme est absolument impuissant et faible, car la puissance et la force appartiennent uniquement à Dieu; la gloire et l'humiliation dépendent du bon plaisir et de la volonté du Très-Haut.
(70.6) C'est ainsi qu'il est dit dans l'Evangile que Dieu est comme un potier qui fait une coupe précieuse, puis fabrique un vase ordinaire. Le vase ordinaire n'a pas le droit de se révolter contre le potier et de dire : "Pourquoi n'as-tu pas fait de moi une coupe précieuse que l'on se passe de main en main ?"
(70.7) La signification de cette comparaison est que les situations des êtres sont différentes les unes des autres; les plus humbles créatures, comme par exemple les minéraux, n'ont pas le droit de se plaindre en disant : "ô Dieu, pourquoi ne m'as-tu pas donné les perfections du végétal ?" Et de même, le végétal n'a pas le droit de se plaindre d'avoir été privé des perfections du monde animal. II ne convient pas non plus à l'animal de se plaindre d'être dépourvu des perfections humaines. Non, toutes ces choses sont parfaites dans leur propre degré.
(70.8) Les êtres inférieurs, comme nous l'avons vu, n'ont ni le droit, ni la vertu des degrés supérieurs; ils doivent progresser dans le leur propre.
(70.9) De même, les faits et gestes de l'homme dépendent de l'aide de Dieu; s'il n'est pas secouru, il est aussi incapable d'agir en bien qu'en mal. Mais lorsque le secours de vie vient du Seigneur généreux, il a le pouvoir de faire le bien ou le mal; si, au contraire, ce secours ne vient pas, il devient impuissant à faire quoi que ce soit. C'est pour cela que, dans les Ecritures saintes, on parle de l'aide et du secours de Dieu.
(70.10) Ainsi, cet état est comme celui d'un navire qui est mis en mouvement par la force du vent ou celle de la vapeur : si ces forces cessent, il ne bouge plus. En dehors de cela, le gouvernail qui se tourne dans chaque direction, joint à la force de la vapeur, conduit le navire dans la direction voulue. Si le gouvernail est tourné vers l'Est, il va vers l'Est; s'il est tourné vers l'Ouest, il va vers l'Ouest. Ce mouvement ne vient pas du navire, il vient du vent ou de la vapeur.
(70.11) Pareillement, les moindres actes de l'homme dépendent du secours de Dieu, mais le choix du bien ou du mal lui appartient.
(70.12) De même, si un roi a nommé quelqu'un gouverneur de cette ville, lui a donné le pouvoir de l'autorité, et lui a montré le chemin de la justice et de l'injustice selon lés lois; si ce gouvernement commet des injustices, bien qu'il agisse par le pouvoir et l'influence du roi, ce dernier demeure étranger à l'injustice. Si, au contraire, il agit avec justice, il le ait aussi par l'influence du roi, lequel en sera satisfait et heureux.
(70.13) C'est-à-dire que, si le choix du bien et du mal appartient à l'homme, en tout état de cause, il est soumis au secours de vie de l'Educateur.
(70.14) Le royaume de Dieu est grand, et nous sommes tous prisonniers dans la main de son pouvoir! Le serviteur ne peut rien par sa propre volonté; Dieu est le puissant, l'omnipotent et l'assistant de toutes les créatures! Le sujet a été ainsi expliqué et élucidé.

http://www.religare.org/epub/ba/ba-leco.pdf
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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