Comment devrions-nous considérer la nourriture spirituelle fournie par cet “esclave fidèle et avisé”? Devrions-nous adopter un point de vue critique comme celui-ci: ‘Bon, il se peut que cela soit vrai, mais il se peut aussi que cela ne le soit pas. Alors il faut que nous observions tout d’un œil critique’. Il semble que certains ont pensé que c’était là la bonne attitude. Pour appuyer leur point de vue, ils ont cité Actes 17:11, qui parle des habitants de Bérée qui s’intéressaient à la vérité depuis peu: “Or ces derniers avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, car ils reçurent la parole avec le plus grand empressement, scrutant les Écritures chaque jour pour voir s’il en était bien ainsi.”
Mais cela signifie-t-il que les Béréens cherchaient à trouver des failles dans le message qu’ils écoutaient, ou qu’ils avaient une attitude de doute? Cela établit-il un précèdent qui nous permettrait de considérer d’un œil critique les publications de l’“esclave fidèle et avisé”, dans le but d’y trouver des erreurs? Pas du tout!
TdG 01/07/2001 p19
Réfléchissons : au départ, comment avons-nous bâti une foi forte ? “ La foi naît de ce qu’on a entendu ”, a écrit l’apôtre Paul (Romains 10:17). Il voulait dire que nous bâtissons tout d’abord notre foi et notre confiance en Jéhovah, dans ses promesses et dans son organisation en nous nourrissant de Sa Parole. Évidemment, nous n’avons pas pris pour argent comptant tout ce que nous avons entendu. Nous avons imité les habitants de Bérée, “ examinant soigneusement les Écritures chaque jour pour voir si ces choses étaient ainsi ”. (Actes 17:11.) Nous avons ‘ éprouvé personnellement ce qu’est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite ’, et avons vérifié la véracité de ce qui nous était dit (Romains 12:2 ; 1 Thessaloniciens 5:21). Depuis, discernant toujours plus clairement que la Parole de Dieu et ses promesses sont infaillibles, nous avons vraisemblablement affermi notre foi. — Josué 23:14 ; Isaïe 55:10, 11.
Laquelle de ces 2 TdG est fiable ?










