Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
- ChristianK
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Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 09 nov.24, 14:40ON a ici les athéismes forts philosophiques, donc sérieux :
https://www.forum-religion.org/viewtopic.php?t=68503
Si on exclut Feuerbach en raison de son anthropothéisme de type panenthéiste (viewtopic.php?t=70776) , ne restent que Sartre et Schopenhauer, à la rigueur Nietzsche bien qu’il ne puisse vraiment être pour la vérité de l’athéisme puisqu’il ne croit pas à la notion de vérité qui, comme la raison, résulte d’une peur de la vie, comme un refuge.
Or certains poinst sont remarquables du point de vue de la raison pratique et de son 1er principe « il faut faire le bien et éviter le mal » : L’absurdisme, le pessimisme, l’irrationalisme.
-Sartre soutient une philo de l’absurde. Sans aller vers la facilité de dire que l’absurde est absurde, on peut noter que cela parait mal pour éviter la criminalité ou la bassesse morale. Or Sartre fut alcoolique et vielli prématurément en raison de l’usage de stupéfiants. Il fut impliqué avec Beauvoir dans des détournements de mineurs (à l’époque, 21 ans). Ce qui n’enlève pas des qualités de générosité.
Il reste que l’absurde rend difficile les vertus naturelles de justice, courage, tempérance, prudence.
-Schopenhauer est plus complexe. Ce n’est pas un absurdisme mais on est à mi-chemin. La vie et le monde sont mauvais, « désespérément mauvais ». Comment alors faire le bien et éviter le mal, trouver une motivation solide? C’est infiniment plus compliqué que chez Aristote ou St Thomas. On a donc un déficit sérieux.
-Nietszche ne croit pas à la vérité de l’athéisme car il ne croit pas à la vérité. Comment alors croire à la vérité du bien et du mal? Il se veut au-delà du bien et du mal (un de ses titres) en faisant la généalogie de ces notions (qui originent, comme la vérité ou l’objectivité, de la peur de la vie). Cet irrationalisme rendra difficile l’acquisition de la vertu (habitus opératif bon : faire le bien facilement, rapidement et surtout avec plaisir ressenti ou bonne conscience).
Reste qu’il se dit athée même sans croire à la vérité.
Or il fut psychopathe probablement suite à une syphilis de maison close, donc il fit usage de prostituées…
Le disciple de Nietzsche Foucault est mort du sida, fréquentant les saunas de Frisco, avec pratiques sadomasos… Ce n’est pas criminel mais pas si loin de la criminalité, ou disons de la primauté des pulsions qui mènent à la criminalité (pourquoi le plaisir tiré de l’argent volé serait –il mauvais si les plaisirs en général sont indistinctement bons, comme le plaisir de domination?)
Dans les 3 cas d’athésme relativement sérieux (moins pour Nietzsche) , on a un déficit sérieux en raison pratique, par absurdisme, pessimisme, irrationalisme. Ca parait mal pour l’athéisme. Surtout éducativement. Or la religion, même si distincte du théisme neutre philosophique, est largement liée à la raison pratique, plus que théorique, il s’agit de mise en pratique de vertus, ce qui est principalement possible dans l’enfance pense Aristote, sinon, trop tard, l’homme déjà vicieux va être devenu peu perméable à la raison pratique; il faut la vertu d’abord, sans comprendre, par autorité, puis la compréhension progressive ensuite.
Il est vrai que dans le marxisme par exemple, qui ne présente aucun fondement à l’inexistence de Dieu, l’athéisme s’accompagne d’un humanisme, la réalisation d’une société sans classes, et que le théisme est vu comme une aliénation (comme chez Feuerbach) , mais cet humanisme n’est pas en lien essentiel et logique avec l’athéisme, il pourrait exister aussi avec théisme, un théisme adapté. ON ne peut donc pas dire que l’athéisme implique l’humanisme, car il implique aussi parfois un nihilisme, comme chez certains poètes surréalistes qui disaient que tirer au pistolet dans la foule était l’acte surréaliste par excellence.
Sans oublier que comme bien des bourgeois de son époque Marx engrossa ses bonnes et avait le plus total mépris des prolétaires non marxistes (des têtes de nœud qui ne comprennent rien disait- il)
https://www.forum-religion.org/viewtopic.php?t=68503
Si on exclut Feuerbach en raison de son anthropothéisme de type panenthéiste (viewtopic.php?t=70776) , ne restent que Sartre et Schopenhauer, à la rigueur Nietzsche bien qu’il ne puisse vraiment être pour la vérité de l’athéisme puisqu’il ne croit pas à la notion de vérité qui, comme la raison, résulte d’une peur de la vie, comme un refuge.
Or certains poinst sont remarquables du point de vue de la raison pratique et de son 1er principe « il faut faire le bien et éviter le mal » : L’absurdisme, le pessimisme, l’irrationalisme.
-Sartre soutient une philo de l’absurde. Sans aller vers la facilité de dire que l’absurde est absurde, on peut noter que cela parait mal pour éviter la criminalité ou la bassesse morale. Or Sartre fut alcoolique et vielli prématurément en raison de l’usage de stupéfiants. Il fut impliqué avec Beauvoir dans des détournements de mineurs (à l’époque, 21 ans). Ce qui n’enlève pas des qualités de générosité.
Il reste que l’absurde rend difficile les vertus naturelles de justice, courage, tempérance, prudence.
-Schopenhauer est plus complexe. Ce n’est pas un absurdisme mais on est à mi-chemin. La vie et le monde sont mauvais, « désespérément mauvais ». Comment alors faire le bien et éviter le mal, trouver une motivation solide? C’est infiniment plus compliqué que chez Aristote ou St Thomas. On a donc un déficit sérieux.
-Nietszche ne croit pas à la vérité de l’athéisme car il ne croit pas à la vérité. Comment alors croire à la vérité du bien et du mal? Il se veut au-delà du bien et du mal (un de ses titres) en faisant la généalogie de ces notions (qui originent, comme la vérité ou l’objectivité, de la peur de la vie). Cet irrationalisme rendra difficile l’acquisition de la vertu (habitus opératif bon : faire le bien facilement, rapidement et surtout avec plaisir ressenti ou bonne conscience).
Reste qu’il se dit athée même sans croire à la vérité.
Or il fut psychopathe probablement suite à une syphilis de maison close, donc il fit usage de prostituées…
Le disciple de Nietzsche Foucault est mort du sida, fréquentant les saunas de Frisco, avec pratiques sadomasos… Ce n’est pas criminel mais pas si loin de la criminalité, ou disons de la primauté des pulsions qui mènent à la criminalité (pourquoi le plaisir tiré de l’argent volé serait –il mauvais si les plaisirs en général sont indistinctement bons, comme le plaisir de domination?)
Dans les 3 cas d’athésme relativement sérieux (moins pour Nietzsche) , on a un déficit sérieux en raison pratique, par absurdisme, pessimisme, irrationalisme. Ca parait mal pour l’athéisme. Surtout éducativement. Or la religion, même si distincte du théisme neutre philosophique, est largement liée à la raison pratique, plus que théorique, il s’agit de mise en pratique de vertus, ce qui est principalement possible dans l’enfance pense Aristote, sinon, trop tard, l’homme déjà vicieux va être devenu peu perméable à la raison pratique; il faut la vertu d’abord, sans comprendre, par autorité, puis la compréhension progressive ensuite.
Il est vrai que dans le marxisme par exemple, qui ne présente aucun fondement à l’inexistence de Dieu, l’athéisme s’accompagne d’un humanisme, la réalisation d’une société sans classes, et que le théisme est vu comme une aliénation (comme chez Feuerbach) , mais cet humanisme n’est pas en lien essentiel et logique avec l’athéisme, il pourrait exister aussi avec théisme, un théisme adapté. ON ne peut donc pas dire que l’athéisme implique l’humanisme, car il implique aussi parfois un nihilisme, comme chez certains poètes surréalistes qui disaient que tirer au pistolet dans la foule était l’acte surréaliste par excellence.
Sans oublier que comme bien des bourgeois de son époque Marx engrossa ses bonnes et avait le plus total mépris des prolétaires non marxistes (des têtes de nœud qui ne comprennent rien disait- il)
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《J’ai toujours regardé l’athéisme comme le plus grand égarement de la raison》 (Voltaire , 1766)
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 09 nov.24, 17:28Merci 

Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.
Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 10 nov.24, 01:09On a combien d'heures ? Ou de jours ?
Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 19 déc.24, 21:25Lien entre athéisme et absurdisme ?
En voici un du genre cause à effet :
- Avoir fait disparaître quelqu'un qui ressuscitait des morts ? C'est absurde, personne n'est assez con pour ça.
- On voit bien que cette histoire ne tient pas la route, et comme les autres religions prêtent le flanc au même genre
de critiques et qu'on ne peut pas y croire sensément, on devient athée.
C'est tout simple et on n'a aucun besoin de lire toutes les élucubrations répertoriées dans les manuels.
En voici un du genre cause à effet :
- Avoir fait disparaître quelqu'un qui ressuscitait des morts ? C'est absurde, personne n'est assez con pour ça.
- On voit bien que cette histoire ne tient pas la route, et comme les autres religions prêtent le flanc au même genre
de critiques et qu'on ne peut pas y croire sensément, on devient athée.
C'est tout simple et on n'a aucun besoin de lire toutes les élucubrations répertoriées dans les manuels.
Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 20 déc.24, 00:40Bonjour Stop,
C'est toujours la même petite musique de la foi nécessaire à la morale et de l'athéisme forcément négatif, irrationnel etc.
Alors moi, je n'ai jamais fait de philosophie puisque je ne suis pas allé au delà de la troisième, je ne suis qu'un paysan et ce que je vois c'est que TOUS les animaux sociaux, ont une forme de moralité tout simplement parce que leur mode de vie leur impose une éthique pour rendre cette vie commune possible.
L'homme est un animal social et donc, comme tous les autres, il observe des règles indispensables à la vie en communauté.
Pas besoin d'un juge imaginaire pour cela.
C'est toujours la même petite musique de la foi nécessaire à la morale et de l'athéisme forcément négatif, irrationnel etc.
Alors moi, je n'ai jamais fait de philosophie puisque je ne suis pas allé au delà de la troisième, je ne suis qu'un paysan et ce que je vois c'est que TOUS les animaux sociaux, ont une forme de moralité tout simplement parce que leur mode de vie leur impose une éthique pour rendre cette vie commune possible.
L'homme est un animal social et donc, comme tous les autres, il observe des règles indispensables à la vie en communauté.
Pas besoin d'un juge imaginaire pour cela.
"Les religions sont comme les vers luisants: pour briller, elles ont besoin d'obscurité.
Un certain degré d'ignorance générale est la condition de toutes les religions, le seul élément dans lequel elles peuvent vivre."" Arthur Schopenhauer
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 20 déc.24, 01:09Bonjour estra,
Fasse le Ciel qu'aucun dieu ne s'occupe des animaux !
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 20 déc.24, 09:24Pas d'inquiétude, il n'y a que l'homme qui soit assez bête pour se créer des dieux, mon arrière grand père aimait à citer le début d'une satire de Boileau :
"De tous les animaux qui s’élèvent dans l’air,
Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer,
De Paris au Pérou, du Japon jusqu’à Rome,
Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme"
J'adore ce long et brillant poème qui continue ainsi :
"Les religions sont comme les vers luisants: pour briller, elles ont besoin d'obscurité.
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 21 déc.24, 01:03Magnifique en effet.
et ce vers :
... Soi-même se bercer de ses propres chimères,...
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- ChristianK
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 07 janv.25, 07:00Stop! a écrit : - Avoir fait disparaître quelqu'un qui ressuscitait des morts ? C'est absurde,
- On voit bien que cette histoire ne tient pas la route, et comme les autres religions prêtent le flanc au même genre
de critiques et qu'on ne peut pas y croire sensément, on devient athée.
Il n’y a rien d’absurde à ce qu’une cause 1ere des lois de la nature suspende ces lois. C’est juste très inhabituel. Ce qui serait absurde ce serait de faire que les morts soient à la fois morts et vivants en même temps sous le même rapport (comme un cercle carré).
D’autre part, le théisme tout court n’implique pas forcément telle religion particulière.
Il n’y a pas de raison d’être athée pcq telle religion serait fausse.
Et ca ne change rien à l’absurdisme explicite de Sartre.
Non c’est pas pareil. C’est juste une constatation que les seuls athées forts de la pensée philosophiques sont comme ca. Il y a donc un certain lien constatable.Estra2 a écrit :
C'est toujours la même petite musique de la foi nécessaire à la morale et de l'athéisme forcément négatif, irrationnel etc.
Pour le reste, il est évident que le fondateur de la philo morale, Aristote, ne fait pas reposer la morale sur Dieu mais sur la nature humaine. Dieu ne concerne qu’un aspect particulier (qu’on voit bien dans les postulats kantiens), la rétribution morale, sur laquelle d’ailleurs Aristote reste passablement muet.
je vois c'est que TOUS les animaux sociaux, ont une forme de moralité tout simplement parce que leur mode de vie leur impose une éthique pour rendre cette vie commune possible.
Les animaux n’ont pas de morale car ils n’ont pas de libre arbitre, il n’y a rien d’immoral à ce qu’Ils s’entretuent.
L'homme est un animal social et donc, comme tous les autres, il observe des règles indispensables à la vie en communauté.
Pas besoin d'un juge imaginaire pour cela.
Ses règles sont différentes car spécifiquement morales, et dépassent largement la vie sociale.La justice n’est pas la seule vertu, il y a aussi les vertus individuelles pour réussir sa vie : tempérance, courage, prudence (appelée aussi sagesse pratique); la personne a des devoirs envers elle-même, pas seulement envers les autres.
Pas d'inquiétude, il n'y a que l'homme qui soit assez bête pour se créer des dieux,
L’homme crée aussi l’inexistence de Dieu, pas seulement son existence. Donc l’existence ou non est indépendante de ces créations.
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 08 janv.25, 04:19Non, il est philosophiquement (et scientifiquement) absurde de prétendre que le fonctionnement de la Nature serait gouverné par des lois générales (relevant de la physique, de la chimie, de la biologie), à l'exception d'une particularité scientifiquement inexpliquée.ChristianK a écrit : ↑07 janv.25, 07:00 Il n’y a rien d’absurde à ce qu’une cause 1ere des lois de la nature suspende ces lois. C’est juste très inhabituel. Ce qui serait absurde ce serait de faire que les morts soient à la fois morts et vivants en même temps sous le même rapport (comme un cercle carré).
C'est comme si on disait que la Nature obéit à une éventuelle théorie alternative de la gravitation (Alt-G) qui prédit que si on se jette de la Tour Eiffel, on va en effet s'écraser au sol, sauf Robert, qui miraculeusement tel Superman, va s'envoler dans l'espace.
Après tout, hormis la particularité liée à Robert, cette théorie Alt-G fonctionne exactement comme la théorie de la gravitation d'Einstein, fait les mêmes prédictions, et si on la teste, on aura les mêmes résultats que pour la théorie d'Einstein.
Sauf pour Robert, où il y a divergence entre la théorie d'Einstein qui prédit que Robert va s'écraser, alors que la théorie Alt-G prédit que Robert va s'envoler.
Alors pourquoi ne pas accepter la théorie Alt-G dans ces conditions ?
C'est que justement, personne de philosophiquement ou scientifiquement sensé n'acceptera la théorie Alt-G pour la raison qu'elle contient cette particularité inexpliquée au sujet de Robert.
Personne ne cherchera même à tester si Robert va vraiment s'envoler ou pas (sans même chercher à considérer tous les problèmes éthiques qu'une telle expérience pourrait poser).
Or quand en plus, l'affirmation de l'existence d'une exception inexpliquée aux lois générales de la nature provient d'une source non traçable, dont la prétention de témoignage est totalement discutable, on dispose de suffisamment bonnes raisons pour balayer ces croyances.
On peut en effet être athée parce qu'on aboutit intellectuellement à la conclusion que les agents surpernaturels, dont les dieux, n'existent pas, ce qui écarte également les théories selon lesquelles le monde est créé intentionnellement par des agents supernaturels, que des mythes s'y rapportent ou non, que des morales s'y rapportent ou non.D’autre part, le théisme tout court n’implique pas forcément telle religion particulière.
Il n’y a pas de raison d’être athée pcq telle religion serait fausse.
Je n'ai jamais très bien compris les idées de Sartre, surtout qu'il s'exprimait à une époque où la mode était que plus c'était abscons, plus ça faisait sérieux et profond, et mieux c'était.Et ca ne change rien à l’absurdisme explicite de Sartre.
Il n'était d'ailleurs pas le seul dans son genre.
Mais grosso modo, de ce que je comprends, l'absurdisme à son époque consiste à dire, d'une manière ou d'une autre, que notre existence n'a aucun sens intrinsèque.
Différents écrivains et philosophes tenant de l'absurdisme ont raconté à leur manière le vertige qui les a saisi à la perspective de l'absence de sens intrinsèque à l'existence, et ont tenté de prouver que le salut à l'absence de sens passait par l'art et la littérature.
L'absurdisme n'est pas nécessairement lié à un athéisme fort.Non c’est pas pareil. C’est juste une constatation que les seuls athées forts de la pensée philosophiques sont comme ca. Il y a donc un certain lien constatable.
Pour le reste, il est évident que le fondateur de la philo morale, Aristote, ne fait pas reposer la morale sur Dieu mais sur la nature humaine. Dieu ne concerne qu’un aspect particulier (qu’on voit bien dans les postulats kantiens), la rétribution morale, sur laquelle d’ailleurs Aristote reste passablement muet.
Par exemple, l’œuvre de Dino Buzzati est complètement empreinte d'absurdisme, il faut lire l’Écroulement de la Baliverna (rien que le nom...), ou le Désert des Tartares.
Dans l'Ecroulement de la Baliverna, la nouvelle entre l'extraterrestre qui discute avec un curé sur le péché originel et la crucifixion du Christ est un morceau d'anthologie absurdiste, dans lequel il n'est toutefois pas certain que l'extraterrestre croyant et ultra-rationnel ait le beau rôle face au curé, croyant et mystique.
Buzzati, s'il se disait certes non-croyant, s'interrogeait fortement sur la question de l'au-delà.
Quand je lis le K, autre œuvre majeure de Buzzati, j'y trouve un très grand parallèle avec des livres soufis comme ceux de Attar, notamment le Parlement des oiseaux. J'ignore toutefois si Buzzati avait lu ce genre d'ouvrage, le parallèle que je vois est peut-être pure coïncidence.
Il y a de nombreuses expériences maintenant qui mettent en évidence l'existence d'un sens moral chez diverses espèces animales : https://journals.openedition.org/etudesrurales/9571Les animaux n’ont pas de morale car ils n’ont pas de libre arbitre, il n’y a rien d’immoral à ce qu’Ils s’entretuent.
Ses règles sont différentes car spécifiquement morales, et dépassent largement la vie sociale.La justice n’est pas la seule vertu, il y a aussi les vertus individuelles pour réussir sa vie : tempérance, courage, prudence (appelée aussi sagesse pratique); la personne a des devoirs envers elle-même, pas seulement envers les autres.
La morale n'a aucun lien direct avec le libre-arbitre.
D'une part, aucune expérience scientifique n'a pu mettre en évidence l'existence d'un quelconque libre-arbitre chez l'homme.
D'autre part, la morale existe chez les animaux, en particulier chez les animaux sociaux. Ce qui est compréhensible car elle régit les rapports entre individus chez des animaux sociaux.
La particularité majeure de l'espèce humaine par rapport à d'autres espèces est la capacité de ses individus à coopérer sur des tâches complexes avec des individus non apparentés ou inconnus.
Par exemple, les fourmis coopèrent sur des tâches simples ou prédéfinies entre individus qui ne se connaissent pas nécessairement directement.
Les lions coopèrent sur des tâches de chasse complexes entre individus du même clan.
Moi je coopère au sein de mon entreprise (par exemple) sur des tâches complexes avec des gens que je n'ai jamais physiquement rencontrés.
Les sciences cognitives montrent que cette capacité particulière de l'être humain à coopérer sur des tâches complexes
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 09 janv.25, 08:18J'aimerais savoir ce que pourrait être une telle expérience.Anoushirvan a écrit : ↑08 janv.25, 04:19 D'une part, aucune expérience scientifique n'a pu mettre en évidence l'existence d'un quelconque libre-arbitre chez l'homme.

Si c'est vrai on ne gagne rien puisqu'on n'aurait pas fait autrement de toute façon, si c'est faux on perd.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 09 janv.25, 21:08Ce sont des expériences sur le séquencement d'activation des zones cérébrales qui montrent que le cerveau a fait un choix avant que le sujet en ait eu conscience.
Alors que la thèse classique du libre-arbitre implique qu'on a d'abord pleinement conscience du choix, puis le choix est fait.
Dans le contexte de la discussion plus haut, la thèse de ChristianK était que la morale découlait du libre-arbitre, et de ce fait était une prérogative humaine.Par ailleurs, choisir, ou parier sur, un cadre conceptuel qui exclut radicalement le libre-arbitre revient à choisir, ou parier sur, un cadre conceptuel qui exclut radicalement toute possibilité de choisir, ou parier sur, quoi que ce soit.
Si c'est vrai on ne gagne rien puisqu'on n'aurait pas fait autrement de toute façon, si c'est faux on perd.
Or d'une part, on met en évidence que diverses espèces animales ont des formes de morale, qui régente la vie sociale des animaux.
Et d'autre part, biologiquement, le libre-arbitre n'existe pas.
Finalement, le mieux qu'on puisse faire me semble-t-il est de dire la morale dans l'espèce humaine s'applique à définir un concept purement philosophique, sans réalité scientifique, appelé libre-arbitre, duquel découle l'esprit des lois qui régente la vie sociale dans l'espèce humaine.
C'est-à-dire que c'est le libre-arbitre, sans réalité biologique, qui découle de la morale qui, elle, a une réalité biologique. Et non l'inverse.
Le libre-arbitre est une fonction émergente par laquelle la morale biologique s'exprime chez l'être humain.
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 09 janv.25, 21:29Sauf que le principal auteur de telles expériences, Benjamin Libet, a expressément souligné que son expérience ne permettait pas d'exclure un "blocage" volontaire de l'action en cours. Sauf aussi que le principal déterminisme de nos choix vient des choix antérieurs, bons ou mauvais.Anoushirvan a écrit : ↑09 janv.25, 21:08 Ce sont des expériences sur le séquencement d'activation des zones cérébrales qui montrent que le cerveau a fait un choix avant que le sujet en ait eu conscience.
D'une manière plus générale, à quoi rime de choisir, parier sur, un cadre conceptuel qui exclut radicalement toute possibilité de choisir, parier sur, quoi que ce soit ?

Cette thèse "classique" n'a rien à faire ici. La conscience ne peut être que limitée.Anoushirvan a écrit :Alors que la thèse classique du libre-arbitre implique qu'on a d'abord pleinement conscience du choix, puis le choix est fait.
Prérogative humaine, je le lui laisse. Mais il est vrai que des notions comme "bien", "mal", "valeur", "morale" sont des coquilles vides, des illusions, s'il n'y a pas du tout de libre-arbitre.Anoushirvan a écrit :Dans le contexte de la discussion plus haut, la thèse de ChristianK était que la morale découlait du libre-arbitre, et de ce fait était une prérogative humaine.
Pour qu'il y ait libre-arbitre, dans l'absolu, il faut que presque tout, mais pas tout, soit déterminé (car un libre-arbitre, si limité soit-il, suppose une capacité forcément limitée mais forcément non nulle de prévoir les conséquences des choix). Le cahier des charges de l'hypothétique Créateur n'était pas simple.
C'est vrai, voir https://bouquinsblog.blog4ever.com/la-p ... ns-de-waalAnoushirvan a écrit :Or d'une part, on met en évidence que diverses espèces animales ont des formes de morale, qui régente la vie sociale des animaux.
Le bien, le mal, les valeurs, la morale, non plus. Peut-on faire l'impasse dessus ?Anoushirvan a écrit :Et d'autre part, biologiquement, le libre-arbitre n'existe pas.
Définir un mieux est déjà accepter, parier sur, le libre-arbitre.Anoushirvan a écrit :Finalement, le mieux qu'on puisse faire me semble-t-il est de dire la morale dans l'espèce humaine s'applique à définir un concept purement philosophique, sans réalité scientifique, appelé libre-arbitre, duquel découle l'esprit des lois qui régente la vie sociale dans l'espèce humaine.
Reste à prouver que ça s'exprime seulement chez l'être humain. L'éthologie va plutôt vers le constat opposé (voir mon lien ci-dessus).Anoushirvan a écrit :Le libre-arbitre est une fonction émergente par laquelle la morale biologique s'exprime chez l'être humain.
Edit : j'ajoute que, s'il n'y a pas du tout de libre-arbitre, on est bien en peine d'expliquer scientifiquement la conscience, supposée résultat de la sélection naturelle. Or, notre conscience est tout au sommet dans la hiérarchie des certitudes. "Ce qu’il y a d’extraordinaire dans la conscience, c’est que, si on a l’illusion de posséder une conscience, on en possède effectivement une. Avec elle, il est impossible d’avoir, comme pour d’autres phénomènes, recours à la différence habituelle entre apparence et réalité" (John Searle, Le mystère de la conscience, Odile Jacob 1993). Quel avantage peut procurer un truc qui n'a aucun effet ? L'effet d'une conscience s'appelle libre-arbitre.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
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- Anoushirvan
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 10 janv.25, 01:21Mais Libet, c'était au début des années 80, et les neurosciences ont fait d'énormes progrès expérimentaux depuis.spin a écrit : ↑09 janv.25, 21:29 Sauf que le principal auteur de telles expériences, Benjamin Libet, a expressément souligné que son expérience ne permettait pas d'exclure un "blocage" volontaire de l'action en cours. Sauf aussi que le principal déterminisme de nos choix vient des choix antérieurs, bons ou mauvais.
D'une manière plus générale, à quoi rime de choisir, parier sur, un cadre conceptuel qui exclut radicalement toute possibilité de choisir, parier sur, quoi que ce soit ?![]()
Cette thèse "classique" n'a rien à faire ici. La conscience ne peut être que limitée.
Il y a et y aura toujours des controverses sur les conditions expérimentales, c'est le jeu dans ce domaine comme tous les autres, il n'y a rien d'anormal ici.
Cependant, toutes ces expériences vont dans le même sens : la conscience du choix intervient à une étape beaucoup plus tardive du processus de prise de décision que ce qu'on s'attendait.
Outre les conditions expérimentales, la principale source de controverses en matière d'expérimentations du libre-arbitre tient à la multitude de définitions du libre-arbitre.
De manière générale, toutes ces expériences remettent en question ces thèses de libre-arbitre qui disent que l'intention survient au début du processus cognitif de prise de décision.
En revanche, la définition antique du libre-arbitre qui avait cours jusqu'au moyen-âge selon laquelle le libre-arbitre était simplement défini par la capacité de l'homme à choisir les bonnes actions, celle-là est dans doute trop vague pour être testée expérimentalement.
Ces mots sont des coquilles vides s'ils reposent en effet sur le libre-arbitre, et surtout si ce dernier suit une définition scientifiquement réfutée.Prérogative humaine, je le lui laisse. Mais il est vrai que des notions comme "bien", "mal", "valeur", "morale" sont des coquilles vides, des illusions, s'il n'y a pas du tout de libre-arbitre.
Pour qu'il y ait libre-arbitre, dans l'absolu, il faut que presque tout, mais pas tout, soit déterminé (car un libre-arbitre, si limité soit-il, suppose une capacité forcément limitée mais forcément non nulle de prévoir les conséquences des choix). Le cahier des charges de l'hypothétique Créateur n'était pas simple.
Le problème de cette approche, c'est qu'en fait, la Nature telle que la science en comprend le fonctionnement, est fondamentalement indéterministe au niveau élémentaire.
Donc c'est plutôt l'inverse qui se produit : presque tout est indéterminé au niveau élémentaire, mais la résultante collective peut parfaitement être déterministe.
Ceci dit, voir ci-dessous, je pense que c'est une erreur que de lier la question du libre-arbitre chez l'homme à la question du déterminisme et de l'indéterminisme.
La morale existe biologiquement dans le sens où chez les animaux qui vivent en société, il y a des règles qui régissent leurs rapports sociaux.Le bien, le mal, les valeurs, la morale, non plus. Peut-on faire l'impasse dessus ?
Définir un mieux est déjà accepter, parier sur, le libre-arbitre.
Ce sont ces règles régissant les rapports sociaux entre individus qu'on appelle "morale".
Bien et mal n'existent dans leur monde (à ces animaux) que par rapport à ces règles régissant leurs rapports sociaux.
On n'a pas besoin du libre-arbitre pour définir fondamentalement la morale.
Et probablement ni le bien ni le mal non plus.
La question du libre-arbitre n'intervient que par rapport à la définition de responsabilité.
Et en effet, il semble que, à l'exception de l'homme, la notion de responsabilité n'existe pas chez les animaux, c'est une grosse différence.
Parce que le problème est de justifier une éventuelle punition à une infraction aux règles régissant les rapports sociaux, si la notion de responsabilité ne peut reposer sur le fait pour un individu d'avoir choisi en toute conscience de commettre l'infraction.
Si les individus n'ont pas choisi librement de commettre un acte contraire aux règles régissant la vie sociale, pourquoi devrait-on les en tenir responsables et les punir ?
C'est un vieux débat.
Une réponse qu'on trouve chez certains est que si on invoque le déterminisme pour se dégager de toute responsabilité, alors celui qui juge et qui ordonne la punition peut invoquer le même déterminisme de son côté.
Donc ça revient au même que de supposer plus simplement l'existence du libre-arbitre.
Ce qui ne va pas dans cet argument, c'est que les expériences de neurosciences qui réfutent le libre-arbitre ne réfutent que le fait que l'intention consciente intervienne au tout début du processus de prise de décision.
Elles ne disent pas absolument que ce processus de prise de décision est déterministe.
Le processus qui aboutit à ce qu'une décision soit prise est la coalescence de nombreux processus cognitifs dans le cerveau dont la conscience n'est que l'un d'eux, et qui n'ont, chacun, aucune raison d'être déterministes.
Quand on juge une infraction, on juge le résultat de ces nombreux processus cognitifs qui ont été à l'œuvre chez cet individu et qui ont finalement abouti à commettre une infraction.
L'individu qui est responsable de ses actes est l'individu tout entier avec ses processus cognitifs et non pas sa seule conscience.
En ce qui me concerne, je suis partisan d'une autre approche.
Les sciences cognitives montrent que pour être pleinement engagé dans une action collective, l'être humain a besoin de mythes narratifs sur cette action collective et de modèles mentaux.
Il ne s'agit pas nécessairement de mythes religieux.
Par exemple, une entreprise repose sur des mythes parfois implicites sur ce qui fait son succès.
On peut tout à fait considérer que le libre-arbitre constitue un mythe nécessaire à l'exercice des règles sociales, quand bien même son existence est fictive.
Étant donné que la morale et le libre-arbitre, ce n'est pareil, l'existence de la morale chez les animaux ne prouve pas l'existence du libre-arbitre chez eux.Reste à prouver que ça s'exprime seulement chez l'être humain. L'éthologie va plutôt vers le constat opposé (voir mon lien ci-dessus).
Quant à savoir sous quelle forme ils perçoivent leur morale, je pense qu'on est très loin de pouvoir se faire la moindre idée.
Je ne vois absolument pas le lien entre conscience, dans le sens d'avoir conscience de soi, et le libre-arbitre.Edit : j'ajoute que, s'il n'y a pas du tout de libre-arbitre, on est bien en peine d'expliquer scientifiquement la conscience, supposée résultat de la sélection naturelle. Or, notre conscience est tout au sommet dans la hiérarchie des certitudes. (...)Quel avantage peut procurer un truc qui n'a aucun effet ? L'effet d'une conscience s'appelle libre-arbitre.
Le libre-arbitre suppose la conscience, mais pas l'inverse.
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Re: Lien entre athéisme et absurdisme, pessimisme et irrationalisme : problème pour la raison pratique et philo morale
Ecrit le 10 janv.25, 01:53L'absurdisme , c'est de croire en un dieu qui se dit omniscient , et qui dans la légende de la bible rate sa 1ère création sans l'avoir anticipé . 

Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
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