Les bienfaits du christianisme
Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 04 janv.25, 09:02Les moines sauveteurs
Sur la frontière Italo-Suisse, au sud-est du lac de Genève, se trouve le col du Saint-Bernard, par où passe la route de Suisse en Italie. Autrefois cette route était très fréquentée et de nos jours encore plus de 20.000 personnes y passent annuellement, malgré les lignes ferrées qui relient l’Italie au centre du continent.
Le passage du col est souvent dangereux, car le sommet de cette montagne est presque toujours couvert d’une épaisse couche de neige ; les voyageurs sont exposés à de fréquentes tourmentes et à des avalanches qui barrent la route ou en font disparaître la trace. Plus d’un voyageur roula ainsi dans les précipices, s’égara dans la neige et mourut de froid. Pour secourir les voyageurs, saint Bernard de Menton fonda en 960, à la hauteur de 2500 m, un couvent et un hospice qui est aujourd’hui un grand bâtiment à trois étages, et peut abriter près de 400 voyageurs. Ses dépenses annuelles de 80.000 fr. sont couvertes par les fonds du monastère provenant des dons des voyageurs reconnaissants.
La mission des moines est de secourir les voyageurs en péril et de leur donner un gîte ; par les temps de neige ils sonnent la cloche du couvent, afin que les personnes sachent où diriger leurs pas; quelques-uns d’entre eux se dispersent dans différentes directions à la recherche des voyageurs égarés. Dans ces tournées, de grands chiens, appelés « chiens du mont Saint-Bernard », leur rendent des services signalés. Aussitôt qu’ils découvrent la trace de quelque voyageur, ils aboient et se mettent à sa recherche ; quand ils l’ont trouvé, ils enlèvent la neige qui le recouvre, et cherchent à le réchauffer en le léchant; puis ils tendent au pauvre engourdi, qui a repris connaissance, le flacon de liqueur réconfortante qu’ils portent au cou. Pendant ce temps ils ne cessent d’aboyer pour appeler les moines, et ainsi les secours nécessaires arrivent promptement. Quelquefois le chien court lui-même au couvent chercher un moine, et celui-ci, guidé par le chien vers le voyageur égaré ou blessé, le rapporte à l’hospice, où il est soigné et nourri.
Pour les religieux, ces travaux de sauvetage ne sont pas sans péril, parfois ils tombent eux-mêmes d'ans des précipices : aussi ces héroïques sauveteurs ne peuvent-ils guère supporter ces fatigues au-delà d’une quinzaine d'années, quoiqu’on n’admette à la profession que des jeunes gens de 20 ans.
(Delsor, Recueil d'Exemples, 1911, pp. 291-292)
Sur la frontière Italo-Suisse, au sud-est du lac de Genève, se trouve le col du Saint-Bernard, par où passe la route de Suisse en Italie. Autrefois cette route était très fréquentée et de nos jours encore plus de 20.000 personnes y passent annuellement, malgré les lignes ferrées qui relient l’Italie au centre du continent.
Le passage du col est souvent dangereux, car le sommet de cette montagne est presque toujours couvert d’une épaisse couche de neige ; les voyageurs sont exposés à de fréquentes tourmentes et à des avalanches qui barrent la route ou en font disparaître la trace. Plus d’un voyageur roula ainsi dans les précipices, s’égara dans la neige et mourut de froid. Pour secourir les voyageurs, saint Bernard de Menton fonda en 960, à la hauteur de 2500 m, un couvent et un hospice qui est aujourd’hui un grand bâtiment à trois étages, et peut abriter près de 400 voyageurs. Ses dépenses annuelles de 80.000 fr. sont couvertes par les fonds du monastère provenant des dons des voyageurs reconnaissants.
La mission des moines est de secourir les voyageurs en péril et de leur donner un gîte ; par les temps de neige ils sonnent la cloche du couvent, afin que les personnes sachent où diriger leurs pas; quelques-uns d’entre eux se dispersent dans différentes directions à la recherche des voyageurs égarés. Dans ces tournées, de grands chiens, appelés « chiens du mont Saint-Bernard », leur rendent des services signalés. Aussitôt qu’ils découvrent la trace de quelque voyageur, ils aboient et se mettent à sa recherche ; quand ils l’ont trouvé, ils enlèvent la neige qui le recouvre, et cherchent à le réchauffer en le léchant; puis ils tendent au pauvre engourdi, qui a repris connaissance, le flacon de liqueur réconfortante qu’ils portent au cou. Pendant ce temps ils ne cessent d’aboyer pour appeler les moines, et ainsi les secours nécessaires arrivent promptement. Quelquefois le chien court lui-même au couvent chercher un moine, et celui-ci, guidé par le chien vers le voyageur égaré ou blessé, le rapporte à l’hospice, où il est soigné et nourri.
Pour les religieux, ces travaux de sauvetage ne sont pas sans péril, parfois ils tombent eux-mêmes d'ans des précipices : aussi ces héroïques sauveteurs ne peuvent-ils guère supporter ces fatigues au-delà d’une quinzaine d'années, quoiqu’on n’admette à la profession que des jeunes gens de 20 ans.
(Delsor, Recueil d'Exemples, 1911, pp. 291-292)
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean) 

Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 05 janv.25, 10:11Le pape Pie X et la bienveillance envers les animaux
Le Saint‑Père a daigné aussi accepter deux livres, les Saints et les Animaux et l'Église et la Pitié envers les animaux. Naturellement, Sa Sainteté n'avait pas le temps de les lire séance tenante, mais, en apprenant que ces volumes étaient présentés par la Société protectrice des animaux de Naples, et qu'ils avaient été écrits pour montrer que beaucoup de grands saints étaient remarquables pour leur douceur et leur bienveillance envers les animaux, et que l'esprit de l'Église s'est toujours fortement manifesté, en maintes manières frappantes, dans le même sens, le Pape approuva chaudement ce but, et envoya une cordiale bénédiction à Madame la marquise de Rambures, fille dévouée de l'Église, qui a publié l'Église et la Pitié envers les animaux. Sa Sainteté écrivit encore une bénédiction autographe sur sa photographie, pour tous ceux qui protègent contre l'abus et la cruauté les serviteurs muets que Dieu nous a donnés. Il n'est guère nécessaire d'ajouter que la Société protectrice des animaux de Naples a eu une grande joie de l'approbation papale ainsi accordée à son œuvre pratique pour empêcher la cruauté.
(La Semaine Religieuse de Paris, du 24 novembre 1906)
Le Saint‑Père a daigné aussi accepter deux livres, les Saints et les Animaux et l'Église et la Pitié envers les animaux. Naturellement, Sa Sainteté n'avait pas le temps de les lire séance tenante, mais, en apprenant que ces volumes étaient présentés par la Société protectrice des animaux de Naples, et qu'ils avaient été écrits pour montrer que beaucoup de grands saints étaient remarquables pour leur douceur et leur bienveillance envers les animaux, et que l'esprit de l'Église s'est toujours fortement manifesté, en maintes manières frappantes, dans le même sens, le Pape approuva chaudement ce but, et envoya une cordiale bénédiction à Madame la marquise de Rambures, fille dévouée de l'Église, qui a publié l'Église et la Pitié envers les animaux. Sa Sainteté écrivit encore une bénédiction autographe sur sa photographie, pour tous ceux qui protègent contre l'abus et la cruauté les serviteurs muets que Dieu nous a donnés. Il n'est guère nécessaire d'ajouter que la Société protectrice des animaux de Naples a eu une grande joie de l'approbation papale ainsi accordée à son œuvre pratique pour empêcher la cruauté.
(La Semaine Religieuse de Paris, du 24 novembre 1906)
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 06 janv.25, 13:58Le cœur du prêtre
Après la Révolution française, un vieux pauvre, appelé Jean-Louis, dont l'existence était pour tous un mystère, venait s'asseoir régulièrement à la porte de la cathédrale de Saint-Jean de Lyon. L'abbé Sorel de Vabriant, en allant dire sa messe, lui remettait tous les jours une aumône. Ceci durait depuis vingt-cinq ans ; et un jour que l'abbé Sorel ne rencontre plus son pauvre, il s'en inquiète et cherche à découvrir sa retraite, craignant qu'il ne fût malade. Il le trouve dans un mauvais réduit, couché sur la paille. — Vous êtes bien bon, Monsieur l'Abbé, dit le pauvre, de vous souvenir d’un mendiant comme moi. Hélas ! je suis à la fin de ma vie, et il n'y a plus de pardon pour moi. Le prêtre l'encouragea.
— Ah ! si vous connaissiez mon horrible histoire, reprend le pauvre, vous penseriez comme moi. Fils d'un pauvre vigneron de la Bourgogne, je devins le serviteur de confiance de nobles maîtres qui, pour se dérober à la mort, vinrent, m'emmenant avec eux, se réfugier à Lyon pour y passer inaperçus. C'est moi qui les ai trahis, qui les ai dénoncés, qui les ai accompagnés à l'échafaud, et qui ai eu pour prix de ma trahison les biens qu'ils possédaient, biens que j'ai dissipés je ne sais comment ; et j'ai été réduit pour vivre à mendier. Ah ! c'étaient deux beaux et bons maîtres ; et, s'approchant d'un tableau, il ôte le voile qui le recouvre. Voilà, dit-il, leur portrait.
— Ah ! c'est mon père, c'est ma mère, s'écrie l'abbé Sorel. — C'est moi qui suis leur assassin, reprit le pauvre ; vengez-vous, Monsieur, et vous voulez que le bon Dieu me pardonne ? Le prêtre, surmontant sa douleur, embrasse le moribond, l'arrose de ses larmes, lui dit qu'il lui pardonne, qu'il lui assure le pardon de Dieu, avec lequel il le réconcilie. Voilà le prêtre. Fussiez-vous les assassins de son père et de sa mère, si vous vous repentiez il vous pardonnerait, vous serrerait sur son cœur et vous bénirait.
(Berthier, 1892, pp. 71-72)
Après la Révolution française, un vieux pauvre, appelé Jean-Louis, dont l'existence était pour tous un mystère, venait s'asseoir régulièrement à la porte de la cathédrale de Saint-Jean de Lyon. L'abbé Sorel de Vabriant, en allant dire sa messe, lui remettait tous les jours une aumône. Ceci durait depuis vingt-cinq ans ; et un jour que l'abbé Sorel ne rencontre plus son pauvre, il s'en inquiète et cherche à découvrir sa retraite, craignant qu'il ne fût malade. Il le trouve dans un mauvais réduit, couché sur la paille. — Vous êtes bien bon, Monsieur l'Abbé, dit le pauvre, de vous souvenir d’un mendiant comme moi. Hélas ! je suis à la fin de ma vie, et il n'y a plus de pardon pour moi. Le prêtre l'encouragea.
— Ah ! si vous connaissiez mon horrible histoire, reprend le pauvre, vous penseriez comme moi. Fils d'un pauvre vigneron de la Bourgogne, je devins le serviteur de confiance de nobles maîtres qui, pour se dérober à la mort, vinrent, m'emmenant avec eux, se réfugier à Lyon pour y passer inaperçus. C'est moi qui les ai trahis, qui les ai dénoncés, qui les ai accompagnés à l'échafaud, et qui ai eu pour prix de ma trahison les biens qu'ils possédaient, biens que j'ai dissipés je ne sais comment ; et j'ai été réduit pour vivre à mendier. Ah ! c'étaient deux beaux et bons maîtres ; et, s'approchant d'un tableau, il ôte le voile qui le recouvre. Voilà, dit-il, leur portrait.
— Ah ! c'est mon père, c'est ma mère, s'écrie l'abbé Sorel. — C'est moi qui suis leur assassin, reprit le pauvre ; vengez-vous, Monsieur, et vous voulez que le bon Dieu me pardonne ? Le prêtre, surmontant sa douleur, embrasse le moribond, l'arrose de ses larmes, lui dit qu'il lui pardonne, qu'il lui assure le pardon de Dieu, avec lequel il le réconcilie. Voilà le prêtre. Fussiez-vous les assassins de son père et de sa mère, si vous vous repentiez il vous pardonnerait, vous serrerait sur son cœur et vous bénirait.
(Berthier, 1892, pp. 71-72)
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 08 janv.25, 02:26Au service du peuple
Que d'œuvres fondées et soutenues par les Congrégations religieuses au service exclusif du peuple !
J'ai l'honneur d'être proche voisin de la maison des Petites-Sœurs gardes-malades de l'Assomption; chaque matin, et à tout instant dans la journée, je vois sortir par petits groupes, ces saintes filles qui vont à domicile, les unes d'un côté, les autres d'un autre, porter des soins tendres et dévoués aux malades, jours et nuits, dans les maisons des pauvres. Telles des abeilles émigrent de leur ruche ; mais les abeilles volent butiner sur des fleurs : ces bonnes Petites-Sœurs, elles, vont butiner vers les souffrants du peuple. Leurs soins sont entièrement gratuits, et la condition essentielle de leurs secours consiste à ne pouvoir, par pauvreté, rétribuer leurs peines. Si vous êtes riche, vous n'aurez point droit à leurs soins charitables.
Cela n'est-il pas beau ?
(Bonnot, Bienfaits des Ordres religieux, 1896, pp. 33-34)
Que d'œuvres fondées et soutenues par les Congrégations religieuses au service exclusif du peuple !
J'ai l'honneur d'être proche voisin de la maison des Petites-Sœurs gardes-malades de l'Assomption; chaque matin, et à tout instant dans la journée, je vois sortir par petits groupes, ces saintes filles qui vont à domicile, les unes d'un côté, les autres d'un autre, porter des soins tendres et dévoués aux malades, jours et nuits, dans les maisons des pauvres. Telles des abeilles émigrent de leur ruche ; mais les abeilles volent butiner sur des fleurs : ces bonnes Petites-Sœurs, elles, vont butiner vers les souffrants du peuple. Leurs soins sont entièrement gratuits, et la condition essentielle de leurs secours consiste à ne pouvoir, par pauvreté, rétribuer leurs peines. Si vous êtes riche, vous n'aurez point droit à leurs soins charitables.
Cela n'est-il pas beau ?
(Bonnot, Bienfaits des Ordres religieux, 1896, pp. 33-34)
Modifié en dernier par Fides le 09 janv.25, 03:47, modifié 2 fois.
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 09 janv.25, 03:42Au service du pays
La France possède 30 000 religieux, dont 2 000 contemplatifs, et 130 000 religieuses, dont 4 000 contemplatives. Ils instruisent deux millions d'enfants. Ils donnent des soins à 104 000 malades, infirmes et vieillards, recueillent plus de 60 000 orphelins, ouvrent des maisons de préservation ou de réhabilitation à plus de 12 000 personnes ; gardent des milliers d'aliénés, élèvent des milliers d'aveugles et de sourds-muets. C'est un total de plus de 200 000 personnes assistées par les communautés religieuses.
(Bonnot, Bienfaits des Ordres religieux, 1896, p. 28)
La France possède 30 000 religieux, dont 2 000 contemplatifs, et 130 000 religieuses, dont 4 000 contemplatives. Ils instruisent deux millions d'enfants. Ils donnent des soins à 104 000 malades, infirmes et vieillards, recueillent plus de 60 000 orphelins, ouvrent des maisons de préservation ou de réhabilitation à plus de 12 000 personnes ; gardent des milliers d'aliénés, élèvent des milliers d'aveugles et de sourds-muets. C'est un total de plus de 200 000 personnes assistées par les communautés religieuses.
(Bonnot, Bienfaits des Ordres religieux, 1896, p. 28)
Modifié en dernier par Fides le 12 janv.25, 08:27, modifié 1 fois.
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 10 janv.25, 02:21Les bienfaits actuels du christianisme ont tout de même été précédés par pas mal de méfaits inqualifiables et inexcusables.
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 10 janv.25, 02:35La religion chrétienne (celle instituée par Jésus-Christ) n'enseigne pas à faire le mal. Ceux qui se prétendaient chrétiens et qui ont agi de façon contraire à l'enseignement du christianisme sont responsables de leurs actions. Ils ont désobéi à l'enseignement des Évangiles. On ne dirait pas que la médecine est mauvaise parce qu'il y a de mauvais médecins. De même, on ne peut dire que le christianisme est mauvais parce qu'il y a de mauvais chrétiens.
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 10 janv.25, 03:11Je reconnais des qualités au christianisme, mais si elles sont fondées sur la venue sur Terre d'un dieu
sous la forme de son fils, afin de se faire clouer pour "racheter les péchés du monde", alors là je pense
qu'on n'a pas trouvé beaucoup mieux que le dieu Serpent à plumes vaincu par le dieu Miroir fumant.
sous la forme de son fils, afin de se faire clouer pour "racheter les péchés du monde", alors là je pense
qu'on n'a pas trouvé beaucoup mieux que le dieu Serpent à plumes vaincu par le dieu Miroir fumant.
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 10 janv.25, 04:37L'histoire du dieu Serpent à plumes vaincu par le dieu Miroir fumant n'est qu'un mythe tandis que la venue de Jésus en ce monde est un fait historique. De plus, l'influence considérable de Jésus dans l'histoire de l'humanité est indéniable.
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 10 janv.25, 07:03Non non, c'est aussi un mythe, les arguments pour l'établir ne manquent pas,
les pages de ce forum en sont pleines. Tous les mythes sont d'ailleurs construits
dans des cadres historiques et ont eu à leur tour de considérables influences.
Encore aujourd'hui l'influence de Brahma, Vishnou et Shiva est considérable et
si je ne m'avance pas trop, vous tenez vous-même l'hindouisme pour un mythe
tout autant que le fait un Hindou vis à vis du christianisme.
Et je vous donne raison à tous les deux.
les pages de ce forum en sont pleines. Tous les mythes sont d'ailleurs construits
dans des cadres historiques et ont eu à leur tour de considérables influences.
Encore aujourd'hui l'influence de Brahma, Vishnou et Shiva est considérable et
si je ne m'avance pas trop, vous tenez vous-même l'hindouisme pour un mythe
tout autant que le fait un Hindou vis à vis du christianisme.
Et je vous donne raison à tous les deux.
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 10 janv.25, 10:01Les arguments présentés sur ce forum à propos du christianisme s'appuient souvent sur des théories qui ne sont pas valables. Les réflexions sur les questions religieuses doivent être basées sur des preuves solides et factuelles. La rigueur intellectuelle est indispensable dans le cadre de recherches sur des questions aussi sérieuses.
Si le christianisme a apporté tant de bienfaits à l'humanité, c'est justement parce qu'il s'inspire de la sagesse divine de Jésus-Christ. Certes, l'hindouisme a eu une influence dans certaines régions du monde, mais ce qu'il faut étudier avant tout, c'est la véracité de l'enseignement proposé. Il s'agit du premier critère à prendre en considération.
De plus, vous me dites que le Jésus des Évangiles serait un mythe, car « les arguments pour l'établir ne manquent pas, les pages de ce forum en sont pleines. » Cet argument est assez vague. Quelles sont les preuves qui attesteraient que le Jésus des Évangiles est un mythe ? Les arguments présentés en faveur de cette position peuvent-ils être considérés comme fiables ?
Il est important de répondre à ces questions afin de ne pas tirer de conclusions hâtives et biaisées.
Si le christianisme a apporté tant de bienfaits à l'humanité, c'est justement parce qu'il s'inspire de la sagesse divine de Jésus-Christ. Certes, l'hindouisme a eu une influence dans certaines régions du monde, mais ce qu'il faut étudier avant tout, c'est la véracité de l'enseignement proposé. Il s'agit du premier critère à prendre en considération.
De plus, vous me dites que le Jésus des Évangiles serait un mythe, car « les arguments pour l'établir ne manquent pas, les pages de ce forum en sont pleines. » Cet argument est assez vague. Quelles sont les preuves qui attesteraient que le Jésus des Évangiles est un mythe ? Les arguments présentés en faveur de cette position peuvent-ils être considérés comme fiables ?
Il est important de répondre à ces questions afin de ne pas tirer de conclusions hâtives et biaisées.
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 janv.25, 13:55Le christianisme est tout poésie
Le christianisme est venu réintégrer l'homme dans sa dignité primitive, élever ses sentiments à une hauteur divine, aussi le christianisme est-il tout poésie : depuis ses monosyllabes les plus simples jusqu'à ses hymnes les plus sublimes, depuis ses pompes les plus magnifiques jusqu'à ses cérémonies les plus ordinaires, la poésie déborde toujours de son sein, il la répand à flots partout le long de son chemin, dans nos églises, sur les rues, sur les places publiques, au chevet du malade, au cimetière, partout !
Il chante toujours pour charmer notre triste pèlerinage et nous rappeler nos destinées ; il chante sur le berceau du nouveau-né, sur la couche nuptiale, sur la tombe qui se ferme ; sa vie est un chant continuel. Aussi, sous ses saintes inspirations, avec les idées sublimes qu'il apprend, la poésie a-t-elle acquis une intensité, une importance que jamais elle n'avait eues ; les âmes les plus ardentes et les plus saintes du catholicisme ne trouvaient pas d'autre langage à l'élan de leur amour ; saint Jean de la Croix et sainte Thérèse répandaient en stances poétiques le délire de leur extase ; saint François d'Assise, sainte Catherine de Sienne épanouissaient leur âme à la vue des fleurs des champs, les invitaient à chanter les louanges de Dieu et mêlaient leurs chants à leurs accords silencieux ! C'est là de la folie ! Oui, folie sublime ! que vous ne comprendrez jamais en dehors du christianisme. Oh ! à qui vit un jour dans son sein avec un cœur tendre et sensible, avec des sentiments généreux, toutes ces choses-là ne sont point incompréhensibles.
Le christianisme est tout poésie, il pénètre les cœurs comme l'eau les substances spongieuses ; [...] Oui, j'aime à le répéter, le christianisme est poésie, et c'est pour moi une preuve de plus qu'il est divin. La poésie est la nature de l'homme, et le christianisme est fait pour l'homme.
(M. l'abbé Nauziel, Poésies religieuses)
Le christianisme est venu réintégrer l'homme dans sa dignité primitive, élever ses sentiments à une hauteur divine, aussi le christianisme est-il tout poésie : depuis ses monosyllabes les plus simples jusqu'à ses hymnes les plus sublimes, depuis ses pompes les plus magnifiques jusqu'à ses cérémonies les plus ordinaires, la poésie déborde toujours de son sein, il la répand à flots partout le long de son chemin, dans nos églises, sur les rues, sur les places publiques, au chevet du malade, au cimetière, partout !
Il chante toujours pour charmer notre triste pèlerinage et nous rappeler nos destinées ; il chante sur le berceau du nouveau-né, sur la couche nuptiale, sur la tombe qui se ferme ; sa vie est un chant continuel. Aussi, sous ses saintes inspirations, avec les idées sublimes qu'il apprend, la poésie a-t-elle acquis une intensité, une importance que jamais elle n'avait eues ; les âmes les plus ardentes et les plus saintes du catholicisme ne trouvaient pas d'autre langage à l'élan de leur amour ; saint Jean de la Croix et sainte Thérèse répandaient en stances poétiques le délire de leur extase ; saint François d'Assise, sainte Catherine de Sienne épanouissaient leur âme à la vue des fleurs des champs, les invitaient à chanter les louanges de Dieu et mêlaient leurs chants à leurs accords silencieux ! C'est là de la folie ! Oui, folie sublime ! que vous ne comprendrez jamais en dehors du christianisme. Oh ! à qui vit un jour dans son sein avec un cœur tendre et sensible, avec des sentiments généreux, toutes ces choses-là ne sont point incompréhensibles.
Le christianisme est tout poésie, il pénètre les cœurs comme l'eau les substances spongieuses ; [...] Oui, j'aime à le répéter, le christianisme est poésie, et c'est pour moi une preuve de plus qu'il est divin. La poésie est la nature de l'homme, et le christianisme est fait pour l'homme.
(M. l'abbé Nauziel, Poésies religieuses)
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 12 janv.25, 01:21Effectivement, il faut se baser sur des preuves solides et factuelles, ce que ne sont pas plus les évangiles que les codex mayas.
Et quant à la rigueur intellectuelle, j'ai déjà souvent ici donné un exemple de la nature fabulatoire du récit christique :
Comment admettre que des gens soient assez stupides pour aller clouer quelqu'un qui ressuscite des morts et change de l'eau
en très bon vin ? Ça n'existe pas, ça, sauf à banaliser ces actes comme le fait perfidement le christianisme. Et les Romains en plus,
des guerriers habitués à perdre des leurs dans les combats ! Et Pilate qui n'est même pas au courant tellement c'est banal !
Et personne dans le tribunal pour lui dire : « Eh Pilate, fais pas le con, il ressuscite des morts et tu devrais goûter son pinard !
Non, Fides, désolé mais ça ne tient pas la route, question de rigueur intellectuelle.
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 12 janv.25, 08:26Je suis d'accord avec le fait que la décision de tuer un homme qui fait des miracles est insensée. Toutefois, il y a deux points à prendre en considération :
1 - La décision de tuer Jésus était incohérente en elle-même. Jésus était innocent, tous le savaient, mais ils ont décidé de le faire mourir par jalousie.
Nous avons des éléments qui prouvent que ceux qui ont fait mettre à mort Jésus ont choisi d'adopter un comportement incohérent. Ils ont fait torturer cruellement un homme innocent et ont préféré la libération du criminel Barabbas. Ce n'est certainement pas un choix rationnel.
Pourquoi torturer un innocent ? Tout simplement parce que Jésus était considéré comme un séducteur. Plus il faisait des miracles, plus ses ennemis voulaient le faire mourir. Il est inutile de chercher un raisonnement logique chez des gens qui prenaient leurs décisions en fonction de leurs intérêts personnels égoïstes. Jésus attirait les foules et menaçait leur pouvoir. Ils étaient jaloux de son succès. De plus, Jésus révélait leur hypocrisie et leur malhonnêteté. Ils ont donc décidé de s'aveugler et de le faire mourir. Pilate aussi se préoccupait uniquement de ses intérêts. Il voulait satisfaire les demandes de ses sujets et éviter des révoltes.
Ainsi, on ne peut dire que les miracles de Jésus pouvaient faire changer d'avis ses ennemis, car il avait affaire à des gens obstinés. Ils n'étaient pas émus par la bonté de Jésus ou par ses miracles. Ils ne se souciaient uniquement de leurs intérêts personnels.
2 - Les miracles étaient considérés comme une supercherie démoniaque par ses ennemis
Les ennemis de Jésus n'étaient nullement intéressés par ses miracles. Ils affirmaient même que ses miracles étaient des supercheries. Jésus était considéré comme un possédé :
Jésus chassait un démon, et ce démon était muet. Et lorsqu’Il eut chassé le démon, le muet parla, et les foules furent dans l’admiration. Mais quelques-uns d’entre eux dirent : C’est par Béelzébub, prince des démons, qu’Il chasse les démons. Et d’autres, pour Le tenter, Lui demandaient un signe qui vînt du Ciel. Mais Lui, ayant vu leurs pensées, leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même sera dévasté, et la maison tombera sur la maison. Si donc Satan est aussi divisé contre lui-même, comment son règne subsistera-t-il ? Car vous dites que c’est par Béelzébub que Je chasse les démons. Or si c’est par Béelzébub que Je chasse les démons, par qui vos fils les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c’est par le doigt de Dieu que Je chasse les démons, assurément le royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous. (Luc 11:14-20)
Il n'est donc pas du tout surprenant qu'ils aient choisi de se débarrasser de lui.
Évidemment, s'ils avaient su que Jésus ressusciterait, ses ennemis ne l'aurait pas fait mourir, mais ils ont tellement été aveuglés par leur jalousie qu'ils ont fermé les yeux face aux nombreux prodiges de Jésus.
1 - La décision de tuer Jésus était incohérente en elle-même. Jésus était innocent, tous le savaient, mais ils ont décidé de le faire mourir par jalousie.
Nous avons des éléments qui prouvent que ceux qui ont fait mettre à mort Jésus ont choisi d'adopter un comportement incohérent. Ils ont fait torturer cruellement un homme innocent et ont préféré la libération du criminel Barabbas. Ce n'est certainement pas un choix rationnel.
Pourquoi torturer un innocent ? Tout simplement parce que Jésus était considéré comme un séducteur. Plus il faisait des miracles, plus ses ennemis voulaient le faire mourir. Il est inutile de chercher un raisonnement logique chez des gens qui prenaient leurs décisions en fonction de leurs intérêts personnels égoïstes. Jésus attirait les foules et menaçait leur pouvoir. Ils étaient jaloux de son succès. De plus, Jésus révélait leur hypocrisie et leur malhonnêteté. Ils ont donc décidé de s'aveugler et de le faire mourir. Pilate aussi se préoccupait uniquement de ses intérêts. Il voulait satisfaire les demandes de ses sujets et éviter des révoltes.
Ainsi, on ne peut dire que les miracles de Jésus pouvaient faire changer d'avis ses ennemis, car il avait affaire à des gens obstinés. Ils n'étaient pas émus par la bonté de Jésus ou par ses miracles. Ils ne se souciaient uniquement de leurs intérêts personnels.
2 - Les miracles étaient considérés comme une supercherie démoniaque par ses ennemis
Les ennemis de Jésus n'étaient nullement intéressés par ses miracles. Ils affirmaient même que ses miracles étaient des supercheries. Jésus était considéré comme un possédé :
Jésus chassait un démon, et ce démon était muet. Et lorsqu’Il eut chassé le démon, le muet parla, et les foules furent dans l’admiration. Mais quelques-uns d’entre eux dirent : C’est par Béelzébub, prince des démons, qu’Il chasse les démons. Et d’autres, pour Le tenter, Lui demandaient un signe qui vînt du Ciel. Mais Lui, ayant vu leurs pensées, leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même sera dévasté, et la maison tombera sur la maison. Si donc Satan est aussi divisé contre lui-même, comment son règne subsistera-t-il ? Car vous dites que c’est par Béelzébub que Je chasse les démons. Or si c’est par Béelzébub que Je chasse les démons, par qui vos fils les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c’est par le doigt de Dieu que Je chasse les démons, assurément le royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous. (Luc 11:14-20)
Il n'est donc pas du tout surprenant qu'ils aient choisi de se débarrasser de lui.
Évidemment, s'ils avaient su que Jésus ressusciterait, ses ennemis ne l'aurait pas fait mourir, mais ils ont tellement été aveuglés par leur jalousie qu'ils ont fermé les yeux face aux nombreux prodiges de Jésus.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean) 

Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 12 janv.25, 08:39Bonjour Fides,Fides a écrit : ↑12 janv.25, 08:26 Je suis d'accord avec le fait que la décision de tuer un homme qui fait des miracles est insensée. Toutefois, il y a deux points à prendre en considération :
1 - La décision de tuer Jésus était incohérente en elle-même. Jésus était innocent, tous le savaient, mais ils ont décidé de le faire mourir par jalousie.
....
Je pense que tu donnes un avis personnel car dans la Bible je n'ai jamais lu que les Juifs avaient décidé de faire mourir par jalousie.
Cordialement.



"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
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