Une procession Chiite décimée : 80 morts 231 blessés 3 forcenés étaient à l'œuvre dont un seul a réussi à actionner sa ceinture d'explosifs, ce qui veut dire que s'ils avaient réussi à trois ....
Bref que dire ? continuer à dire ou assimiler ces gens à des musulmans est un affront et une insulte faite à tous les musulmans qui vivent paisiblement de par le monde. Ces gens là sont en dehors de toutes les voies médianes défendues par toutes les religions.
Leur tactique est claire , semer le doute, puis la peur pour finir par généraliser le chaos.
Carnage à Kaboul
Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 05:38Re: Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 07:09Je me questionne : Qui sont ceux qui commercent la virginité des ptites filles de 11-12 ans ???
Re: Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 07:28Bizarre .... apparemment 80 morts chiites ne valent rien. Décidément, l'humanité fout le camp à grandes enjambées !
Re: Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 07:44Oui.mais il.revient malgré tout aux musulmans la responsabilité de libéraliser ou.accepter de libéraliser LEUR integrisme politico religieux. Possible? Pas sûr quand on sait que la laïcité et l'apostasie sont considérée en partant comme une négation de l'islam. Et on ne parle pas ici d'athéisme.aleph a écrit :Bref que dire ? continuer à dire ou assimiler ces gens à des musulmans est un affront et une insulte faite à tous les musulmans qui vivent paisiblement de par le monde. Ces gens là sont en dehors de toutes les voies médianes défendues par toutes les religions
Car ce qui distingue l'Occident du Moyen Orient c'est bel et bien la laïcité plus ou moins molle des pays qui ont su relativiser leur propre intégrisme confessionnel et favoriser un non integrisme politico religieux en séparant culture sociale et cultes religieux. Quoique ce principe de laïcité tend à s'effriter sous la pression des communautarismes revendicateurs. Car la culture religieuse a au contraire de la laïcité un " caractère sacré".
Le monde est parfois moins indifférent qu'impuissant à changer ce qui stable et immuable.

Re: Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 08:03Salomon un roi rejeter;;
*** Rbi8 1 Rois 11:30-37 ***
30 Alors Ahiya saisit le vêtement neuf qui était sur lui et le déchira en douze morceaux. 31 Puis il dit à Yarobam :
“ Prends pour toi dix morceaux, car voici ce qu’a dit Jéhovah le Dieu d’Israël : ‘ Voici que j’arrache le royaume de la main de Salomon, et, à coup sûr, je te donnerai dix tribus. 32 Et l’unique tribu, c’est ce qui lui restera, à cause de mon serviteur David et à cause de Jérusalem, la ville que j’ai choisie parmi toutes les tribus d’Israël. 33 C’est parce qu’ils m’ont quitté et qu’ils se sont mis à se prosterner devant Ashtoreth la déesse des Sidoniens, devant Kemosh le dieu de Moab et devant Milkom le dieu des fils d’Ammôn ; et ils n’ont pas marché dans mes voies, en faisant ce qui est droit à mes yeux, mes ordonnances et mes décisions judiciaires, comme David son père. 34 Mais je ne prendrai pas tout le royaume de sa main, car je l’établirai chef tous les jours de sa vie, à cause de David mon serviteur que j’ai choisi, parce qu’il gardait mes commandements et mes ordonnances. 35 Oui, je prendrai la royauté de la main de son fils et je te la donnerai, c’est-à-dire dix tribus. 36 Et à son fils je donnerai une tribu, afin que David mon serviteur continue d’avoir toujours une lampe devant moi à Jérusalem, la ville que je me suis choisie pour y mettre mon nom. 37 Et c’est toi que je prendrai, et tu régneras vraiment sur tout ce dont ton âme a envie, et tu deviendras bel et bien roi sur Israël
Pour Jéroboam descendant de Joseph ==
*** Rbi8 1 Rois 11:30-37 ***
30 Alors Ahiya saisit le vêtement neuf qui était sur lui et le déchira en douze morceaux. 31 Puis il dit à Yarobam :
“ Prends pour toi dix morceaux, car voici ce qu’a dit Jéhovah le Dieu d’Israël : ‘ Voici que j’arrache le royaume de la main de Salomon, et, à coup sûr, je te donnerai dix tribus. 32 Et l’unique tribu, c’est ce qui lui restera, à cause de mon serviteur David et à cause de Jérusalem, la ville que j’ai choisie parmi toutes les tribus d’Israël. 33 C’est parce qu’ils m’ont quitté et qu’ils se sont mis à se prosterner devant Ashtoreth la déesse des Sidoniens, devant Kemosh le dieu de Moab et devant Milkom le dieu des fils d’Ammôn ; et ils n’ont pas marché dans mes voies, en faisant ce qui est droit à mes yeux, mes ordonnances et mes décisions judiciaires, comme David son père. 34 Mais je ne prendrai pas tout le royaume de sa main, car je l’établirai chef tous les jours de sa vie, à cause de David mon serviteur que j’ai choisi, parce qu’il gardait mes commandements et mes ordonnances. 35 Oui, je prendrai la royauté de la main de son fils et je te la donnerai, c’est-à-dire dix tribus. 36 Et à son fils je donnerai une tribu, afin que David mon serviteur continue d’avoir toujours une lampe devant moi à Jérusalem, la ville que je me suis choisie pour y mettre mon nom. 37 Et c’est toi que je prendrai, et tu régneras vraiment sur tout ce dont ton âme a envie, et tu deviendras bel et bien roi sur Israël
Pour Jéroboam descendant de Joseph ==
Re: Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 08:18tout ceci s 'origine dans la haine, la haine n est pas l'apanage d'une religion particulière comme aimerait le faire croire les partisans de tel ou tel courant. C'est une émotion récurrente chez l'etre humain a toutes les époques, dans tous les continents.aleph a écrit :Une procession Chiite décimée : 80 morts 231 blessés 3 forcenés étaient à l'œuvre dont un seul a réussi à actionner sa ceinture d'explosifs, ce qui veut dire que s'ils avaient réussi à trois ....
Bref que dire ? continuer à dire ou assimiler ces gens à des musulmans est un affront et une insulte faite à tous les musulmans qui vivent paisiblement de par le monde. Ces gens là sont en dehors de toutes les voies médianes défendues par toutes les religions.
chez nous avec les banlieues et la crise économique on a un vrai probleme a résoudre, ailleurs comme aux usa avec les problèmes raciaux c'est autre chose.
comme a l'époque du petit age glaciaire ou l'on pensait que les glaciers avancaient et détruisaient des villages a cause de sorcières
(que l'on a brulé pour faire bonne mesure) aujourd'hui on invente des raisons tout aussi a cote de la plaque, un exutoire qui défoule le populo et permet de continuer le train train habituel sans remise en question, ce qui arrange les politiques qui sont surtout bon pour ne rien changer.

http://www.canalplus.fr/c-emissions/le- ... id=1331008
Ne pas railler, ne pas déplorer ni maudire, mais comprendre. Baruch Spinoza
Re: Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 08:28Invoquer en général la tendance humaine à la violence est une façon de reléguer le sujet à la filière 13. Ça n'aide justement pas à cerner une dynamique de violence pour en chercher sinon des solutions du moins une tempérance plutôt qu'une exacerbation incomprise. Par exemple si une crise économique augmente les chances de violences civiles mieux vaut essayer d'éviter les crises sinon en contrôler les mauvais effets par des mesures ciblées.komyo a écrit :tout ceci s 'origine dans la haine, la haine n est pas l'apanage d'une religion particulière comme aimerait le faire croire les partisans de tel ou tel courant. C'est une émotion récurrente chez l'etre humain a toutes les époques, dans tous les continents.
chez nous avec les banlieues et la crise économique on a un vrai probleme a résoudre, ailleurs comme aux usa avec les problèmes raciaux c'est autre chose.
La politique des trois petits singes c'est beau en bibelot.

Re: Carnage à Kaboul
Ecrit le 23 juil.16, 08:45L'attentat a fait 80 morts.
L'organisation Etat islamique (EI) a revendiqué ce samedi sa pire attaque en Afghanistan et l'une des plus sanglantes jamais commises à Kaboul, faisant 80 morts au cœur d'une manifestation de la minorité chiite, spécifiquement visée.
"80 personnes ont été tuées et 231 blessées", selon le bilan communiqué en début de soirée par le ministère de l'Intérieur.
Via son agence de presse Amaq, l'EI a affirmé que "deux combattants de l’État islamique ont fait exploser leurs ceintures explosives lors d'un rassemblement chiite dans le quartier Dehmazang à Kaboul en Afghanistan".
Un des trois terroristes abattu
=============================
Afghanistan : sanglante attaque de l'EI lors d'une manifestation pacifique à Kaboul
Un attentat-suicide, revendiqué par l'organisation État islamique, a fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, à Kaboul, samedi. Il a visé une manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes dans la capitale afghane.
Un sanglant attentat revendiqué par l'organisation de l'État islamique (EI) a fait des dizaines de victimes, samedi 23 juillet, au cœur d'une manifestation pacifique, à Kaboul. Au moins 80 personnes ont été tuées et 231 blessées, selon le ministère de l'Intérieur.
L'explosion s'est produite en fin de cortège, alors que plusieurs milliers de manifestants, issus pour l'essentiel de la communauté hazara chiite dans l'Afghanistan majoritairement sunnite, défilaient depuis le matin dans le calme. Dans une ambiance bon enfant, parfois à vélo, de nombreuses femmes en tête du cortège, ils entendaient protester contre un projet de ligne à haute tension qui délaisse leur territoire, dans la province de Bamiyan (centre). Pour les dirigeants hazaras, ce tracé est un nouveau signe de discrimination à l'égard de leur communauté et de leur province, la moins développée d'Afghanistan.
L'attentat, le premier depuis le 30 juin dans la capitale afghane, a été commis par deux kamikazes équipés de ceintures explosives, selon l'EI, qui a revendiqué l'attentat via son agence de communication Amaq. Dans un communiqué, le président afghan Ashraf Ghani évoque cependant "plusieurs explosions", sans autre détail.
Un photographe de l'AFP accouru sur les lieux a rapporté des scènes d'apocalypse, décrivant "des dizaines de corps éparpillés autour de lui" dont certains totalement "démembrés". Sur les réseaux sociaux, des images insoutenables montrent des corps martyrisés, à demi-dénudés, gisant au sol au milieu des débris.
Selon le photographe de l'AFP, des manifestants en colère ont commencé à s'en prendre aux forces de police, qui ont ceinturé la zone de l'attentat, exprimant leur colère face à ce bain de sang.
Les Hazaras, une minorité longtemps persécutée
Dans un communiqué, le président afghan Ashraf Ghani, qui a exprimé sa "tristesse", a dénoncé ces "terroristes infiltrés au cœur d'une marche pacifique pour martyriser de nombreux citoyens", signalant que "des membres des forces de sécurité" figurent au nombre des victimes.
"L’EI tente de se faire un coup de pub en voulant faire croire qu’ils représentent une force fondamentale, mais ce sont bien les Taliban qui sont sur le terrain depuis des années, explique à France 24 Gérard Chaliand, chercheur en géostratégie. Ce sont eux qui rendent la justice dans les villages, ce sont eux qui comptent."
Le mouvement taliban a, pour sa part, démenti toute responsabilité dans un communiqué, les insurgés islamistes dénonçant des "tentatives de divisions" au sein du peuple afghan.
La minorité des Hazaras, qui compte trois millions de personnes, a été persécutée pendant des décennies et des milliers de ses membres ont été tués à la fin des années 1990 par Al-Qaïda et les Taliban, majoritairement des pachtounes sunnites. Elle a notamment été la cible de nouvelles violences au cours des derniers mois, dont des enlèvements et des assassinats qui ont suscité une vague d'indignation sur les réseaux sociaux.
Selon les services de renseignements afghans, le NDS, "trois assaillants ont participé à l'attaque dont un seul a réussi", ce qui laisse entendre que le bilan aurait pu être pire.
"Le premier a déclenché ses explosifs, le deuxième n'a que partiellement réussi mais l'explosion l'a tué et le troisième a été abattu par les agents du NDS" a détaillé cette source.
L'attentat s'est produit en fin de cortège alors que plusieurs milliers de manifestants, issus massivement de la communauté hazara chiite, minoritaire dans l'Afghanistan majoritairement sunnite, défilaient depuis le matin dans le calme.
Cet attentat, le premier depuis le 30 juin à Kaboul, est aussi le premier de cette ampleur revendiqué par l'EI dans la capitale afghane depuis son implantation dans le pays, principalement à l'est, début 2015.
"Quand je suis arrivé sur place il y avait des dizaines de corps, plus de vingt que j'ai pu compter, certains totalement démembrés", a rapporté un journaliste de l'AFP.
"J'ai vu d'autres corps mutilés, embarqués à l'arrière d'un véhicule de la police. Il y a des mares de sang partout".
Des images insoutenables postées sur les réseaux sociaux montraient des corps martyrisés, à demi-dénudés, gisant au sol au milieu des débris.
"J'ai entendu un bruit sourd tout près de mon oreille" a raconté un organisateur du défilé témoin de la scène, Jawad Naji. "Il y a beaucoup de morts et de blessés autour de moi, je ne sais plus où je suis".
La communauté hazara visée
Les manifestants, qui défilaient dans une ambiance bon enfant, parfois à vélo, de nombreuses femmes en tête du cortège, protestaient contre un projet de ligne à haute tension qui délaisse leur territoire, dans la province de Bamiyan (centre). Pour les dirigeants hazaras, ce tracé est un nouveau signe de discrimination à l'égard de leur communauté et de leur province, la moins développée d'Afghanistan.
Dans une allocution, le président afghan Ashraf Ghani a annoncé "une journée de deuil national dimanche" et juré de "venger" les victimes de l'attentat "en poursuivant leurs auteurs où qu'ils se trouvent". Il avait auparavant précisé que des membres des forces de sécurité figuraient parmi les victimes.
Le mouvement taliban a rapidement démenti toute responsabilité dans un communiqué et dénoncé des "tentatives de divisions" au sein du peuple afghan.
La minorité des Hazaras, qui compte trois millions de personnes, a été persécutée pendant des décennies. Des milliers de ses membres ont été tués à la fin des années 1990 par Al-Qaïda et les talibans, majoritairement des pachtounes sunnites. Ces derniers mois, elle a subi des enlèvements et des assassinats.
La sécurité en Afghanistan s'est dégradée cette année, depuis le départ d'une partie des troupes étrangères du pays, convainquant les Etats-Unis de prolonger leur présence militaire: au total 8.400 soldats américains resteront déployés sur place jusqu'au début 2017 au lieu des 5.500 initialement prévus.
Pour le NDS, les combattants de l'EI dans l'Est qui ont essuyé de nombreuses frappes aériennes conduites par les forces américaines ces dernières semaines ont voulu reprendre la main avec l'attentat de Kaboul. L'opération, selon cette source, a été plannifiée "par le commandant Abu Ali à Achin, dans la province de Nangarhar", frontalière du Pakistan et théâtre de multiples affrontements.
Mais les observateurs redoutent désormais la volonté d'instiller une dimension communautaire au conflit: "Tout montre que cette attaque visait à susciter des tensions sectaires en ciblant le rassemblement des chiites hazaras" relève l'analyste afghan Haroon Mir :
"L'EI, sous pression au Moyen-Orient et en Afghanistan, cherche maintenant à susciter un conflit ethnique par ce type d'attaque".
Pour Michael Kugelman, chercheur associé du Wilson Center, à Washington, "on craignait de longue date que l'EI cherche à injecter en Afghanistan une dimension sectaire à un conflit qui ne l'est pas".
Le dernier attentat enregistré à Kaboul le 30 juin contre un convoi de jeunes policiers avait fait une trentaine de morts et près de 80 blessés. Il avait été revendiqué par les talibans.
L'organisation Etat islamique (EI) a revendiqué ce samedi sa pire attaque en Afghanistan et l'une des plus sanglantes jamais commises à Kaboul, faisant 80 morts au cœur d'une manifestation de la minorité chiite, spécifiquement visée.
"80 personnes ont été tuées et 231 blessées", selon le bilan communiqué en début de soirée par le ministère de l'Intérieur.
Via son agence de presse Amaq, l'EI a affirmé que "deux combattants de l’État islamique ont fait exploser leurs ceintures explosives lors d'un rassemblement chiite dans le quartier Dehmazang à Kaboul en Afghanistan".
Un des trois terroristes abattu
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Afghanistan : sanglante attaque de l'EI lors d'une manifestation pacifique à Kaboul
Un attentat-suicide, revendiqué par l'organisation État islamique, a fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, à Kaboul, samedi. Il a visé une manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes dans la capitale afghane.
Un sanglant attentat revendiqué par l'organisation de l'État islamique (EI) a fait des dizaines de victimes, samedi 23 juillet, au cœur d'une manifestation pacifique, à Kaboul. Au moins 80 personnes ont été tuées et 231 blessées, selon le ministère de l'Intérieur.
L'explosion s'est produite en fin de cortège, alors que plusieurs milliers de manifestants, issus pour l'essentiel de la communauté hazara chiite dans l'Afghanistan majoritairement sunnite, défilaient depuis le matin dans le calme. Dans une ambiance bon enfant, parfois à vélo, de nombreuses femmes en tête du cortège, ils entendaient protester contre un projet de ligne à haute tension qui délaisse leur territoire, dans la province de Bamiyan (centre). Pour les dirigeants hazaras, ce tracé est un nouveau signe de discrimination à l'égard de leur communauté et de leur province, la moins développée d'Afghanistan.
L'attentat, le premier depuis le 30 juin dans la capitale afghane, a été commis par deux kamikazes équipés de ceintures explosives, selon l'EI, qui a revendiqué l'attentat via son agence de communication Amaq. Dans un communiqué, le président afghan Ashraf Ghani évoque cependant "plusieurs explosions", sans autre détail.
Un photographe de l'AFP accouru sur les lieux a rapporté des scènes d'apocalypse, décrivant "des dizaines de corps éparpillés autour de lui" dont certains totalement "démembrés". Sur les réseaux sociaux, des images insoutenables montrent des corps martyrisés, à demi-dénudés, gisant au sol au milieu des débris.
Selon le photographe de l'AFP, des manifestants en colère ont commencé à s'en prendre aux forces de police, qui ont ceinturé la zone de l'attentat, exprimant leur colère face à ce bain de sang.
Les Hazaras, une minorité longtemps persécutée
Dans un communiqué, le président afghan Ashraf Ghani, qui a exprimé sa "tristesse", a dénoncé ces "terroristes infiltrés au cœur d'une marche pacifique pour martyriser de nombreux citoyens", signalant que "des membres des forces de sécurité" figurent au nombre des victimes.
"L’EI tente de se faire un coup de pub en voulant faire croire qu’ils représentent une force fondamentale, mais ce sont bien les Taliban qui sont sur le terrain depuis des années, explique à France 24 Gérard Chaliand, chercheur en géostratégie. Ce sont eux qui rendent la justice dans les villages, ce sont eux qui comptent."
Le mouvement taliban a, pour sa part, démenti toute responsabilité dans un communiqué, les insurgés islamistes dénonçant des "tentatives de divisions" au sein du peuple afghan.
La minorité des Hazaras, qui compte trois millions de personnes, a été persécutée pendant des décennies et des milliers de ses membres ont été tués à la fin des années 1990 par Al-Qaïda et les Taliban, majoritairement des pachtounes sunnites. Elle a notamment été la cible de nouvelles violences au cours des derniers mois, dont des enlèvements et des assassinats qui ont suscité une vague d'indignation sur les réseaux sociaux.
Selon les services de renseignements afghans, le NDS, "trois assaillants ont participé à l'attaque dont un seul a réussi", ce qui laisse entendre que le bilan aurait pu être pire.
"Le premier a déclenché ses explosifs, le deuxième n'a que partiellement réussi mais l'explosion l'a tué et le troisième a été abattu par les agents du NDS" a détaillé cette source.
L'attentat s'est produit en fin de cortège alors que plusieurs milliers de manifestants, issus massivement de la communauté hazara chiite, minoritaire dans l'Afghanistan majoritairement sunnite, défilaient depuis le matin dans le calme.
Cet attentat, le premier depuis le 30 juin à Kaboul, est aussi le premier de cette ampleur revendiqué par l'EI dans la capitale afghane depuis son implantation dans le pays, principalement à l'est, début 2015.
"Quand je suis arrivé sur place il y avait des dizaines de corps, plus de vingt que j'ai pu compter, certains totalement démembrés", a rapporté un journaliste de l'AFP.
"J'ai vu d'autres corps mutilés, embarqués à l'arrière d'un véhicule de la police. Il y a des mares de sang partout".
Des images insoutenables postées sur les réseaux sociaux montraient des corps martyrisés, à demi-dénudés, gisant au sol au milieu des débris.
"J'ai entendu un bruit sourd tout près de mon oreille" a raconté un organisateur du défilé témoin de la scène, Jawad Naji. "Il y a beaucoup de morts et de blessés autour de moi, je ne sais plus où je suis".
La communauté hazara visée
Les manifestants, qui défilaient dans une ambiance bon enfant, parfois à vélo, de nombreuses femmes en tête du cortège, protestaient contre un projet de ligne à haute tension qui délaisse leur territoire, dans la province de Bamiyan (centre). Pour les dirigeants hazaras, ce tracé est un nouveau signe de discrimination à l'égard de leur communauté et de leur province, la moins développée d'Afghanistan.
Dans une allocution, le président afghan Ashraf Ghani a annoncé "une journée de deuil national dimanche" et juré de "venger" les victimes de l'attentat "en poursuivant leurs auteurs où qu'ils se trouvent". Il avait auparavant précisé que des membres des forces de sécurité figuraient parmi les victimes.
Le mouvement taliban a rapidement démenti toute responsabilité dans un communiqué et dénoncé des "tentatives de divisions" au sein du peuple afghan.
La minorité des Hazaras, qui compte trois millions de personnes, a été persécutée pendant des décennies. Des milliers de ses membres ont été tués à la fin des années 1990 par Al-Qaïda et les talibans, majoritairement des pachtounes sunnites. Ces derniers mois, elle a subi des enlèvements et des assassinats.
La sécurité en Afghanistan s'est dégradée cette année, depuis le départ d'une partie des troupes étrangères du pays, convainquant les Etats-Unis de prolonger leur présence militaire: au total 8.400 soldats américains resteront déployés sur place jusqu'au début 2017 au lieu des 5.500 initialement prévus.
Pour le NDS, les combattants de l'EI dans l'Est qui ont essuyé de nombreuses frappes aériennes conduites par les forces américaines ces dernières semaines ont voulu reprendre la main avec l'attentat de Kaboul. L'opération, selon cette source, a été plannifiée "par le commandant Abu Ali à Achin, dans la province de Nangarhar", frontalière du Pakistan et théâtre de multiples affrontements.
Mais les observateurs redoutent désormais la volonté d'instiller une dimension communautaire au conflit: "Tout montre que cette attaque visait à susciter des tensions sectaires en ciblant le rassemblement des chiites hazaras" relève l'analyste afghan Haroon Mir :
"L'EI, sous pression au Moyen-Orient et en Afghanistan, cherche maintenant à susciter un conflit ethnique par ce type d'attaque".
Pour Michael Kugelman, chercheur associé du Wilson Center, à Washington, "on craignait de longue date que l'EI cherche à injecter en Afghanistan une dimension sectaire à un conflit qui ne l'est pas".
Le dernier attentat enregistré à Kaboul le 30 juin contre un convoi de jeunes policiers avait fait une trentaine de morts et près de 80 blessés. Il avait été revendiqué par les talibans.

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