jusmon de M. & K. a écrit :
HI*
C'est exact pour tous ceux qui se repentent et suivent les commandements. C'est exact pour tous les hommes dès lors que les esprits qui habitent leurs corps ont été engendrés par Dieu (Jésus premier-né). Mais ce n'est pas exact pour nos corps physiques mortels, Jésus est le seul à avoir été engendré d'un Père immortel et d'une mère mortelle, c'est pourquoi il est le Fils unique de Dieu et qu'il avait le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre.
Me revoilà dans l'échange, si tant est que ceux qui ne m'aiment pas le souhaitent. Je ne cherche à m'imposer à personne. Mais vous soulevez là, Jusmon, une question intéressante et tout à fait légitime. Merci. On est loin de ces altenances de méchants propos/réfutations, méchants propos/réfutation, stériles sur le fond.
Dans
La Révélation d'Arès les mots
premier... deuxième... concernant le
fils, n'ont pas un sens ordinal, si on les désenclave pour les situer dans le large contexte du message. Ces adjectifs viennent souligner une multiplicité potentielle de
fils qui sont ceux, quel que soit leur nombre, qui ont
mis leurs pas dans les pas du Père, c'est-àdire, les hommes de bien.
Il y a aussi dans
La Révélation d'Arès deux passages que voici, tous deux à propos de Jésus:
L'un:
...pour que sa mère restât une jeune fille,
qu'aucune inscription de fiançailles ne demeurât,
pour l'enlever (Jésus) à tout ascendant
et le faire entrer dans ma maison royale,
en faire un Dieu,
en le fondant en moi sans retour
comment l'argent s'allie à l'or (2/12-14)
L'autre:
...l'homme Jésus n'est pas Dieu;
c'est le Christ qui est Dieu... (32/2)
Je n'ai pour ma part jamais commenté ces versets, sinon pour inviter à la prudence ceux qui tentent de les interpréter. La première tentation est évidemment culturelle, les assimiler au dogme trinitaire de Nicée (le Dieu en trois personnes des églises). En fait, ces versets ne font qu'approfondir le profond mystère de la divinité qui revient dans l'homme de bien, dans le
pénitent, et il faut davantage les envisager dans l'esprit de ...
et il créa l'homme à son image et ressemblance (Genèse 1/27).
Je crois que tout homme de bien revenu à la vertu, comme Jésus y revint, est un
christ, Jésus étant le
Christ de référence. A la limite, cela remet en question la trinité du credo en tant qu'idée grossière, mais ne remet pas en question l'idée beaucoup plus large et subtile qu'évoque la trinité: la possibilité de fusion de la créature et du Créateur. Autrement dit, cela remet en question le simplisme avec lequel la trinité encore aujourd'hui envisagée
(le dieu à trois têtes).
Ceci dit, il y a d'autres opinions chez les Pèlerins d'Arès. Mais chez les pèlerins d'Arès il n'y a pas d'insistance particulière sur ce point, parce qu'ils ne croient pas que c'est croire ceci ou cela qui sauve, mais que c'est faire le bien qui sauve, c'est-à-dire
aimer, pardonner, ne pas juger, libérer, faire la paix, etc.