l'antisémitisme a joué un grand rôle dans cette rupture avec le judaïsme,Athanase a écrit : 02 mai19, 21:22 C'est un travail qui va leur prendre une vingtaine d'années jusqu'au concile de Jérusalem par lequel la rupture avec le judaïsme s'imposera dans leur esprit
notamment par exemple concernant la suppression du shabbat,
La présence accrue d'antisémitisme dans la période postapostolique joua également un rôle clé dans l'adoption du dimanche comme jour de culte.
Il fut décidé, lors du concile de Laodicée, en 365, que « les Chrétiens ne doivent pas “judaïser”
« Les chrétiens ne doivent pas judaïser et garder le repos du Shabbat, mais travailler ce jour-là,
ils préfèreront garder le repos, si possible le jour du Seigneur, en leur qualité de chrétiens.
S’ils persistent à judaïser, qu’ils soient anathème auprès du Christ »
(canon 29 du concile de Laodicée, an 364)
C’était une menace directe à l’égard des chrétiens qui voulaient garder le Shabbat.
En effet après cet édit des milliers de chrétiens qui gardaient le shabbat,
virent leur propriétés être confisquées, parfois être mis en prison par l’Eglise catholique romaine.
Désormais se reposer le samedi comme prescrit dans la bible était considéré comme un crime passible de mort ou d’emprisonnement,
comme une rébellion contre l’autorité de l’Empereur et l’autorité papale.
« Dans la loi nouvelle, on observe le dimanche au lieu du samedi, non pas en vertu du commandement divin, mais par une constitution ecclésiastique et la coutume du peuple chrétien »
(Thomas d’Aquin 13e siècle)
« C’est l’Eglise catholique qui a transféré le jour du repos du samedi au dimanche, du 7e jour au 1er jour de la semaine.
Non seulement elle a rendu obligatoire l’observation du dimanche, mais au concile de Laodicée en l’an 364,
elle a prononcé l’anathème contre ceux qui observent le Shabbat »
(Père Enright The Industrial American, Harlan, Iowa, December 19, 1889)
Yeshoua Mashia’h lui-même a gardé le Shabbat, mais ses disciples ainsi que l’Eglise primitive
gardèrent eux aussi le Shabbat sans problème durant les premières décennies après la résurrection de Yeshoua Mashia’h.
Pendant les premières décennies de l’Eglise, le Shabbat ne fut jusque là jamais remis en cause,
sauf par quelques hérétiques gnostiques infiltrés dans l’Eglise.
Et ces hérétiques avaient été dénoncés dans les lettres de Paul, Jean, Jacques et Pierre.
Dès la seconde moitié du 2e siècle, le nombre des païens convertis à Yeshoua Mashia’h
avaient largement dépassé celui des juifs croyant également en Yeshoua Mashia’h.
Beaucoup de ces païens issus du culte du soleil et des écoles philosophiques gnostiques
étaient désormais les leaders et les théologiens de l’Eglise.
Dans tout cela, il faut ajouter ce qu’on appelle l’antisémitisme, la haine des juifs.
Tous ces hérétiques étaient décidés à enlever tout ce qui ressemblait de près ou de loin à des pratiques juives,
tel que le Shabbat, les fêtes bibliques, le calendrier hébraïque, la Torah, car tout cela leur rappelait les pratiques juives.
Même le nom hébreu de notre Seigneur et Sauveur Yeshoua Mashia’h
a été changé en un nom grec Ἰησοῦς et qui plus tard sera encore changé en Jésus
après l’invention de la lettre J dans les années 1600.