Je n'ai pas pris connaissance des précédentes interventions; donc désolé par avance si j'utilise des arguments déjà avancés
Étape numéro 1 Défénir le problème :
Étape numéro 2 Trouver de l'information:
Étape numéro 3 Formuler une hypothèse:
Étape numéro 4 Tester l'hypothèse:
Étape numéro 5 Enregistrer et analyser l'information:
Étape numéro 6 Recommencer:
1. Le problème est, selon moi, le suivant :les sciences naturelles peut-elle s'appuyer sur la spiritualité et les croyances qui s'y rapportent pour étudier la nature ? Cette question peut revenir sous certains aspects à définir la notion de science.
2. Ayant eu une éducation selon des traditions religieuses et ayant suivit un cursus universitaire scientifique, et en particuliers géologique et paléontologique, j'ai eu la "chance" d'avoir accés à deux conceptions idéologiques assez différentes.
J'ai pu discuter avec de nombreux croyants pro-créations et lire plusieurs écris pronant l'idée que la vie ou/et l'évolution a un sens, un but. Certains de ces écris sont du à des scientifiques très connus qui ne sont pas véritablement créationnistes mais défendent l'idée d'une direction de l'évolution vers une complexité, vers un progrè. Il ya clairement plusieurs types de créatonnistes et plusieurs types d'évolutionnistes. Les créationnistes purs et durs, défendant l'hypothèse d'une terre jeune, tentent depuis quelques temps de "scienciser" leurs propos. Il est intéressant de constater que tous leurs propos de sont pas faux mais qu'ils sont souvent incorrects ou incomplés : par exemple, lorsqu'un "créationnistes scientifiques" dit qu' "une strate géologique est une couche de lithologie distincte homogène ou avec une gradation", il ne donne pas la définition exacte mais il ne dit pas n'importe quoi. En fait, d'un cas particulier, il fait une généralité. D'où la difficulté de répondre à ces attaques.
Il y a des évolutionnistes qui pronent l'idée d'une direction de l'évolution. Dans ce cas, le problème repose sur l'interprétation. Par exemple, l'étude et l'observation des faits sont bonnes mais les interprétations sont hautement imprégnées des croyances personnelles du chercheurs et ne découlent pas de l'étude. La polémique Anne Dambricourt en France en est un bel exemple.
3 et 4. Selon moi, la science étudie les faits et phénomènes de la Nature de manière objective. Autrement di, un fait scientifique doit, pour être reconnu comme tel, être universel et ne pas dépendre de la culture, de la croyance ou de la tradition de telle ou telle personne : que l'on soit amérindien, africain, européen ou asiatique, le fait s'applique à tous.
Or, si le fait dépend d'une tradition millénaire propre à un peuple en particulier et reposant sur les croyances personnelles de celui-ci, le fait n'a plus son caractère universel.
Bien sur, aucun chercheur ne peut se vanter d'être objectif à 100 % : tous scientifiques est influencé par ses expériences passés. Mais l'influence de ses croyances personnelles doit rester mineures. Il ne faut pas mélanger croyances et données scientifiques. Récement, deux scientifiques répondaient à une interview dans une emission religieuse consacrée à la science et à l'islam et expliquaient qu'une double vie était impossible: selon eux, l'attitude était la même à leur domicile et à leur laboratoire ; donc, leurs études étaient profondément imprégnées de leur croyance. Je suis en totale désaccord avec cette idée du mélange des "dossiers". Un scientifique se doit de laisser ses considérations personnelles de côté car dans le cas contraire, les faits qu'il étudie ne sont plus universel mais propre aux traditions auxquelles il croit.
Je suis profondément convaincus que le créationnisme scientifique n'est possible que si et seulement si on ne prend pas en compte tous les faits, ce qui est contraire à un processus scientifique digne de ce nom. En d'autres termes, les créationnistes scientifiques ne font pas de science proprement dite car ils omettent volontairement certains faits allant à l'encontre de leur idées.
Donc ils n'étudient pas la science dans le but de comprendre et d'expliquer un fait ; ils étudient dans le but de justifier une idée préétablie, un postulat de départ. Ce n'est pas une atttitude scientifique.
Il est quelque fois difficile de concilier croyance et faits scientifiques, en particuliers lorsque ces faits vont à l'encontre de la croyance.
En ce qui me concerne, certains faits scientifiques ont remis en questions certaines mes croyances.
Une question alors s'est posée : à quoi dois-je croire ? A mes traditions, reposant sur des propos et le fait ou non d'y croire ? Ou à ces fossiles, ces os, ces roches que j'ai étudié, encore et encore, et qui me disent le contraire de ce à quoi j'ai cru pendant des années ? Mais ce fossile, cet os ou ces roches sont constatables par toutes et tous objectivement. Alors que ma foi, ma croyance m'est propre et donc subjective.
Si je souhaitais être honnête avec moi-même, je ne pouvais nier ce que j'avais devant les yeux et que d'autre personnes me confirmaient. A mes début en science, j'ai sans doute été un "créationniste scientifique" ; aujourd'hui, je suis évolutionniste. Les faits infirment l'hypothèse d'une évolution guidée, dirigée et témoignent du rôle du hasard sous certaines contraintes physico-chimiques (comme le montre la mise en place des constituants du vivant, par exemple la configuration des protéines) qui limitent une évolution vers tous-les-possibles mais qui est tel que si l'évolution repartait de zéro, le vivant n'aboutirait pas à ce que nous connaissons aujourd'hui.
Mais là, je m'écarte peut-être du sujet...
c'est pourtant facile a comprendre que la vie ne peut etre qu'une création,tout comme l'intelligence artificielle EN SERA UNE,CRÉÉ PAR NOUS.
Encore une fois septour, il s'agit là d'une affirmation ne reposant pas sur une démonstration mais sur une conviction. La définition du concept de "vie" est toujours très discuté par des biologistes ou encore des philosophes. D'un point de vu purement matérialiste, les outils du vivant, atomes ou encore liaisons physiques et chimiques, sont les mêmes que ceux du monde "non-vivant", comme le monde minéral. Le vivant est caractérisé par des interactions entre briques que l'on ne trouve pas dans ce que l'on considère comme le monde de "l'inerte". Lorsq'un organisme meurt, ces interactions cessent. En fait, c'est le contraire : lorsque les interactions cessent, l'organisme meurt. Cette constatation amènent certains à considèrer que la notion de "vivant" n'a pas lieu d'être car selon eux "le vivant" ne constitue qu'un certain état des atomes.
Je ne suis ni pour ni contre cette idée : elle a le mérite de faire réfléchir. Peut on voir une relation entre cette idée et l'hypothèse du rôle des argiles dans l'apparition des première molécules du vivant ?
A méditer ...