
florence_yvonne a écrit :ben, je sais pas, j'hésite, peu être bien que oui, peut être bien que non ....
Bonjour Erriep,quote="Erriep"]Merci à tous de vos réponses.... Je constate que tout le monde a répondu sur un plan théorique, très général, ce qui est certes très intéressant, mais oersonnellement, j'aimerais bien savoir : de quoi doutez-vous concrètement ?
Est-ce que les croyants parmi vous doutent parfois de la véracité des Ecritures ou de l'existence de Dieu ? Est-ce que les athées craignent d'être dans l'erreur et d'avoir fait "le mauvais choix" ?
Bref, le doute qui s'instille et dérange... Qu'en est-il vous concernant ?
Selon la genèse, l'humain n'est pas, avant tout, pêcheur et perdu, mais décrit comme faible.Inahwen a écrit :... D’autre part, n’est-ce pas de l’avoir quasiment entendu ainsi de tout temps, que la doctrine du péché originel est entrée dans le monde, faisant de l’homme d’abord et avant tout, un homme pécheur et perdu, sans tenir compte et d’aucune manière, du mal qui lui avait été fait à lui, sans oser se poser la moindre question sur la réelle origine du mal…
il faut savoir que d"aprés la bible ADAN et EVE parlaient directement avec DIEU :wink donc ils sont inexcusable. puisque que DIEU les avait avertie des conséquences de la désobéissance.Falenn a écrit : Selon la genèse, l'humain n'est pas, avant tout, pêcheur et perdu, mais décrit comme faible.
Car sans "le serpent qui parle", ou sans dieu qui "plante un arbre de la connaissance" ...
J'ai cherché cette notion de faiblesse dans les texte de la Genèse, je ne l'ai pas trouvée...Selon la genèse, l'humain n'est pas, avant tout, pêcheur et perdu, mais décrit comme faible.
... Oui, continuez ! Que voulez-vous dire ?Car sans "le serpent qui parle", ou sans dieu qui "plante un arbre de la connaissance" ...
Cette idée qu'Adam et Eve parlaient directement avec Dieu est très répandue, or nous ne trouvons nul part dans la Genèse un texte l'affirmant formellement.medico a écrit : il faut savoir que d"aprés la bible ADAN et EVE parlaient directement avec DIEU :wink donc ils sont inexcusable. puisque que DIEU les avait avertie des conséquences de la désobéissance.
Comment appeler une personne qui suit le premier venu sans discernement sinon qqun d'influençable, donc de faible ?Inahwen a écrit : J'ai cherché cette notion de faiblesse dans les texte de la Genèse, je ne l'ai pas trouvée...
Qu'est-ce qui vous fait dire cela, où l'avez-vous lu/entendu ?
... Oui, continuez ! Que voulez-vous dire ?
Bonjour FaleenFalenn a écrit : Comment appeler une personne qui suit le premier venu sans discernement sinon qqun d'influençable, donc de faible ?
Dans "ma" genèse, dieu plante un arbre (inutile ?), interdit aux humains d'en manger (et ainsi attire leur attention sur cet arbre) en les menaçant d'un "mal" qu'ils ignorent encore (la mort), part faire un tour, laisse le "serpent qui parle" venir en son absence prôner la comestibilité du dit arbre.
Et on ose s'étonner que ces 2 ignorants (donc innocents !) en aient mangé ?!
Pourquoi auraient-ils accordé + de crédit à dieu qu'à "un serpent qui parle" ?
Pourquoi auraient-ils craint "la mort" ?
Erriep a écrit :Bonjour à tous
Merci beaucoup pour vos réponses, notamment celles, fort intéressantes, d'Inahwen et Eliaqim.
En ce qui me concerne, je crois que le doute est un ingrédient indispensable de mes réflexions. Plutôt que de m'en méfier et de le rejeter dès que je le sens poindre (à travers une observation qui cadre mal, une lecture un peu destabilisante, une rencontre, un sentiment diffus..), j'essaye de m'en accomoder et d'en faire un élément mobilisateur, une sorte d'aiguillon m'obligeant à remette en cause (de façon parfois assez déplaisante) certaines certitudes acquises. Je crois que cette attitude a deux faces : une face constructive, dynamique, éclairante, et une face destructive, anxiogène, déroutante. Une sorte de Janus aux deux visages, lequel était d'ailleurs une divinité du passage, un gardien des portes..
Le doute et le scepticisme nourrissent mes refus (des religions, des utopies, des théories du complot, des considérations arbitraires), m'obligent à une certaine humilité (pas toujours criante, j'en ai peur), et érodent certaines de mes convictions.
Dans le pire des cas, je me met à craindre qu'il ne soit à la fois impossible et inutile de chercher à comprendre le monde et les gens qui l'habitent. Bref, le sentiment de l'absurde... Parfois, je doute de la validité de ce que j'apprend.. Quand je pose mon regard sur l'histoire, notamment des idées, des mentalités et des religions, j'ai l'impression écrasante d'un foisonnement vain d'intelligences et de doctrines toutes plus stériles et fallacieuses les unes que les autres. Comme disait Spinoza, il n'y pas de force intrinsèque de l'idée vraie.
La plume se trouve trop souvent à la merci de l'épée, quand ce n'est pas l'épée qui commande directement à la plume.
Cela explique peut-être une certaine forme de fascination que m'inspire la foultitude des dogmatiques et des doctrinaires, particulièrement croyants, a fortiori monothéistes.. Fascination mêlée d'antipathie et de rejet. Je ressens en parallèle la plus grande admiration pour ceux qui s'efforcent d'aller plus avant dans leurs connaissances et refusent le prêt à penser, le sens commun qui se dépose dans les cerveaux comme la poussière sur les meubles (comme l'affirmait un sociologue dont j'ai perdu le nom). Qu'ils soient théistes ou athées, dualistes ou matérialistes, mystiques ou rationalistes...
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