sansparole a écrit : ↑06 sept.24, 21:08
Tu as raison Vic, en tout cas, il vient de nous donner une splendide illustration qu'au fond il n'est question ici que d'ostraciser telle ou telle catégorie humaine tout en se cachant derrière le faux nez de "il ne s'agit que du personnage".
Même cette façon de dissocier l'idée de "non personne" et de "personnage" et de les cloisonner , c'est du dualisme qui ne dit pas son nom .
Hors justement , la souffrance vient du dualisme .
Dans mon ressenti personnel Gza est une personne souffrant de dépersonnalisation déréalisation et qui fuie la réalité .
Il fuie la vie parce qu'il en a la trouille . Et il tente de se réconforter dans l'idée qu'il est éveillé et incompris , et que sa position est bonne en s'appuyant sur un interprétation ultra douteuse de certaines auteurs , comme Krishnamurti , Tolle etc ....
Hors cette idée de "non personne " et de "personnage " sont en réalité des positions caricaturales , et relatives l'une à l'autre , se renvoyant l'une à l'autre dans un jeu de miroir , sans jamais que l'une soit véritablement isolée de l'autre .
C'est une comme se poser la question de l'être ou du non être .
En réalité ces deux positions sont caricaturales et se renvoient l'une à l'autre , comme dans un miroir .
Certains auteurs sont bourrés de subtilité et de nuance qu'il n'est pas capable lui même d'entrevoir pour le moment et dans son enfermement.
C'est la raison pour laquelle il ne sait que caricaturer leurs idées de façon arrêtée .
En réalité il ne parle jamais de Krishnamurti ou de Tolle , mais de ce que lui a voulu en interpréter , ce qui n'est pas vraiment la même chose .
On peut effectivement se servir de certains auteurs pour penser assoir sa pensée en tentant de leur faire dire ceci ou cela en les instrumentalisant et en en fabricant des paroles d"autorité .
C'est ce que font tous les religieux à travers les textes des religions ou les paroles des gourous .