Un vécu n'est jamais objectif. Un vécu, quel qu'il soit, est toujours subjectif. Sans un sujet qui perçoit, ressent, se représente mentalement des choses, il n'y a pas de vécu.
C'est toi et DJ qui devez vous contorsionner l'esprit et vous trouver des subterfuges pour ne pas reconnaître que sans un sujet participant l'on ne peut pas expliquer la nature subjective des vécus.
Et d'ailleurs de quel "esprit" parles-tu, je pensais que pour toi il n'y avait rien de tel ?
Mais le sujet n'est pas un vécu vic !
Les réalités sont complexes..
Tu n'expliques rien. Parler de vécus sans les lier à un sujet n'a aucun sens. Je dirais même que c'est complètement fou.
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Oui, ceci est exact. C'est indirectement que je sujet s'exprime en disant "moi" ou "je", car il n'est pas réductible à l'activité cognitive cérébrale à laquelle il est en lien et participe. Mais l'important n'est pas là, l'important, c'est ce qui est désigné par ces termes et qui est une réalité et non une illusion.
Et effectivement, si l'on parle bien de la conscience phénoménale, elle ne se regarde pas. D'ailleurs elle ne fait rien, il ne s'agit pas du sujet participant non plus. La conscience phénoménale est un ensemble de données brutes dont dispose le sujet et qui lui sert de base pour sa compréhension et pour ses choix.
Non, pas du tout. Le sujet dont je parle n'est pas un un vécu. Tu parles d'entités "moi" ou "je" qui ne sont pas le sujet dont je parle.
Tu confonds certainement avec autre chose.. D'ailleurs les individualités animales, dont les nôtres, ne sont pas des sujets, nous ne nous réduisons pas en tant que sujets à notre part animale.
Il n'existe rien de telle qu'une conscience qui se regarde, mais pour comprendre que nous sommes des sujets et en quoi nous le sommes, il faut de la réflexion en effet, et une intelligence dont tout le monde n'est pas forcément capable de faire preuve.
Quand je parle de "moi" ou dis "je", je réfère au sujet participant que je suis et à rien d'autre.