Essai de définition de Dieu.
Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 30 déc.13, 13:19On ira tous six pieds sous terre, pour être vain, il est (le monde).
Il sourit, amusé par ses propos et dit: «Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes parents, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux».
«Coran 27:19»
«Coran 27:19»
Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 30 déc.13, 21:40Bonjour J'm'interroge,
Mais si tu persistes dans l'idée que tu es incréé, comme le Fils de Dieu, et que tu as été engendré non pas créé, alors dans ce cas, tu devrais avoir la capacité de créer ! Je ne connais qu'Une Personne qui fut engendrée non pas créée : Jésus-Christ, Celui Par Qui tout a été Fait, Celui par Qui Dieu a tout créé, Celui Qui a exécuté les ordres de Dieu lors de la Création et de l'Aménagement de la Terre. Où est donc ton pouvoir créateur... ? Je suis impatient de le voir !
Dix ans ! Que représente dix ans par rapport à l'éternité que le fils vivra auprès du père ? Rien du tout, n'est-ce pas ? Quel que soient les malheurs, les peines, les épreuves et les difficultés vécues en dix ans, ils ne sont qu'une durée négligeable et minime par rapport à l'éternité de bonheur et de belle vie que le fils vivra auprès de son père une fois la décennie finie.
Une fois arrivé en classe, le professeur expliqua au fils l'utilité d'un père et la gratitude qu'on devait avoir pour lui ; il lui expliqua qu'un père fait tout pour son fils : en plus de l'aimer plus que soi-même, il lui fournissait de quoi boire, de quoi manger ; il lui offrait un toit pour dormir ; il lui donnait des habits pour se couvrir et se protéger du froid ; il l'emplissait de bonheur en lui offrant des petits cadeaux... Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année le professeur s'évertuait à rappeler au fils la grande bonté qu'il devait avoir envers son père. Mais malgré les nombreux discours du professeur et ses rappels à l'ordre, le fils oubliait de plus en plus son père ; il se lassa des études, il se désintéressa de l'école.
Bientôt, le fait de se lever pour aller en classe devint pour le fils un vrai calvaire ; le fait d'écouter les discours du professeur devint un véritable supplice ; pire encore, le fait de fournir le moindre effort pour répondre aux questions et participer au cours était une torture intense pour lui. Il commença à haïr son professeur ; mais pire encore était son aversion pour son père, dont il avait presque oublié les traits, et qu'il maudissait intérieurement de l'avoir abandonné dans ce qu'il considérait comme une prison.
Un jour, le fils se leva de sa place, et avec l'aide de ses camarades, chassa le professeur de la classe ; il saccagea ensuite la salle avec ses amis, renversant les tables, cassant les chaises, brisant le tableau, éparpillant le matériel scolaire par terre... Parmi ces élèves, il y avait le fils, qui, comme nous l'avons dit, était rempli d'aversion pour l'école et son père ; il y avait aussi un autre élève qui ne pensait qu'à jouer et à rigoler et ne s'intéressait pas aux études ; il y avait un autre élève qui prenait un malin plaisir à faire subir au professeur les foudres de sa colère. De nombreux professeurs vinrent, envoyés par les pères des élèves, pour essayer de discipliner les élèves et les calmer ; mais tous repartirent au bout de quelques jours, déçus.
Maintenant, je vais solliciter ton avis : comment le fils doit se comporter ? Il doit demander des excuses et s'assagir pour pouvoir retourner auprès du père après la fin de sa scolarité ; il doit s'intéresser à ses études et acquérir le savoir qui, plus tard, lui serait bénéfique ; il doit dominer ses passions, sa haine, sa colère et sa rébellion et cesser de haïr le père et les professeurs qui ne lui voulaient que du bien. En gros : il doit reconnaître sa faute et croire de nouveau en son père, en le reconnaissant comme étant son bienfaiteur.
Comme le père a envoyé son fils à l'école pour s'instruire, ainsi Dieu a envoyé l'homme dans le monde pour l'éprouver ; le père ne veut que du bien pour son fils, de même que Dieu ne veut que du bien pour l'homme. Comme le fils ne devait rester à l'école qu'un peu de temps avant de rejoindre son père pour l'éternité, ainsi l'homme ne doit vivre que peu de temps avant de rejoindre Dieu éternellement. Comme le père a envoyé des professeurs au fils pour l'instruire et lui rappeler la gratitude qu'il doit avoir envers son père, ainsi Dieu a envoyé des prophètes et des messagers à l'homme pour le rendre meilleur et lui rappeler la gratitude qu'il doit avoir envers Lui.
Mais comme le fils s'est désintéressé des études et s'est empli d'une haine injustifiée envers le père et le professeur, ainsi l'homme s'est désintéressé de son salut et a commencé à haïr ardemment Dieu et Ses prophètes. Et comme le fils, avec ses camarades, a chassé le professeur et a saccagé la classe, ainsi l'homme a chassé les prophètes, les a persécuté, a refusé leurs idées et en a même tué beaucoup. Comme le père a fait preuve de patience en envoyant d'autres professeurs, ainsi Dieu a été patient en envoyant continuellement des prophètes pour rappeler l'homme à l'ordre. Et comme les professeurs sont repartis déçus par l'insolence du fils, ainsi les prophètes ont été déçus par la résistance de l'homme et sa rébellion.
Nous sommes d'accord pour dire que le fils est fautif et doit reconnaître son erreur ; eh bien, compte tenu de la comparaison faite plus haut, soyons d'accord pour dire que l'homme est fautif et doit reconnaître son erreur. Repentons-nous et cessons d'user de prétexte pour fermer volontairement les yeux sur la réalité... ! Dieu nous a envoyé Sa parole, transmise par Ses prophètes porteurs de vérité ; c'est par cette parole que nous connaîtrons Dieu et nous repentirons de nos fautes.
Cordialement.
Et Qui a façonné ton Âme avant même que tu ne viennes à l'existence ? Qui t'a donné le souffle de vie qui t'anime encore aujourd'hui ? Qui a arrangé chacune de tes cellules, chacune de tes molécules, chacun de tes atomes, pour constituer ton corps avec tes os, ta chair et tout ce qui s'y rattache ? Qui a, avant toi, aménagé la terre en prévision de ta venue au monde, afin que tu y trouves de quoi te désaltérer et te nourrir ? Tu as bien été créé, J'm'interroge, par Celui Qui Est plein de Bonté et de Miséricorde. Comme un père qui attend la gratitude de son enfant, c'est ainsi que ton Seigneur t'attend afin que tu sautes dans Ses bras et que tu Le reconnaisses.J'm'interroge a écrit :Ah bon quelqu'un m'a créé? Je dirais plutôt que j'ai été engendré non pas créé...
Mais si tu persistes dans l'idée que tu es incréé, comme le Fils de Dieu, et que tu as été engendré non pas créé, alors dans ce cas, tu devrais avoir la capacité de créer ! Je ne connais qu'Une Personne qui fut engendrée non pas créée : Jésus-Christ, Celui Par Qui tout a été Fait, Celui par Qui Dieu a tout créé, Celui Qui a exécuté les ordres de Dieu lors de la Création et de l'Aménagement de la Terre. Où est donc ton pouvoir créateur... ? Je suis impatient de le voir !
Non pas les dieux, mais Un Seul Dieu que nous ne pouvons ni comprendre ni connaître seuls effectivement... Mais ce Dieu S'est Lui-Même fait connaître à nous, Il nous a lui-même permis de comprendre certains de Ses attributs, en Se révélant à nous par le biais des différents prophètes qu'Il a envoyé sur la terre depuis le commencement.J'm'interroge a écrit :Oui, comprenons-nous déjà nous-mêmes et ainsi nous comprendrons aussi l'Univers et les dieux!
Je vais vous donner un exemple. Il y avait un père qui aimait beaucoup son fils, il l'aimait au-delà de toute chose, il était rempli d'affection pour lui. Il se souciait de lui donner la meilleure éducation et de faire de lui le garçon le plus savant du village ; alors il attendit qu'il soit assez mûr, et une fois atteint l'âge de la maturité, il le prit à part et lui dit : "Je vais t'envoyer dans une prestigieuse école d'où tu ne reviendras qu'au bout de dix ans ; ainsi, tu parfairas ton savoir et tes connaissances. Ce sera difficile et très compliqué. Mais une fois que tu reviendras, nous serons de nouveau ensemble pour l'éternité."J'm'interroge a écrit :Je remplacerais juste les Mots "Celui" par "ce" et "Supérieur" par "encore inconnu".
Dix ans ! Que représente dix ans par rapport à l'éternité que le fils vivra auprès du père ? Rien du tout, n'est-ce pas ? Quel que soient les malheurs, les peines, les épreuves et les difficultés vécues en dix ans, ils ne sont qu'une durée négligeable et minime par rapport à l'éternité de bonheur et de belle vie que le fils vivra auprès de son père une fois la décennie finie.
Une fois arrivé en classe, le professeur expliqua au fils l'utilité d'un père et la gratitude qu'on devait avoir pour lui ; il lui expliqua qu'un père fait tout pour son fils : en plus de l'aimer plus que soi-même, il lui fournissait de quoi boire, de quoi manger ; il lui offrait un toit pour dormir ; il lui donnait des habits pour se couvrir et se protéger du froid ; il l'emplissait de bonheur en lui offrant des petits cadeaux... Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année le professeur s'évertuait à rappeler au fils la grande bonté qu'il devait avoir envers son père. Mais malgré les nombreux discours du professeur et ses rappels à l'ordre, le fils oubliait de plus en plus son père ; il se lassa des études, il se désintéressa de l'école.
Bientôt, le fait de se lever pour aller en classe devint pour le fils un vrai calvaire ; le fait d'écouter les discours du professeur devint un véritable supplice ; pire encore, le fait de fournir le moindre effort pour répondre aux questions et participer au cours était une torture intense pour lui. Il commença à haïr son professeur ; mais pire encore était son aversion pour son père, dont il avait presque oublié les traits, et qu'il maudissait intérieurement de l'avoir abandonné dans ce qu'il considérait comme une prison.
Un jour, le fils se leva de sa place, et avec l'aide de ses camarades, chassa le professeur de la classe ; il saccagea ensuite la salle avec ses amis, renversant les tables, cassant les chaises, brisant le tableau, éparpillant le matériel scolaire par terre... Parmi ces élèves, il y avait le fils, qui, comme nous l'avons dit, était rempli d'aversion pour l'école et son père ; il y avait aussi un autre élève qui ne pensait qu'à jouer et à rigoler et ne s'intéressait pas aux études ; il y avait un autre élève qui prenait un malin plaisir à faire subir au professeur les foudres de sa colère. De nombreux professeurs vinrent, envoyés par les pères des élèves, pour essayer de discipliner les élèves et les calmer ; mais tous repartirent au bout de quelques jours, déçus.
Maintenant, je vais solliciter ton avis : comment le fils doit se comporter ? Il doit demander des excuses et s'assagir pour pouvoir retourner auprès du père après la fin de sa scolarité ; il doit s'intéresser à ses études et acquérir le savoir qui, plus tard, lui serait bénéfique ; il doit dominer ses passions, sa haine, sa colère et sa rébellion et cesser de haïr le père et les professeurs qui ne lui voulaient que du bien. En gros : il doit reconnaître sa faute et croire de nouveau en son père, en le reconnaissant comme étant son bienfaiteur.
Comme le père a envoyé son fils à l'école pour s'instruire, ainsi Dieu a envoyé l'homme dans le monde pour l'éprouver ; le père ne veut que du bien pour son fils, de même que Dieu ne veut que du bien pour l'homme. Comme le fils ne devait rester à l'école qu'un peu de temps avant de rejoindre son père pour l'éternité, ainsi l'homme ne doit vivre que peu de temps avant de rejoindre Dieu éternellement. Comme le père a envoyé des professeurs au fils pour l'instruire et lui rappeler la gratitude qu'il doit avoir envers son père, ainsi Dieu a envoyé des prophètes et des messagers à l'homme pour le rendre meilleur et lui rappeler la gratitude qu'il doit avoir envers Lui.
Mais comme le fils s'est désintéressé des études et s'est empli d'une haine injustifiée envers le père et le professeur, ainsi l'homme s'est désintéressé de son salut et a commencé à haïr ardemment Dieu et Ses prophètes. Et comme le fils, avec ses camarades, a chassé le professeur et a saccagé la classe, ainsi l'homme a chassé les prophètes, les a persécuté, a refusé leurs idées et en a même tué beaucoup. Comme le père a fait preuve de patience en envoyant d'autres professeurs, ainsi Dieu a été patient en envoyant continuellement des prophètes pour rappeler l'homme à l'ordre. Et comme les professeurs sont repartis déçus par l'insolence du fils, ainsi les prophètes ont été déçus par la résistance de l'homme et sa rébellion.
Nous sommes d'accord pour dire que le fils est fautif et doit reconnaître son erreur ; eh bien, compte tenu de la comparaison faite plus haut, soyons d'accord pour dire que l'homme est fautif et doit reconnaître son erreur. Repentons-nous et cessons d'user de prétexte pour fermer volontairement les yeux sur la réalité... ! Dieu nous a envoyé Sa parole, transmise par Ses prophètes porteurs de vérité ; c'est par cette parole que nous connaîtrons Dieu et nous repentirons de nos fautes.
Cordialement.
"Or, tout être humain doit et peut aspirer à un idéal, quelle que soit l’activité qu’il exerce sur Terre. Il peut alors ennoblir n’importe quelle tâche et lui donner des buts élevés."
[Abd-ru-shin, Tome II, conf. 23]
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 30 déc.13, 23:15Bonjour PoetePoete a écrit :...
Nous sommes d'accord pour dire que le fils est fautif et doit reconnaître son erreur ; eh bien, compte tenu de la comparaison faite plus haut, soyons d'accord pour dire que l'homme est fautif et doit reconnaître son erreur. Repentons-nous et cessons d'user de prétexte pour fermer volontairement les yeux sur la réalité... ! Dieu nous a envoyé Sa parole, transmise par Ses prophètes porteurs de vérité ; c'est par cette parole que nous connaîtrons Dieu et nous repentirons de nos fautes.
Cordialement.
Pour trouver un sens à ton histoire de fils prodigue, il est nécessaire au préalable, soit d'être touché directement par la grâce divine, soit de se sentir pleinement impliqué dans une autre histoire, celle racontée par les «livres saints».
Et comme ces «livres saints» racontent des histoires discordantes, il y a comme qui dirait, un bogue informatif qui contrecarre ce concept dans l'oeuf.
Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 30 déc.13, 23:31Bonjour J'm'interroge,J'm'interroge a écrit :... Je te le répète BenFis: même s'il peut venir à l'esprit de certains que l'Univers est le fruit d'une volonté divine, "Dieu" n'en est pas pour autant une hypothèse scientifique, car cette idée n'explique rien, ne permet pas de mieux comprendre les faits observés.
Voilà, c'est tout ce que je dis.
Amicalement.
Ton raisonnement qui est tout à fait valable, me fait penser à celui de Laplace répondant à Napoléon qu'il n'avait pas besoin de l'hypothèse de Dieu pour ses explications scientifiques.
Je le comprends bien, mais il sort du cadre de mon propos.
Car il ne s'agit pas d'attribuer à Dieu un phénomène parce que ce dernier est incompréhensible, comme le mouvement d'un parasol pourrait l'être pour un chien apeuré. Un phénomène physique qui se déroule à l'intérieur de notre univers n'a pas besoin de ce genre d'hypothèse pour être analysé — je suis tout à fait d'accord.
Mais il en va autrement du phénomène dont nous parlons, qui est celui de l'origine des constantes physiques qui gouvernent ce qui se passe dans notre univers.
Si tu trouves un biface dans ton jardin, tu te demandes automatiquement si c'est l'érosion qui a façonné cette pierre où si sa forme a été préconçue. Or si tu te poses cette question pour un simple caillou, pourquoi refuserais-tu te la poser pour l'univers?
Qu'y aurait-il donc de non scientifique dans une de ces deux démarches par rapport à l'autre?
Amicalement.
Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 31 déc.13, 00:46Bonjour BenFis,
Les contradictions qu'on peut relever entre eux ne résultent non pas du texte initial, mais de l'interprétation traditionnelle qu'on lui fait subir ; ou alors ce sont des divergences mineures comme celles qu'on trouve entre deux livres de la Bible. Je suis convaincu qu'en réunissant les trois livres en un même Testament, nous pourrons marcher sous la lumière du Seigneur et nous pourrons L'adorer en vérité.
Si on voit les livres saints avec l’Œil de la Foi, on ne saurait y voir la moindre contradiction. Que ce soit l'Ancien Testament, le Nouveau Testament ou le Coran, ils délivrent tous un même message de la part du Très-Haut : l'Unicité de Dieu.BenFis a écrit :Et comme ces «livres saints» racontent des histoires discordantes, il y a comme qui dirait, un bogue informatif qui contrecarre ce concept dans l'oeuf.
Les contradictions qu'on peut relever entre eux ne résultent non pas du texte initial, mais de l'interprétation traditionnelle qu'on lui fait subir ; ou alors ce sont des divergences mineures comme celles qu'on trouve entre deux livres de la Bible. Je suis convaincu qu'en réunissant les trois livres en un même Testament, nous pourrons marcher sous la lumière du Seigneur et nous pourrons L'adorer en vérité.
"Or, tout être humain doit et peut aspirer à un idéal, quelle que soit l’activité qu’il exerce sur Terre. Il peut alors ennoblir n’importe quelle tâche et lui donner des buts élevés."
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 31 déc.13, 03:26Bonjour Poete
Si "Quelqu'un" il y a, ce dernier n'est certainement pas aux origines [je ne pense pas qu'il y en ait] forcément chaotiques [car le chaos n'en a pas]! Mais au terme, cher ami poète!
- Rien ne se produit jamais de rien... Cela dit, de la nouveauté émerge: la vie, des formes de plus en plus complexes et inédites, l'intelligence etc. Dans ce sens l'on peut parler de création, mais dans un sens restreint et plutôt poétique. C'est pourquoi je préfère de loin le terme d'émergence, lequel est clair et ne présuppose de rien.
Je citais l'inscription qui pouvait se lire au le seuil du Temple de Delphes, que Socrate a reprise et commentée...
-----> On le comprend quand on se penche sur les atrocités que l'on commet au nom de "Dieu", depuis que "Dieu" existe!
Amicalement.
Ce genre de question ne se pose pas d'emblée cher ami! Je m'explique: avant de demander qui a fait ceci et cela, il faut déjà voir si ceci et cela est bien l'oeuvre de quelqu'un. Or rien ne le dit, tout au contraire!Poete a écrit : Et Qui a façonné ton Âme avant même que tu ne viennes à l'existence ? Qui t'a donné le souffle de vie qui t'anime encore aujourd'hui ? Qui a arrangé chacune de tes cellules, chacune de tes molécules, chacun de tes atomes, pour constituer ton corps avec tes os, ta chair et tout ce qui s'y rattache ? Qui a, avant toi, aménagé la terre en prévision de ta venue au monde, afin que tu y trouves de quoi te désaltérer et te nourrir ?
Si "Quelqu'un" il y a, ce dernier n'est certainement pas aux origines [je ne pense pas qu'il y en ait] forcément chaotiques [car le chaos n'en a pas]! Mais au terme, cher ami poète!

De même que j'ai été engendré, je peux à mon tour engendrer...Poete a écrit :Mais si tu persistes dans l'idée que tu es incréé, comme le Fils de Dieu, et que tu as été engendré non pas créé, alors dans ce cas, tu devrais avoir la capacité de créer !
- Rien ne se produit jamais de rien... Cela dit, de la nouveauté émerge: la vie, des formes de plus en plus complexes et inédites, l'intelligence etc. Dans ce sens l'on peut parler de création, mais dans un sens restreint et plutôt poétique. C'est pourquoi je préfère de loin le terme d'émergence, lequel est clair et ne présuppose de rien.
Moi j'en connais plein! Je dirais même que tout est ainsi: "engendré et non pas créé"!Poete a écrit :Je ne connais qu'Une Personne qui fut engendrée non pas créée...

Non pas les dieux, mais Un Seul Dieu...[/quote]J'm'interroge a écrit :Oui, comprenons-nous déjà nous-mêmes et ainsi nous comprendrons aussi l'Univers et les dieux!
Je citais l'inscription qui pouvait se lire au le seuil du Temple de Delphes, que Socrate a reprise et commentée...
C'est une belle histoire mais pour revenir à "Dieu", s'il existe bien un "créateur", ce serait plutôt l'homme ce "créateur", puisque c'est plutôt lui qui a créé "Dieu" à son image, que l'inverse!Poete a écrit :Je vais vous donner un exemple. Il y avait un père qui aimait beaucoup son fils...
[...]
... c'est par cette parole que nous connaîtrons Dieu et nous repentirons de nos fautes.
-----> On le comprend quand on se penche sur les atrocités que l'on commet au nom de "Dieu", depuis que "Dieu" existe!
Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 31 déc.13, 10:58Pourquoi en irait-il autrement pour les constantes physiques que pour tout autre phénomènes de l'Univers?BenFis a écrit : Ton raisonnement qui est tout à fait valable, me fait penser à celui de Laplace répondant à Napoléon qu'il n'avait pas besoin de l'hypothèse de Dieu pour ses explications scientifiques.
Je le comprends bien, mais il sort du cadre de mon propos.
Car il ne s'agit pas d'attribuer à Dieu un phénomène parce que ce dernier est incompréhensible, comme le mouvement d'un parasol pourrait l'être pour un chien apeuré. Un phénomène physique qui se déroule à l'intérieur de notre univers n'a pas besoin de ce genre d'hypothèse pour être analysé — je suis tout à fait d'accord.
Mais il en va autrement du phénomène dont nous parlons, qui est celui de l'origine des constantes physiques qui gouvernent ce qui se passe dans notre univers.
D'ailleurs qui dit qu'elles 'gouvernent' l'Univers à proprement parler, n'étant pas elles-mêmes des résultats aléatoires d'un processus qui les déterminerait? Et qui dit qu'elles ne sont pas variables dans le temps ou en fonctions de paramètres comme le rayon de courbure de l'Univers dans lequel elles sont observé?
Je connais un modèle cosmologique où par exemple c varie en fonction de la densité de matière présente dans l'espace traversé et où modifier une constante, modifie automatiquement les autres en conséquence selon une relation purement mathématique...
Parce qu'il y a une grande différence entre un biface ou n'importe quel autre objet susceptible d'avoir été manufacturé et d'autres purement naturels a-priori, comme par exemple une vulgaire pierre informe.BenFis a écrit :Si tu trouves un biface dans ton jardin, tu te demandes automatiquement si c'est l'érosion qui a façonné cette pierre où si sa forme a été préconçue. Or si tu te poses cette question pour un simple caillou, pourquoi refuserais-tu te la poser pour l'univers?
Si dans le cas d'une pierre semblable à un biface l'on ne saura pas de manière sûre s'il s'agit d'une pierre travaillée ou d'une pierre qui en aurait que l'apparence, une montre trouvée sur une plage, ne laissera par contre aucun doute...
Mais dire que parce qu'il existe des objets manufacturés - par ailleurs généralement très reconnaissables - et produit dans un but précis il en va de même pour tout, c'est une ineptie. La science a d'ors et déjà expliqué comment beaucoup de choses se produisent naturellement, sans qu'il y ai besoin d'une intention derrière.
- Elle l'a fait avec ce qui paraissait le plus inexplicable et le plus miraculeux qui soit, je pense à l'apparition des formes vivantes complexes dont l'homme, à partir de formes plus simples selon un principe aussi puissant que simple, ne devant rien au hasard et encore moins à une intention créatrice: la sélection naturelle! Bravo Darwin!
Si donc une intelligence - et donc une intention - sont nécessaires pour réaliser un objet fonctionnel complexe, tout objet fonctionnel complexe ne sera pas forcément le fruit d'une intention intelligente, il serait totalement incorrect de le supposer.
En effet, bien qu'une production d'objets complexes manufacturés implique une intention intelligente à leur origine, il n'est en revanche pas fondé de supposer que ce qui a l'apparence de telles choses implique forcément cela. De cette évidence il n'est logiquement permis que de conclure la vérité suivante: sans intention intelligente à leur origine, nous n'aurons pas de production d'objets complexes manufacturés.
De ce qui précède je te réponds donc: que dans le cas du biface, les deux démarches reviennent à se demander si cet objet est naturel ou pas, car il correspond à un objet manufacturé existant. Pour ce qui est des formes de vie organiques, ou pour reprendre ton exemple des constantes physiques, nous ne sommes pas en droit de nous poser cette question, car pour les unes comme pour les autres, aucune ne correspond à des objets manufacturés.BenFis a écrit :Qu'y aurait-il donc de non scientifique dans une de ces deux démarches par rapport à l'autre?
On pose ainsi que la vie n'est pas créée, mais engendrée comme je l'ai dit plus haut à Poete.
Espérant t'avoir répondu,
Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 01 janv.14, 05:52Bonjour J'm'interroge,J'm'interroge a écrit :...
De ce qui précède je te réponds donc: que dans le cas du biface, les deux démarches reviennent à se demander si cet objet est naturel ou pas, car il correspond à un objet manufacturé existant. Pour ce qui est des formes de vie organiques, ou pour reprendre ton exemple des constantes physiques, nous ne sommes pas en droit de nous poser cette question, car pour les unes comme pour les autres, aucune ne correspond à des objets manufacturés.
On pose ainsi que la vie n'est pas créée, mais engendrée comme je l'ai dit plus haut à Poete.
Espérant t'avoir répondu,
Amicalement.
Oui, j'ai compris ta réponse 5/5.
Si j'ai pris le biface comme ex., c'est pour montrer qu'il est difficile de déterminer si son état résulte d'une planification.
Ta science te permet d'éviter d'étendre cette question à la planification de l'univers. Tant mieux pour toi, parce que de toutes manières, cette question est vaine, il faut bien le (re)dire.
Mais si nous avions toute la science nécessaire à la fabrication d'un univers gouverné par des lois spécifiques permettant de faire émerger la vie intelligente en son sein, il se pourrait qu'un jour nos créatures se demandent si leur univers n'est pas «manufacturé». Rien ne nous dit que nous ne sommes pas dans ce cas de figure!?
Mais bon, je reconnais que se poser cette question est vaine et même dangereuse, dans le sens où elle a déjà contraints nos ancêtres à vouloir y trouver une réponse en s'enfermant dans des systèmes religieux qui ont causé, et causent encore, de grands dommages à l'humanité et à la Terre.
Mais là, c'est une autre histoire.
Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 01 janv.14, 06:08Bonjour Poete,Poete a écrit :Bonjour BenFis,
Si on voit les livres saints avec l’Œil de la Foi, on ne saurait y voir la moindre contradiction. Que ce soit l'Ancien Testament, le Nouveau Testament ou le Coran, ils délivrent tous un même message de la part du Très-Haut : l'Unicité de Dieu.
Les contradictions qu'on peut relever entre eux ne résultent non pas du texte initial, mais de l'interprétation traditionnelle qu'on lui fait subir ; ou alors ce sont des divergences mineures comme celles qu'on trouve entre deux livres de la Bible. Je suis convaincu qu'en réunissant les trois livres en un même Testament, nous pourrons marcher sous la lumière du Seigneur et nous pourrons L'adorer en vérité.
Comme tu le dis, c'est certainement une question de foi que de croire en ces livres saints.
Il se trouve que l'enseignement contenu dans les Evangiles est déjà en contradiction avec celui des Lettres apostoliques... alors vouloir en faire une synthèse avec le Coran relève certainement d'une foi encore plus grande.
En tout cas, si Dieu ne s'adresse qu'à ceux qui ont la foi, afin qu'ils puissent comprendre l'enjeu dont ils font partie, on voit tout de suite qu'il y a là un sérieux défaut de communication de sa part; étant donné qu'une grande partie de l'humanité est dépourvue de foi.
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 01 janv.14, 11:53Bonsoir BenFils
Amicalement.
BenFis a écrit :Oui, j'ai compris ta réponse 5/5.

En effet!BenFis a écrit :Si j'ai pris le biface comme ex., c'est pour montrer qu'il est difficile de déterminer si son état résulte d'une planification.
Ta science te permet d'éviter d'étendre cette question à la planification de l'univers. Tant mieux pour toi, parce que de toutes manières, cette question est vaine, il faut bien le (re)dire.
C'est vrai, mais même si c'était le cas, il faudrait rendre compte de cette 'science' à l'origine de notre univers et de son origine, ce qui constitue une régression...BenFis a écrit :Mais si nous avions toute la science nécessaire à la fabrication d'un univers gouverné par des lois spécifiques permettant de faire émerger la vie intelligente en son sein, il se pourrait qu'un jour nos créatures se demandent si leur univers n'est pas «manufacturé». Rien ne nous dit que nous ne sommes pas dans ce cas de figure!?
Oui, une affirmation sans fondement ne peut qu'être imposée par la force, certainement pas par l'argumentation...BenFis a écrit :Mais bon, je reconnais que se poser cette question est vaine et même dangereuse, dans le sens où elle a déjà contraints nos ancêtres à vouloir y trouver une réponse en s'enfermant dans des systèmes religieux qui ont causé, et causent encore, de grands dommages à l'humanité et à la Terre.
Mais là, c'est une autre histoire.
Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 03 janv.14, 11:57Bonjour Pauline 

Je m'excuse cette fois moi aussi pour le temps qu'il m'a fallu pour te répondre.
Les boucles sont des structures fonctionnelles et non pas toujours des 'objets'. Ce sont des fonctionnement. Or un fonctionnement ou système fonctionnel est toujours intégré dans un fonctionnement ou système plus vaste, un système fermé étant une abstraction, du jamais vu.
Les boucles émergent souvent d'autres boucles: deux boucles de rétroaction positives pouvant engendrer une ou plusieurs boucles de rétroaction négatives. Les boucles de rétroaction positives, ou phénomènes d'accroissement ou de décroissement incluant ceux de catalyses ou de lyses, n'étant que des manifestations entropiques, dissipatives.
J'ai la flemme de redévelopper toutes ces idées ici...
Intéressons-nous plutôt à cette notion d' 'apparaître' qui va plus loin et encoure moins l'accusation de subjectivisme!

Et en réduisant cette question comme je le fais, elle permet de se poser LES bonnes questions!
Comprendre ce qui fait qu'une chose est possible, c'est comprendre directement ce qui peut la rendre actuelle. Car ce qui ne peut pas vraiment être, n'est en réalité pas du tout possible.
C'est ainsi.

Je n'ai pas besoin de "Dieu" dans mes hypothèses!


Tu pourrais également formuler tes hypothèses et tenter de les vérifier?
Ton "Dieu" ne serait-il donc qu'un "je ne sais pas"?
Y a-t-il une structure au dehors?

L'intellect c'est le logos, il ne nous appartient pas.
-----> l'observable n'est pas une structure projetée, mais ce qui est défini par la structure elle même.
La subtilité réside en ce que l'observable, qu'il soit observé un jour ou jamais, est forcément défini, ce qui en fait donc déjà un élément de l' 'apparaître' en une certaine façon, même si l'on peine à en déterminer l'observabilité comme tu dis.
------> En effet, autant pour moi, j'aurais dû dire: "Aux origines de tout: un infini chaos"...

Les méandres du marbre de ma table de travail sont la structure reconnue qui fait sens, dont je suis en mesure de parler et que je peux également décrire plus en détail, c'est ce que je vois, c'est donc ce qui apparaît. Apparaissent-ils? Si tu me dis que non, c'est que ce que je dis par mes mots ne fait aucun sens... Or je suis sûr que ce n'est pas le cas... Ensuite je pourrais parler de couleurs, de ce que cela m'évoque....
-----> On observait des fluctuations, elles n'avaient pas de sens, jusqu'à ce qu'on conclût et observe la planète...
C'est un verbe qui inclut le sujet comme l'objet.
Elle ne peut pas être construite et donc constituer un objet, même mathématique. C'est comme l'infiniment petit ou l'infiniment grand, car nous nous heurtons à ce que l'on pourrait appeler une 'limite de résolution'.



Je n'en doute pas!pauline.px a écrit :Bonjour J’m’interroge,
Je fais de mon mieux, soyez en sûr.

Je m'excuse cette fois moi aussi pour le temps qu'il m'a fallu pour te répondre.
pauline.px a écrit : Qui a produit cette hypothèse ?
Moi je ne fais que dire qu’on n’en sait rien.
Entre ne pas avoir perçu le conditionnement et avoir perçu un non-conditionnement, il y a un monde.pauline.px a écrit : Le mot « tout » est exagéré, il y a des tas de trucs dont on n’a nullement percé le conditionnement.
Il est inductif et jusqu'à preuve du contraire il reste la meilleure hypothèse, la seule légitime au vu de nos connaissances.pauline.px a écrit :L’hypothèse « Y a pas de la causalité partout » est, à mes yeux aussi légitime que « Y a de la causalité partout », cette dernière n’est qu’un très honorable et très ambitieux pari, mais il reste un pari inductif à mes yeux.
Faux! Une causalité rétrograde a été montrée logiquement possible par notre éminent K. Gödel!pauline.px a écrit : Je ne pensais pas que vous useriez d’un jargon pour me clouer le bec.
1 ) Une causalité rétrograde est en délicatesse avec la Relativité d’Einstein. La non-séparabilité suggère une causalité « généalogique » mais pas rétrograde.
Ah ah ah! A n'est pas toujours le même A! En matière de causalité circulaire (cybernétique) on parle d'entrée et de sortie (d'input et d'output) ce qui est en sortie pouvant alimenter l'entrée.pauline.px a écrit :2 ) Si je dis « A est la cause de B, B est la cause de C et C la cause de A », il me reste à trouver la cause de l’ensemble {A ;B ;C}.
Les boucles sont des structures fonctionnelles et non pas toujours des 'objets'. Ce sont des fonctionnement. Or un fonctionnement ou système fonctionnel est toujours intégré dans un fonctionnement ou système plus vaste, un système fermé étant une abstraction, du jamais vu.
Les boucles émergent souvent d'autres boucles: deux boucles de rétroaction positives pouvant engendrer une ou plusieurs boucles de rétroaction négatives. Les boucles de rétroaction positives, ou phénomènes d'accroissement ou de décroissement incluant ceux de catalyses ou de lyses, n'étant que des manifestations entropiques, dissipatives.
La causalité circulaire est seule à rendre compte des phénomènes de complexification et d'émergence.pauline.px a écrit : Je ne mets pas en cause l’idée de causalité.
Par contre, j’ai même plutôt l’impression que c’est vous qui la déconstruisez en lui donnant une flexibilité infinie.
Pas besoin de cela pour conclure et avancer, jusqu'à la preuve du contraire si tant est qu'il y en a une...pauline.px a écrit :J’affirme simplement que pour l’instant la Science n’a pas démontré que tout phénomène est soumis à un conditionnement accessible à la Science.
Ce sont en effet deux choses différentes mais la première est nécessaire pour en arriver à observer la deuxième en ayant au départ que A. La première permet de se lancer à la recherche de cette cause.pauline.px a écrit :Pour moi une chose est de dire « Si A existe alors la cause de A existe » et une autre est de dire « A existe et j’ai observé la cause de A »
Pourquoi postuler que A puisse être inobservable? S'il ne l'est pas il n'est que supposition gratuite, simple pollution...pauline.px a écrit : Dans cet esprit, si A est la cause de B et si A est inobservable alors on n’observe ni la causalité, ni le lien, ni la cause… mais l’universalité (éventuelle) du principe de causalité n’est pas remise en cause.
Réfère toi à mes nombreux posts sur les notions d' 'apparaître' et de 'contenus de conscience'.pauline.px a écrit : Qu’entendez-vous par conscience ? quel genre de consciences envisagez-vous ?
J'ai la flemme de redévelopper toutes ces idées ici...

Je ne le pense pas Cher Pauline!! A moins de définir l'esprit comme l' 'apparaître' lui-même.pauline.px a écrit : Toute phénoménologie court le risque de n’avoir plus que l’esprit comme champ d’investigation.

Intéressons-nous plutôt à cette notion d' 'apparaître' qui va plus loin et encoure moins l'accusation de subjectivisme!

Le Big Bang n'est pas un phénomène mais une théorie.pauline.px a écrit : Quelles expériences envisagez-vous pour des phénomènes ir-reproductibles comme le Big Bang ?
Qui ou quoi? Pour moi c'est leur opérationnalité!pauline.px a écrit : Les connaissances s’acquièrent par la découverte.
La découverte est, dans notre monde moderne, souvent liée à la recherche mais elle s’abreuve à d’autres sources comme la chance, l’intuition, l’analyse, la synthèse, la transdisciplinarité…
Comme je l’ai évoqué naguère : un des moteurs de la recherche est l’abduction.
Enfin, la connaissance requiert la démarche expérimentale et des critères à la Karl Popper.
Mais qui mesure la finesse et la pertinence des critères de scientificité ?

Pas si arbitrairement que cela...pauline.px a écrit : Il ne s’agit pas de réduire une question, il s’agit de poser les questions à la portée du système explicatif que l’on se choisit arbitrairement.
Et en réduisant cette question comme je le fais, elle permet de se poser LES bonnes questions!
J'm'interroge a écrit :Ah bon? -----> Explique moi déjà ça (la phrase soulignée) et ensuite je te répondrai avec plaisir.
Fondamentalement si Pauline! Il n'y a pas de cause ou de raison métaphysique!pauline.px a écrit :Vous avez affirmé « S'il <l’univers> est, c'est simplement parce qu'il est possible »
Je prétends simplement que ce ne peut pas être la seule raison.
J'avais déjà répondu à cela...pauline.px a écrit :Et je prétends que vis-à-vis de tout autre réalité ou phénomène vous n’accepteriez pas qu’on dise « c’est simplement parce que c’est possible »
Quelque chose n'est pas rendu possible, une chose l'est ou pas.pauline.px a écrit :Ce que je ressens est l’inverse : « L’univers est possible parce qu’il est, et la Science peut tenter de savoir ce qui l’a rendu non seulement potentiel mais actuel »
Comprendre ce qui fait qu'une chose est possible, c'est comprendre directement ce qui peut la rendre actuelle. Car ce qui ne peut pas vraiment être, n'est en réalité pas du tout possible.
C'est ainsi.

Non justement, c'est l'inverse!pauline.px a écrit : Pourquoi introduisez-vous D.ieu, béni soit-Il, ici ?
Voulez-vous dire que toute votre démarche trouve sa légitimité par rapport à D.ieu ? béni soit-Il.

Je n'ai pas besoin de "Dieu" dans mes hypothèses!

Si j'ai raison, c'est parce que je n'ai pas tort - et que d'autres peuvent s'en rendre compte.pauline.px a écrit :Voulez-vous me convaincre que vous avez raison au seul motif que d’autres ont tort ?
J'm'interroge a écrit : L'observable est selon l'expérience de chacun toujours lié à de l'observé.
Exemple: La planète Neptune <…> Il en avait déduit par le raisonnement la possibilité et donc l'observabilité de Neptune.
Est-ce plus clair maintenant?
Parfois un exemple est suffisant! Ce n'est pas à moi de faire tout le boulot!pauline.px a écrit :1 ) C’est bizarre de ne pas donner de définition et de se contenter d’un exemple.

En effet! Le géocentrisme est une réalité observable parmi d'autres comme l'héliocentrisme...pauline.px a écrit :2 ) Vous appelez « observable » le résultat d’une conjecture qui aurait pu être invalidée. Ptolémée aurait-il rendu observable le géocentrisme ?
Ce n'était en réalité pas seulement qu'une bonne explication parmi d'autres, c'était la bonne, la seule, ce qui fait que Neptune était bien OBSERVABLE.pauline.px a écrit :3 ) Le Verrier démontre qu’une très bonne explication serait l’existence d’une nouvelle planète et que dès lors il s’agit d’observer pour vérifier que cette explication est la bonne.
Toute déduction n'est pas vraie.pauline.px a écrit :4 ) Des gens s’étonnent du rythme bi-quotidien des marées, ils en déduisent l’existence d’une seconde lune invisible. Est-elle observable ?
Inféré CORRECTEMENT observable...pauline.px a écrit : Aahhh, nous glissons de l’ « observable » à l’ « inféré observable »…
Il n'y a pas d'autre verbe qui convienne, 'apparaître' est celui qui les inclut tous. Il est meilleurs que 'constater' ou 'observer', car ces verbes réclament un effort ou une volonté, ce qui n'est pas le cas pour tout apparaître.pauline.px a écrit : Si rien n’est observé, d’où tenez-vous qu’il y ait (quel verbe peut convenir ici ?) de l’ « apparaître » ?
Quel est ce « apparaître » ?
L'on ne peut que supposer chez eux des 'contenus conscients', des 'apparaîtres supposés'.pauline.px a écrit : Qu’est-ce qui existe pour les animaux ?
C'est surtout ce qu'ils disent...pauline.px a écrit : Aaaah… Vous considérez donc que ce sont les « autres » qui vous donnent une raison valable de parler d’existence objective…

Tu as donc besoin de convictions pour interroger...pauline.px a écrit : Dans l’état de mes connaissances je ne vois pas vraiment pas où je puiserais UNE réponse.
Je ne suis ici que pour interroger les convictions des autres.
Tu pourrais également formuler tes hypothèses et tenter de les vérifier?
pauline.px a écrit :Petite remarque : pour moi, ce débat n’a aucun lien avec l’idée que je puis me faire d’un D.ieu, béni soit-Il. Mon idée de D.ieu, béni soit-il, ne présuppose rien de très particulier.
Ton "Dieu" ne serait-il donc qu'un "je ne sais pas"?
Absolument pas! Tu ne parles pas de ce que tu observes, mais des événements supposés le conditionner....pauline.px a écrit : 1 ) Alors, dans votre perspective, je peine à donner une observabilité au présent car la plupart de ce que j'observe s’est déroulé au minimum quelques picosecondes auparavant.
Le présent est celui de l' 'apparaître. Il n'y en a pas d'autre chère Pauline! Un présent passé est une aberration! Et de toute façon en parler c'est l'évoquer, donc le rendre présent à nouveau...pauline.px a écrit :2 ) Je crois que si l'on veut parler rigoureusement d'existence il vaut mieux se contenter du pseudo présent qui a été dûment observé dans le passé.
Y a-t-il une autre façon?pauline.px a écrit : N’êtes-vous pas en train d’expliquer la structure de l’apparaître par la structure de l’apparaître ?
Y a-t-il une structure au dehors?
Le supposer étant infondé, il faut s'en tenir à ce qui 'apparaît'.pauline.px a écrit : Ben justement, je n’en sais rien.
Je ne leur dénie pas leur réalité!! Pourquoi penses-tu ça?pauline.px a écrit :1 ) Pourquoi leur déniez-vous une réalité ?
Démontrer est une manière de faire apparaître. L' 'apparaître' est 'évident'.pauline.px a écrit :2 ) Pourquoi l’ « apparaître » aurait-il plus de vertu que le « démontrable » ?
Non non!! L'intellect dont tu parles n'est qu'un aspect le l'apparaître! N'oublie pas ce point important! Mais on peut voir l'intellect comme le logos lui-même, le verbe donc, celui dont on parle!pauline.px a écrit : 1 ) C’est précisément ce qui m’ennuie : on dirait que le "observable" est soumis à une structure projetée par notre intellect sur le réel.

L'intellect c'est le logos, il ne nous appartient pas.
-----> l'observable n'est pas une structure projetée, mais ce qui est défini par la structure elle même.
pauline.px a écrit :2 ) Le "observable encore inobservé" est une expression intéressante qui me suggère une autre catégorie : le "observable qui ne sera jamais observé" dont on peine à valider l'observabilité.
La subtilité réside en ce que l'observable, qu'il soit observé un jour ou jamais, est forcément défini, ce qui en fait donc déjà un élément de l' 'apparaître' en une certaine façon, même si l'on peine à en déterminer l'observabilité comme tu dis.
J'm'interroge a écrit : Pourquoi toujours vouloir chercher une origine?
Sauf que le chaos n'est pas L' origine, il est pluriel donc constitue Les origineS de tout.pauline.px a écrit :Qui cherche ?
Relisez votre phrase : vous parlez non pas d’une origine de quelque chose mais de LA origine de TOUT.
------> En effet, autant pour moi, j'aurais dû dire: "Aux origines de tout: un infini chaos"...
Il n'y a pas convergence des 'apparaîtres' mais objectivité des discours, ou des 'contenus conscients' supposés, à travers les discours...pauline.px a écrit : Par exemple, l’en-soi de mon PC pourrait être la cause de son apparaître à moi et la cause de tout discours objectif à son sujet.
Si non, par quoi expliquez-vous la convergence des « apparaître » pour la plupart des réalités individuelles ?
Tout l'ordinaire qui fait sens, et parfois des choses subtiles comme ici... La cohérence ou autrement dit: le sens...pauline.px a écrit : 1 ) Qu’est-ce qui est observé ? qu’est-ce qui apparaît ?

Les méandres du marbre de ma table de travail sont la structure reconnue qui fait sens, dont je suis en mesure de parler et que je peux également décrire plus en détail, c'est ce que je vois, c'est donc ce qui apparaît. Apparaissent-ils? Si tu me dis que non, c'est que ce que je dis par mes mots ne fait aucun sens... Or je suis sûr que ce n'est pas le cas... Ensuite je pourrais parler de couleurs, de ce que cela m'évoque....
La cause doit forcément apparaître:pauline.px a écrit :2 ) Si la cause des fluctuations des trajectoires d’Uranus rend Neptune observable, pourquoi la cause de l’apparaître ne serait-elle pas observable ?
-----> On observait des fluctuations, elles n'avaient pas de sens, jusqu'à ce qu'on conclût et observe la planète...
L'apparaître c'est ce qui ne fait l'objet d'aucune supposition, car il est tout simplement l'évidence vivante. L'apparaître c'est l'évidence se déployant, ce qui fait sens directement, c'est le reconnu à l'instant qu'il est reconnu.pauline.px a écrit : Je veux bien, donnez-moi une définition de votre apparaître et des sujets que vous attribuez à ce verbe, si tant est que ce soit un verbe pour vous.
C'est un verbe qui inclut le sujet comme l'objet.
pauline a écrit :Nous savons que l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas mais la collection de tous les ensembles peut exister.
La collection de tous les ensembles n'est jamais une collection actuelle ou réalisée dans le sens de construite. On ne peut pas poser une collection DE TOUS LES ensembles, n'en déplaise à B. Russel.pauline.px a écrit : Relisez la théorie des classes de Bertrand Russel.
Elle ne peut pas être construite et donc constituer un objet, même mathématique. C'est comme l'infiniment petit ou l'infiniment grand, car nous nous heurtons à ce que l'on pourrait appeler une 'limite de résolution'.
Exactement!pauline.px a écrit : … Comme tout le reste.

C'est un autre sujet...pauline.px a écrit :Cela n’empêche que les attributs et propriétés de l’US Army ne se résument aux attributs et propriétés de ses éléments.
Rien, c'est la convention qui fait l'objectivité de l'apparaître.pauline.px a écrit : Qu’est-ce qui se passe de convention ?
Bien qu'il puisse selon nos dires apparaître comme l'une ou comme l'autre, et encore différemment, nous parlerons à chaque fois d'un objet différent... Un même nom sera attribué à des réalités différentes présentant néanmoins des points communs...pauline.px a écrit :Mais une chose est de considérer le cerveau comme une grosse collection de neurones, une autre est de considérer le cerveau comme une structure neurologique.
Le tout est plus que la somme de ses parties...pauline.px a écrit : Ce que je veux dire c’est qu’une collection ne devient une réalité que si elle possède d’autres propriétés que celle d’être une collection.
Un ensemble doit faire sens, s'il ne fait pas sens il n'aura pas de réalité car il n'apparaîtra d'aucune manière.pauline.px a écrit :L’ensemble de tous les atomes de mon corps n’est rien, mon corps est une réalité.
Très cordialement de même,pauline.px a écrit :Très cordialement,
Votre sœur
pauline

- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 12 janv.14, 23:55Bonjour J’m’interroge,
Je sens que votre patience trouve ses limites :
Cela doit être particulièrement abscons pour qu’en deux mots vous ne puissiez m’éclairer…
Pour ne pas rendre tentaculaire notre entretien, j’ai élagué un peu. SI des questions omises vous paraissent pertinentes n’hésitez pas à les reprendre.
Vous auriez pu utiliser « percevoir » mais non, vous avez posé l’existence d’un sujet et non d’un objet en choisissant le verbe « apparaître ».
Par commodité et non par conviction, j’accepte la posture du réaliste et l’idée d’un mystérieux substrat qui est source de tout phénomène, qui est soumis à l’influence de l’observation mais pas de l’identité précise de l’observateur et qui par conséquent ouvre la voie d’un discours objectif à son sujet.
Une question peut alors se poser : le rapport qui peut exister entre ce mystérieux substrat, fondement de l’objectivité, et la rationalité humaine.
Pour l’instant, je suis incapable de justifier l’hypothèse que ce mystérieux substrat serait rationnel.
Je suis incapable de garantir que ce n’est pas nous qui projetons notre rationalité sur ce substrat, voilà pourquoi je vois dans votre conviction en l’universalité du conditionnement un cri pathétique de votre rationalité.
L’hypothèse « le réel est rationnel » est-elle légitime ? Pratique mais peut-être castratrice car aspirer à l’universalité du conditionnement c’est aussi poser que nous n’aurons connaissance uniquement que de ce qui respecte ce diktat.
Voyez ! il n’est nul besoin de convictions pour interroger les convictions des autres.
Si oui, alors pour vous il y a équivalence entre « être » et « être possible ».
Dès lors, les deux expressions « être » et « être possible » étant synonymes, la seconde ne peut pas expliquer la première, au même titre que la vertu dormitive du pavot n’explique pas qu’il fasse dormir.
Quelle est la différence ?
Une autre subtilité :
Enfin, tout bêtement, la causalité circulaire doit régler des situations paradoxales comme celle, par exemple, du petit-fils qui introduit dans la chaîne de conditionnement l’impossibilité de la naissance de son grand père.
2 ) En reprenant l’image des tortues. Que vous les disposiez en une pile infinie avec un début, en une pile infinie des deux côtés, en cercle ou en forme de bretzel, cela ne change pas grand-chose…
ou bien vous concluez par « C’est comme ça ! Il n’y a pas à chercher plus loin. Circulez il n’y a plus rien à voir »
ou bien il vous reste à expliquer ce qui conditionne et la forme et les tortues.
2 ) Non seulement tous ces événements sont déjà dans le passé mais encore mon observation est déjà du passé en raison du décalage entre perception et conscience, enfin notre pensée étant séquentielle, la verbalisation est presque tout entière du passé..
3 ) On n’observe que la différence, le contraste et la variation. Une observation sans passé n’existe pas. Un œil sans passé ne voit que des pixels dans une photo instantanée.
4 ) Le présent a-t-il un caractère objectif ? sommes-nous capables de nous mettre d’accord sur notre présent commun ?
Vous y croyez ?
Prétendez-vous que le cardinal de la collection de tous les ensembles serait infini ?
Pourquoi ?
Très cordialement
Votre sœur
pauline
Je sens que votre patience trouve ses limites :
Si c’est un labeur de définir vos concepts, donnez-moi une bonne raison de le faire à votre place.J'm'interroge a écrit : Parfois un exemple est suffisant! Ce n'est pas à moi de faire tout le boulot!
Drôle de façon d’alimenter la discussion.J'm'interroge a écrit : Réfère toi à mes nombreux posts sur les notions d' 'apparaître' et de 'contenus de conscience'.
Cela doit être particulièrement abscons pour qu’en deux mots vous ne puissiez m’éclairer…
Bizarre comme proclamation… comme si ne pas être contredit donnait raison.J'm'interroge a écrit :Si j'ai raison, c'est parce que je n'ai pas tort - et que d'autres peuvent s'en rendre compte.
Pour ne pas rendre tentaculaire notre entretien, j’ai élagué un peu. SI des questions omises vous paraissent pertinentes n’hésitez pas à les reprendre.
Si c’est la seule explication possible, alors il faut craindre que ces phénomènes resteront inexpliqués…J'm'interroge a écrit : La causalité circulaire est seule à rendre compte des phénomènes de complexification et d'émergence.
Curieux retournement entre le sujet et l’objet.J'm'interroge a écrit : Il n'y a pas d'autre verbe qui convienne, 'apparaître' est celui qui les inclut tous. Il est meilleurs que 'constater' ou 'observer', car ces verbes réclament un effort ou une volonté, ce qui n'est pas le cas pour tout apparaître.
Vous auriez pu utiliser « percevoir » mais non, vous avez posé l’existence d’un sujet et non d’un objet en choisissant le verbe « apparaître ».
Je n’en fais pas un présupposé mais je dois avouer que mon cerveau se trouve plus à l’aise à manipuler l’idée qu’il existe bien un sujet au verbe « apparaître ».J'm'interroge a écrit : Les méandres du marbre de ma table de travail sont la structure reconnue qui fait sens, dont je suis en mesure de parler et que je peux également décrire plus en détail, c'est ce que je vois, c'est donc ce qui apparaît. Apparaissent-ils? Si tu me dis que non, c'est que ce que je dis par mes mots ne fait aucun sens... Or je suis sûr que ce n'est pas le cas... Ensuite je pourrais parler de couleurs, de ce que cela m'évoque....
Par commodité et non par conviction, j’accepte la posture du réaliste et l’idée d’un mystérieux substrat qui est source de tout phénomène, qui est soumis à l’influence de l’observation mais pas de l’identité précise de l’observateur et qui par conséquent ouvre la voie d’un discours objectif à son sujet.
Une question peut alors se poser : le rapport qui peut exister entre ce mystérieux substrat, fondement de l’objectivité, et la rationalité humaine.
Pour l’instant, je suis incapable de justifier l’hypothèse que ce mystérieux substrat serait rationnel.
Je suis incapable de garantir que ce n’est pas nous qui projetons notre rationalité sur ce substrat, voilà pourquoi je vois dans votre conviction en l’universalité du conditionnement un cri pathétique de votre rationalité.
L’hypothèse « le réel est rationnel » est-elle légitime ? Pratique mais peut-être castratrice car aspirer à l’universalité du conditionnement c’est aussi poser que nous n’aurons connaissance uniquement que de ce qui respecte ce diktat.
Voyez ! il n’est nul besoin de convictions pour interroger les convictions des autres.
On dirait que vous prêchez un déterminisme absolu.J'm'interroge a écrit : Quelque chose n'est pas rendu possible, une chose l'est ou pas. Comprendre ce qui fait qu'une chose est possible, c'est comprendre directement ce qui peut la rendre actuelle.
Si oui, alors pour vous il y a équivalence entre « être » et « être possible ».
Dès lors, les deux expressions « être » et « être possible » étant synonymes, la seconde ne peut pas expliquer la première, au même titre que la vertu dormitive du pavot n’explique pas qu’il fasse dormir.
En affirmant que l’univers n’est pas conditionné vous proférez une affirmation métaphysique.J'm'interroge a écrit : Fondamentalement si Pauline! Il n'y a pas de cause ou de raison métaphysique!
Pourtant ici vous semblez introduire un subtil distinguo entre « pouvoir être » et « être possible ».J'm'interroge a écrit : Car ce qui ne peut pas vraiment être, n'est en réalité pas du tout possible.
C'est ainsi.
Quelle est la différence ?
Une autre subtilité :
Trouvez-vous vraiment que le géocentrisme existe objectivement ?J'm'interroge a écrit :Ce qui fait qu'un phénomène est réel, existe objectivement, c'est qu'il soit observable.
<…>
En effet! Le géocentrisme est une réalité observable parmi d'autres comme l'héliocentrisme...
1 ) Veuillez me pardonner, mais à ma connaissance Gödel n’a fait qu’exhiber une solution curieuse aux équations d’Einstein au grand dam d’Einstein, lui-même, car cette solution offre théoriquement la possibilité de messages plus véloces que la lumière.J'm'interroge a écrit : Faux! Une causalité rétrograde a été montrée logiquement possible par notre éminent K. Gödel!
Enfin, tout bêtement, la causalité circulaire doit régler des situations paradoxales comme celle, par exemple, du petit-fils qui introduit dans la chaîne de conditionnement l’impossibilité de la naissance de son grand père.
2 ) En reprenant l’image des tortues. Que vous les disposiez en une pile infinie avec un début, en une pile infinie des deux côtés, en cercle ou en forme de bretzel, cela ne change pas grand-chose…
ou bien vous concluez par « C’est comme ça ! Il n’y a pas à chercher plus loin. Circulez il n’y a plus rien à voir »
ou bien il vous reste à expliquer ce qui conditionne et la forme et les tortues.
1 ) C’est quoi le « ce que j’observe » ? quel est le complément d’objet direct du verbe observer ?J'm'interroge a écrit : Absolument pas! Tu ne parles pas de ce que tu observes, mais des événements supposés le conditionner....
2 ) Non seulement tous ces événements sont déjà dans le passé mais encore mon observation est déjà du passé en raison du décalage entre perception et conscience, enfin notre pensée étant séquentielle, la verbalisation est presque tout entière du passé..
3 ) On n’observe que la différence, le contraste et la variation. Une observation sans passé n’existe pas. Un œil sans passé ne voit que des pixels dans une photo instantanée.
4 ) Le présent a-t-il un caractère objectif ? sommes-nous capables de nous mettre d’accord sur notre présent commun ?
Que vient faire l’infini ici ?J'm'interroge a écrit : La collection de tous les ensembles n'est jamais une collection actuelle ou réalisée dans le sens de construite. On ne peut pas poser une collection DE TOUS LES ensembles, n'en déplaise à B. Russel.
Elle ne peut pas être construite et donc constituer un objet, même mathématique. C'est comme l'infiniment petit ou l'infiniment grand, car nous nous heurtons à ce que l'on pourrait appeler une 'limite de résolution'.
Vous y croyez ?
Prétendez-vous que le cardinal de la collection de tous les ensembles serait infini ?
Pourquoi ?
Très cordialement
Votre sœur
pauline
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 13 janv.14, 01:09Bonjour J’m’interroge & Pauline
si vous permettez
sinon pas d'ensembles infinis denombrables ou pas
le fait qu'ils existent pour les mathématiciens obligent ceux ci à croire aussi à l'infini actuel
ceci dit belle journée les Camarades Pauline & J'M'interroge
si vous permettez
Exact! mais ceci dit:J'm'interroge a écrit : La collection de tous les ensembles n'est jamais une collection actuelle ou réalisée dans le sens de construite. On ne peut pas poser une collection DE TOUS LES ensembles, n'en déplaise à B. Russel.
Elle ne peut pas être construite et donc constituer un objet, même mathématique. C'est comme l'infiniment petit ou l'infiniment grand, car nous nous heurtons à ce que l'on pourrait appeler une 'limite de résolution'.
ExactPauline a écrit : Que vient faire l’infini ici ?
il est obligé d'y croire aussi bien l'infini actuel que l'infini potentielPauline a écrit :Vous y croyez ?
sinon pas d'ensembles infinis denombrables ou pas
le fait qu'ils existent pour les mathématiciens obligent ceux ci à croire aussi à l'infini actuel
non il dit que ce cardinal là n'existe pas et cela dans la mesure que l'ensemble de tous les ensembles n'a aucune réalitée mathématiquePauline a écrit :Prétendez-vous que le cardinal de la collection de tous les ensembles serait infini ?
ceci dit belle journée les Camarades Pauline & J'M'interroge
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Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 13 janv.14, 08:17Bonjour Ultrafiltre
2 ) Énormément d'affirmations mathématiques manipulant l'infini sont à la portée de l'analyse non standard qui peut les traduire sans avoir recours à l'infini mais seulement à l'illimité.
Je vous rappelle que (si je me souviens bien c'est une conséquence du théorème de Löwenheim-Skolem) si la théorie des ensembles est non-contradictoire alors elle admet un modèle dénombrable.
Un modèle de la théorie des ensembles ne doit-il pas, entre autre, rassembler tous ses ensembles ?
Reste à savoir si existe concrètement un nombre infini d'ensemble ou seulement un nombre illimité (de l'analyse non standard)
à bientôt
très cordialement
votre sœur
pauline
1 ) Le fait qu'ils existent pour certains humains définit-il le même type d'existence que l'existence de l'Univers ?ultrafiltre a écrit : Exact
il est obligé d'y croire aussi bien l'infini actuel que l'infini potentiel
sinon pas d'ensembles infinis denombrables ou pas
le fait qu'ils existent pour les mathématiciens obligent ceux ci à croire aussi à l'infini actuel
2 ) Énormément d'affirmations mathématiques manipulant l'infini sont à la portée de l'analyse non standard qui peut les traduire sans avoir recours à l'infini mais seulement à l'illimité.
Voilà pourquoi je prends soin de ne pas parler d'ensemble de tous les ensembles, j'introduis donc une nouvelle "classe" sémantique : la collection qui sert à rassembler uniquement des ensembles (et pas des collections).ultrafiltre a écrit : non il dit que ce cardinal là n'existe pas et cela dans la mesure que l'ensemble de tous les ensembles n'a aucune réalitée mathématique
Je vous rappelle que (si je me souviens bien c'est une conséquence du théorème de Löwenheim-Skolem) si la théorie des ensembles est non-contradictoire alors elle admet un modèle dénombrable.
Un modèle de la théorie des ensembles ne doit-il pas, entre autre, rassembler tous ses ensembles ?
Reste à savoir si existe concrètement un nombre infini d'ensemble ou seulement un nombre illimité (de l'analyse non standard)
merciultrafiltre a écrit : ceci dit belle journée les Camarades Pauline & J'M'interroge
à bientôt
très cordialement
votre sœur
pauline
- ultrafiltre
Re: Essai de définition de Dieu.
Ecrit le 13 janv.14, 08:34Bonjour Camarade Pauline & j'M'interroge
personnellement on se fiche un peu de la nature de l'existance (matérialiste ... pseudo-scientifique) de cette chose(l'infini)
juste que personnellement je me vois pas dire "Maison existe" mais c'est la phrase :"maison existe"
cette phrase existe!
les maths sont un langage qui disent avec des mots et des phrases:
"maison existe"
apres il reste de la responsabilité de chacun de dire
oui bon "maison existe" mais pas chez nous dans notre monde...ok! super! ..on avance
mais voilà la phrase est dite et on peut rien faire sinon la contredire
ceci dit belle soirée les Camarades Pauline & J'M'interroge
personnellement j'avoue que je ne peut parler pour un tel ou un tel et mon post précédent est mal poli en ce sens(j'ai écris vite excusez moi)pauline.px a écrit :
1 ) Le fait qu'ils existent pour certains humains définit-il le même type d'existence que l'existence de l'Univers ?
personnellement on se fiche un peu de la nature de l'existance (matérialiste ... pseudo-scientifique) de cette chose(l'infini)
juste que personnellement je me vois pas dire "Maison existe" mais c'est la phrase :"maison existe"
cette phrase existe!
les maths sont un langage qui disent avec des mots et des phrases:
"maison existe"
apres il reste de la responsabilité de chacun de dire
oui bon "maison existe" mais pas chez nous dans notre monde...ok! super! ..on avance
mais voilà la phrase est dite et on peut rien faire sinon la contredire
ceci dit belle soirée les Camarades Pauline & J'M'interroge
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