Mes questions sont volontairement provocatrices. Il y a aura toujours des gens pour dire : « peu importe ce que Dieu fait, c'est bien ! ». Quand il supprime la quasi-totalité de l'humanité avec le déluge, c'est bien. Pourquoi ne pas avoir supprimer Satan et ses anges rebelles ? Pourquoi les avoir laisser corrompre la terre alors qu'il ne pouvait ignorer ce qui se passait ? Il a laissé faire, s'étonne ensuite que la terre soit remplie de violence, et ne trouve rien de mieux à faire que de supprimer l'humanité. En revanche, Satan et les anges ne sont pas punis et peuvent continuer à sévir. Dieu prend de drôles de décisions. Ensuite, il préfère sacrifier son fils que de mettre Satan hors d'état de nuire. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Et tout ça ne servirait pas ses intérêts ? Les intérêts de qui alors ?
Dieu a besoin de justifier qu'il est le plus fort et le plus puissant ? C'est pas un peu ridicule comme idée ? De quoi a t-il peur ? Qu'on prenne sa place ? Qu'on conteste son pouvoir ? C'est comme si j'avais peur qu'une fourmi ma vole ma maison et me mette dehors de chez moi. Dieu ne serait donc pas sûr de lui ?
Je n'ai jamais pensé que Dieu devait tout détruire pour tout recréer. Je pense que Dieu pouvait protéger sa création, et c'est ce qui constitue un acte d'amour. Même si je plante un jardin, je l'entretient, je le garde à l'abri des escargots, limaces, etc. Dieu plante un jardin, laisse les limaces et les escargots saccager son jardin et ensuite accuse les plantes. Comme ça ne lui plait pas, il arrache les plantes, mais laisse les escargots et les limaces dans le jardin. Pour prouver quoi ? Pour prouver aux autres escargots et aux autres limaces que c'est lui qui commande ? Quelle étrange logique !
résident temporaire a écrit :Je maintiens, il y a un point essentiel qui t'échappe et qui fait que tu ne comprends pas la démarche du vrai Dieu vis à vis de Job.
Moi je ne me pose qu'une question : où est l'amour de Dieu dans cet acte, car deux choses peuvent motiver un tel acte : l'amour ou la peur. Alors où est l'amour de Dieu ?