Alfred de Musset a écrit :Vous vous contredisez, dire que l'univers n'est pas inclus dans lui même, revient a dire qu'il est exclu de lui-même, or dire que c'est dans "
les limites de l'univers " est incompatible avec l’idée qu'un univers ne puisse être " inclus dans lui même. ", justement car l'exclusion d'une chose de lui-même, ne peut avoir des limites, proprement dit.
"Une cause ne peut se situer hors du domaine temporel, donc l'existence du domaine temporel ne peut être causée."
Non, c'est au moment ou le premier effet (création de l'univers) se produit après la cause non-causé( L'existence de Dieu) , qu'on peut parle de temporalité.
"Dans les limites" ça veut dire que la causalité est une loi interne à l'univers. L'univers ne peut pas être causé par un principe qui lui est intérieur.
La cause non causée est hors de la temporalité, donc hors du principe de causalité, donc elle ne peut rien causer. On ne peut pas dire que l'univers a une cause, ça n'a tout simplement pas de sens.
Ça se comprend, mais encore une fois je ne peut pas me permettre d'accepter une régression a l'infini, justement car elle nécessite par la suite de nier aussi, le principe de la réalité et de l'existence. C'est hors de question. Point barre.
Non, c'est faux. Vous n'arrivez pas à le concevoir, mais vous ne le démontrez pas.
En vue de ceci, la chaleur dans le monde diminue progressivement et décline
[...]La vie deviendra alors impossible. C'est la raison pour laquelle je nie la notion d'un univers infini.
Ce n'est pas en vertu du second principe que la chaleur diminue, c'est en vertu de l'expansion de l'univers.
En réalité, le second principe dit que l'entropie de l'univers ne peut qu'augmenter et atteindra ainsi son maximum "à un moment", et qu'alors plus aucun travail ne pourra être produit. Une objection assez simple est de dire que l'expansion de l'univers augmente l'entropie maximale, et qu'il est tout à fait possible que cette augmentation soit supérieur au gain d'entropie de l'univers.
En réalité, le destin de l'univers dépend essentiellement de sa vitesse d'expansion, et si nous connaissons sa valeur actuelle et ses valeurs passées, ne ne savons pas comment elle évoluera (et on sait qu'elle a évolué).
Ceci dit, un système ne cesse pas d'être simplement parce qu'il a atteint l'équilibre thermodynamique, l'équilibre thermodynamique de l'univers n'est pas une fin, le temps s'y écoulerait toujours.
donnant toujours lieu à une chaîne infinie d'événements qui conduisent à l'événement à l'instant t = 1. Bien sur cela est impossible.
Si on tient a cette idée, un objet se déplaçant le long de toute une distance, doit se déplacer le long de la moitié de celui-ci, et, avant de traverser la moitié de l'ensemble, il doit se déplacer le long d'un quart de celui-ci, et avant un quart un huitième, et ainsi jusqu'à l'infini. En fin de compte, il sera impossible pour un objet de traverser un nombre infini de parties, un par un, avant d'arriver à la fin.
C'est bien ce que je dis, vous en êtes resté aux paradoxes de Zénon. Vous ne démontrez rien d'autre que les limites de votre capacité d'abstraction. En quoi une chaîne infinie d'événements serait-elle impossible ?
La somme d'une suite infinie de nombres finis peut pourtant bel et bien tendre vers un nombre fini. C'est la façon la plus simple en algèbre de résoudre le paradoxe de Zénon, ce dont vous semblez incapable.