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Comment écrire "Dieu" et "satan"?

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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slightly mad

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Comment écrire "Dieu" et "satan"?

Ecrit le 10 janv.08, 00:52

Message par slightly mad »

Bonjour,
D'apres la dradition orthodoxe russe Dieu et tous ce qui se rapporte a Lui s'ecrit toujours a la lettre majuscule. Par exemple, on ecrit "Sa grace, la Porte", etc. Si on ecrit "dieu" cela signifie soit un dieu paien, soit Dieu au sens oppose, soit dedain envers Lui. Le satan s'ecrit toujours a la minuscule.
Comment faut-il ecrire ces deux mots en francais?
Faut-il employer l'article avec le satan? (je le demande parce que les forumeurs ecrivent souvent chacun a sa maniere :roll: ).

IIuowolus

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Ecrit le 10 janv.08, 00:59

Message par IIuowolus »

Dieu d'après le dictionnaire s'écrit avec une majuscule
avec un minuscule c'est au pluriel.
Mais à mon avis c'est un héritage chrétien parce que
le dieu des indoux s'écrit en général avec une minuscule.
Parce que là on fait la différence entre l'entité et la fonction/titre.

Satan c'est un noms propre donc il s'écrit avec une majuscule.

Déborah

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Ecrit le 10 janv.08, 01:27

Message par Déborah »

satan s'écrit en effet avec une majuscule mais je n'arrive pas à lui donner du respect même par écrit.
et tout les noms s'y rapportant.

C'est logique, satan est un Ange (qui a été déchu pour son orgueuil). Et qui est important puisqu'il a la tâche de rassembler le plus de monde possible derrière lui avant l'Heure de la Ressurection.

slightly mad

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Ecrit le 10 janv.08, 02:07

Message par slightly mad »

Déborah a écrit : je n'arrive pas à lui donner du respect même par écrit.
Moi non plus, je continuerai a ecrirer "le satan", il l'a merite.

Et en ce qui concerne la Vierge Marie? Chez nous on ecrit tout ce qui se rapporte a Elle avec une majuscule.

Déborah

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Ecrit le 10 janv.08, 02:29

Message par Déborah »

Et pourquoi mets-tu un le devant satan ?

La majuscule au pronom n'est employé que pour Dieu. Marie n'est pas Dieu.
Par contre, nous mettons une majuscule à Messie.

Sourate 4
171. Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n’est qu’un Messager d’Allah, Sa parole qu’Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas «Trois». Cessez! Ce sera meilleur pour vous. Allah n’est qu’un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur(1).

172. Jamais le Messie ne trouve indigne d’être un serviteur d’Allah, ni les Anges rapprochés [de Lui]. Et ceux qui trouvent indigne de L’adorer et s’enflent d’orgueil... Il les rassemblera tous vers Lui.

------------
Dans le Coran, il est écrit "les diables" et le Diable. Donc les musulmans doivent mettre une majuscule à satan. Peut-être de l'orgueil (que Dieu me pardonne) de ma part mais Dieu sait pourquoi j'ai autant de dédain envers satan.

rambam

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Ecrit le 10 janv.08, 03:58

Message par rambam »

Déborah a écrit :
------------
Dans le Coran, il est écrit "les diables" et le Diable. Donc les musulmans doivent mettre une majuscule à satan. Peut-être de l'orgueil (que Dieu me pardonne) de ma part mais Dieu sait pourquoi j'ai autant de dédain envers satan.
en alphabet arabe le probleme ne se pose pas majuscule et miniscule ça n'existe pas

Déborah

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Ecrit le 10 janv.08, 04:12

Message par Déborah »

rambam a écrit : en alphabet arabe le probleme ne se pose pas majuscule et miniscule ça n'existe pas
les musulmans français. oups!! mais c'est vrai on peut faire des fautes d'orthographe française et être de bons croyants.
J'ai cru que j'avais blasphémé mais non ce n'est qu'un mot mal orthographié.

N'empêche qu'en français , la lecture du Coran nous permets de différencier la renommée des Anges (le Nous) par rapport à celle des homnes ( le nous).

Et dans les autres langues :

Les traductions dont l’édition (toujours la même ,celle qui a le decret royale d'arabie saoudite)est prochainement prévue:

La traduction russe des sens du Saint-Coran en entier.
La traduction azéri (langue d’Azerbaïdjan) : C’est la traduction des sens de la Sourate Al-Fâtiha et de Juz’ ‘Amma.
La traduction mandarine (une des langues indonésienne). C’est la traduction complète des sens du Saint-Coran.
La traduction portugaise : C’est la traduction complète des sens du Saint-Coran élaborée en portugais du Brésil.
La traduction vietnamienne : C’est la traduction complète des sens du Saint- Coran.
La traduction espagnole : Suivant la lecture de Hafs. Traduction complète. Auparavant, elle avait été éditée selon la lecture de Warsh.
La traduction allemande: Traduction complète sans texte coranique. Auparavant, elle avait été éditée avec le texte coranique.
La traduction tamazigue: traduction des sens des trois derniers Juz’ (parties). Elle est faite par le tamazigue d’Algérie et écrite en lettres arabes.
La traduction coréenne: C’est la traduction complète sans le texte coranique. Elle était éditée auparavent avec le texte coranique.
La traduction chinoise: C’est la traduction complète des sens du Saint-Coran sans le texte coranique.
La traduction mandingue (Nko) : Une des langues ouest-africaines : C’est la traduction sonore et complète des sens du Saint-Coran.
La traduction suédoise: C’est la traduction des sens de la Sourate Al-Fâtiha et de Juz’ ‘Amma.
La traduction peul (une des langues de l’Afrique de l’Ouest) : C’est la traduction des sens de la Sourate Al-Fâtiha et Juz’ ‘Amma en lettres arabes et latines.
La traduction tamoul (le tamoul est la langue de l’état Tamalando au Sud de l’Inde): C’est la traduction complète des sens du Saint-Coran.

Libremax

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Ecrit le 10 janv.08, 04:22

Message par Libremax »

En français la règle est très simple :

On écrit avec une majuscule les noms propres, les noms de personnes.
On écrit avec une minuscule ce qui est considéré comme un "nom commun".

A partir du moment où vous parlez de Dieu ou de Satan comme une personne, c'est avec des majuscules.
Si vous parlez du dieu ou du diable en nommant non plus leur nom propre mais leur nature, c'est avec des minuscules.

slightly mad

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Ecrit le 10 janv.08, 04:25

Message par slightly mad »

Merci, Libremax. Donc on ecrit "la nature divine" avec une minuscule?

Déborah

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Ecrit le 10 janv.08, 04:29

Message par Déborah »

Libremax a écrit :En français la règle est très simple :

On écrit avec une majuscule les noms propres, les noms de personnes.
On écrit avec une minuscule ce qui est considéré comme un "nom commun".

A partir du moment où vous parlez de Dieu ou de Satan comme une personne, c'est avec des majuscules.
Si vous parlez du dieu ou du diable en nommant non plus leur nom propre mais leur nature, c'est avec des minuscules.
non, non. En français, Dieu s'écrit selon la définition:

Dieu
Du latin deus, qui dériverait du sanskrit deiwo, lumineux.
Avec une majuscule, Dieu est le nom du dieu unique des religions monothéistes ou des philosophes. Le concept de dieu prend des formes extrêmement variées selon les religions. Leur point commun : Dieu (ou un Dieu) est supérieur à l'homme, plus puissant et complet que lui.
http://atheisme.free.fr/Religion/Definition_d.htm

> dieu
(nom masculin)
Avec une majuscule: le Créateur, l'Etre suprême.
Sans majuscule: divinité de la mythologie.
http://dictionnaire.mediadico.com/tradu ... /Dieu/2007

Déborah

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Ecrit le 10 janv.08, 04:41

Message par Déborah »

Au titre de la définition première – celle de la classe "nom" -, il est d'usage dans la langue courante mais surtout dans certains langages (administratifs, juridiques, techniques, scientifiques…) de distinguer les mots de signification universelle, générique de ceux ayant une signification particulière et, pour ce faire, d'attribuer la majuscule aux premiers et la minuscule aux seconds. On distingue ainsi le Droit des droits, la Justice d'une affaire de justice, la Morale des morales, la Musique (classique…) des musiques de compositeurs… En somme, la majuscule s'applique quand on veut désigner un genre, la minuscule étant réservée aux éléments de ce genre.

Cet usage, il faut le souligner, est souvent assorti d'une personnalisation de la catégorie universelle ainsi nommée : la Justice désigne tout autant le système judiciaire que l'idée de justice telle qu'incarnée/représentée par Thémis. Il en est particulièrement ainsi lorsque l'idée renvoie à la mythologie et, plus précisément, à la mythologie grecque. En somme, un nom commun qui désigne une universalité idéelle est, en quelque sorte, le nom propre – patronymique – du symbole mythologique qui le représente[1].

Ce glissement de grammaire, dont les origines religieuses pré-chrétiennes sont évidentes, s'est étendu, y compris dans les États dits laïques, à tout ce que l'on peut ranger sous l'appellation d'institutions : l'État, l'Administration, le Parlement, l'Académie… un peu comme si les États modernes s'auto-sacralisaient [2]en une nouvelle mythologie[3], pour ne pas dire en une nouvelle religion !

La majuscule est également utilisée – par la contrainte de l'étiquette, du protocole… - pour désigner une autorité en place. Ainsi, on dit le Roi de Belgique pour désigner celui qui règne et les rois de Belgique quand on évoque l'histoire système monarchique belge.

Une autre extension d'usage est celle de la déférence, du respect, de la civilité... Ainsi, on dit Madame ou Monsieur Dupont et, selon que l'on fait partie ou non du troupeau : Monsieur Durand ou Monsieur Durand, évêque (ou Monsieur l'évêque Durand).


Venons en à "d-i-e-u" : d'un point de vue strictement grammatical, ce terme n'appelle pas la majuscule – sauf à être le nom patronymique d'une/e quidam ! – dans la mesure où, sauf pour les religions monothéistes [je reviendrai sur ce cas d'espèce plus loin], il n'est qu'une forme particulière de divinité ou de déité parmi d'autres : des déesses et des dieux, mais aussi des héros, des anges, des démons, des vertus… à forme humaine, animale, végétale, minérale et, plus généralement, naturelle (au sens cosmique, ce qui intègre les éléments, les astres…) et/ou à forme abstraite, idéelle. Les historiens ne s'y trompent pas puisqu'ils parlent des dieux grecs, égyptiens…

Les théologiens et autres gardiens de la foi des ordres religieux monothéistes appliquent la minuscule aux déités des religions polythéistes et, plus généralement, aux autres divinités que la leur pour ne réserver la majuscule qu'à leur seul dieu. Ainsi, ils affirment leur dieu comme le seul, l'unique, le vrai dieu[4] et, pour ce faire, lui attribue la majuscule de… majesté !

Or, "d-i-e-u" n'est jamais, selon les lieux et les époques, qu'un concept, une idée, une hypothèse (inutile par ailleurs), une tentative pré-rationnelle (au même titre que la magie, l'animisme…) d'explication du réel, le paratonnerre de la peur, du mystère, de l'inconnu…, le refus de la mort, le sentiment d'impuissance, de fragilité, de petitesse, de finitude… face à l'Univers, la volonté de puissance, la quête de sens et, au-delà, du sens, la lâcheté, voire la dépravation morale, la légitimation de l'ordre, la perversité mentale et psychologique – le sado-masochisme -, la pauvreté et la misère intellectuelles, l'absence d'imagination…[5]

Tant qu'il n'est que personnel, individuel il n'a d'autre nocivité que celle de la patte de lapin qu'un joueur impénitent prend soin de caresser avant de faire son mari, autrement dit la nocivité de la bêtise comme offense faite à l'intelligence[6] !

Mais les choses changes dés lors que cette croyance se constitue en un ordre qui s'impose – ou prétend s'imposer - aux humains par l'oppression et la répression et qui, dés lors, se fait pouvoir manipulateur, porteur d'un projet anti-humain, c'est-à-dire réification de cette imposture suprême qu'est l'aliénation de l'humain

http://pagesperso-orange.fr/jccabanel/m ... reante.htm

-----------------------

euh, Libremax, tu es sûr que tu es français ?

Déborah

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Ecrit le 10 janv.08, 04:51

Message par Déborah »

Voici la définition de malin.
> malin, f.maligne
(adjectif)
Qui a de la malignité.
Qui est mauvais.
Qui se plaît à faire, à penser, à dire du mal.
Rusé, malicieux, espiègle.

> malin
(nom masculin)
Le Malin: le Diable.
Salut. A+...


--------------------------------------------------------------------------------

Complément d'information le 26.11.2007 13:36:
De plus :
Avec une majuscule, c'est le Mal 1, c'est-à-dire le meilleur dans le pire. On l'appelle Lucifer ou Satan.
Épelez le mot et vous vous apercevez que Malin est celui qui aima élit haine. Remarquez que le même mot, à l'envers, lettre à lettre, c'est pire, car il nie l'âme.
Salut...
http://iq.lycos.fr/qa/show/81388/Pourqu ... thNeutral=

-----------------------
heureusement je ne suis pas la seule à faire des fautes de français.

Déborah

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Ecrit le 10 janv.08, 04:57

Message par Déborah »

Dans les Ecritures, une réalité aux noms divers
Satan, de l’hébreu et du grec satanãs (seulement 50 occurences dans toute la Bible, dont 10 pour le seul prologue du livre de Job et 8 pour le livre de l’Apocalypse) qui signifie "ennemi", "adversaire", "accusateur". Le terme est tantôt employé avec un article, comme un nom commun désignant l’accusateur public dans un procès (par exemple dans le prologue du livre de Job), tantôt sans article, comme un nom propre (par exemple en 1 Ch 21:1). La suppression de l’article semble d’ailleurs correspondre à une évolution à la fois linguistique et théologique préparant les représentations iconographiques ultérieures auxquelles donnera lieu le Moyen-âge [7]. Adversaire de l’homme, il en est le tentateur (cf. tel le fameux serpent de la Genèse : Ap 20:2), ainsi que le montre bien le récit des tentations de Jésus : Mc 1:13 et plus encore Lc 4. Il cherche à faire échec à l’oeuvre du Christ (Lc 22:3 ; Lc 22:31 ; Ac 5:3 ; 1 Co 7:5 etc…).

Le diable, du grec diabolos (pas plus de 41 emplois dans toute la Bible) a sensiblement le même sens que "satan", terme auquel il est parfois identifié (Ap 12/9 et 20/2). Le mot a en plus la connotation de " médisant" ou "calomniateur" (1 Tm 3:11), celui qui qui sème la zizanie, "celui qui divise" (et donc l’adversaire par excellence du "symbole" de la foi qui réunit les disciples du Christ !).

Il est "homicide et menteur dès l’origine" (Sg 2/24 ; Jn 8:44).

Béelzéboul (cf. Mt 12:22-28) Divinité païenne des Cananéens, qui signifiait "Baal le Prince", mais que les Israélites ont ridiculisé en "Béelzéboub" qui veut dire "Baal des mouches" ! Au temps de Jésus, cette figure était censée être le chef de tous les génies mauvais rôdant autour des hommes. à noter en effet qu’Israël hérite d’un univers culturel dans lequel cohabitent émissaires bénéfiques de la divinité (les anges) et forces maléfiques aussi nombreuses et variées que les maladies et souffrances des hommes (les démons) [8].

Le prince de ce monde (cf. Jn 12:31 ; Jn 16:11). L’expression, chère à St Jean, souligne l’emprise du mal, associée à l’image des ténèbres (Jn 1:4-5 ; Jn 12:35 ; 1 Jn 1:5-7).

Le Malin, le Mauvais, du grec poneiros : Mt 5:37 ; Mt 13:19-38 ; Jn 17:15 ; 1 Jn 5:18] : Discret rappel de la ruse de l’antique serpent [Gn 3:1 ; 2 Co 11:3] et des fils de ce monde [Lc 16:8].

Cette multiplicité de noms - comme l’épisode du possédé de Gérasa (Mc 5:1) qui dit s’appeler "Légion", c’est-à-dire être pluriel - traduit, au temps de Jésus, des croyances non-unifiées au sujet du diable. Lorsqu’il est mis en scène dans l’écriture, le diable apparaît comme un usurpateur, une sorte de parasite de la condition humaine. Même la fameuse scène des tentations de Jésus, en Lc 4, nous laisse sans réponse sur l’identité du diable. Jésus ne s’attarde pas sur cette question, même s’il mentionne explicitement Satan à plusieurs reprises et à des moments décisifs de sa mission (Mt 5:37 ; Mt 6:13 ; Mt 13:19 ; Mt 13:39 ; Lc 22:31 ; Lc 22:53 ; Jn 14:30 ; Jn 16:11) et s’il semble bien le considérer pour autre chose qu’une simple abstraction ou symbolisation du mal multiforme qui atteint l’homme [9]. L’important est ailleurs. C’est de reconnaître l’existence d’un ennemi à combattre (cf. Ep 6:10-12 ; He 12:4). C’est de lui résister, de déjouer ses pièges, de maintenir coûte que coûte le lien à Dieu.

http://www.portstnicolas.org/spip.php?article872
--------------------------

slightly mad, tu es hébreux pour mettre un article devant satan ? ou tu es fort en français ?
Le terme est tantôt employé avec un article, comme un nom commun désignant l’accusateur public dans un procès (par exemple dans le prologue du livre de Job), tantôt sans article, comme un nom propre (par exemple en 1 Ch 21:1). La suppression de l’article semble d’ailleurs correspondre à une évolution à la fois linguistique et théologique préparant les représentations iconographiques ultérieures auxquelles donnera lieu le Moyen-âge.

slightly mad

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Ecrit le 10 janv.08, 05:00

Message par slightly mad »

Il faut croire que c'est une réponse exhaustive et tous seront d'accord.

Et encore je voudrais vous demander si vous voyez des signes diacritiques que j'ai tapés. Le fait est que moi, je ne les vois quand je lis vos messages. A leur place je vois des lettres russes. Quand même la prévisualisation de mon message à moi me permet de les voir.

Libremax

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Ecrit le 10 janv.08, 05:01

Message par Libremax »

:D
Oui, je suis français et j'oubliais toutes ces subtilités d'usage et de principe.
Néanmoins, il reste qu'on traîte de Dieu et d'un dieu,
de Satan et du ... Bon, alors on peut écrire du Diable, parce que ce mot va revêtir une signification universelle et en quelque sorte, "solennelle".

Je ne suis pas sûr qu'il existe des règles très strictes, autres que de règles dites "d'usage".

On peut écrire la Nature Divine, quand un texte va la situer dans un plan absolu et marquer de fait une certaine déférence à son égard, lorqu'elle va parler de la Nature de Dieu...
Si le discours traîte de la nature d'un dieu, ou des dieux, alors on préfèrera la majuscule.

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