Salam Aleikoum!
j'ai trouvé la traduction de l'émission de Amr khaled, pour ceux qui veulent lire comment a commencé l'histoire de la révélation et suivre les pas de notre bien aimé, voilà la traduction des épisodes:
du Prophète (BP sur lui) pour la Mission. Il a perdu son père, puis sa mère et ensuite son grand-père. Il a dû commencer à travailler à l’âge de huit ans et acquit certaines qualités avec la garde des moutons. A quinze ans, il commença sa carrière de commerçant et y gagna beaucoup d’expérience, à la fois sociale et pratique. Il avait également assisté à une guerre et un traité de paix et s’était ainsi constitué un stock de connaissances et de savoir-faire considérable. Psychologiquement prêt, il lui manquait seulement la préparation spirituelle pour être capable de porter la majestueuse mission qui l’attendait.
Le monde, la péninsule Arabe et La Mecque attendaient l’événement.
La préparation spirituelle :
Le Messager (BP sur lui) avait trente-huit ans et, pendant deux ans, il allait recevoir la préparation nécessaire pour recevoir le Message. Car la rencontre de Djibrîl (Gabriel) n’était pas peu de chose et le message n’était pas un message ordinaire. Les révélations allaient l’épuiser physiquement au point qu’il allait transpirer en plein hiver.
Les derniers six mois avant la révélation, des incidents étranges lui arrivaient. Il voyait des songes qui se réalisaient au matin, ce qui lui fit dire plus tard : “Les songes qui se réalisent sont une part sur quarante-six de la prophétie.” Il entendait des rocs et des arbres qui le saluaient et dit lui-même : “Je connais à la Mecque un roc qui me saluait.”
L’amour de la solitude lui pénétra le cœur, de sorte qu’il prit le temps de réfléchir à l’univers et à la vie. Il faut savoir que c’est Allah qui dépose la foi dans les cœurs. Le verset dit – ce qui peut être traduit par : « …Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos cœurs et vous a fait détester la mécréance, la perversité et la désobéissance...” (TSC, Al-Houjourât (LES APPARTEMENTS): 7). Les gens jeûnent le mois de Ramadan parce qu’Allah dépose dans leurs cœurs l’amour de l’obéissance au début de ce mois et de même pour les dix derniers jours qui comportent Laïlat Al-Qadr (la nuit du Destin). Le Prophète a dit : “Les cœurs sont entre deux des doigts du Miséricordieux qui les manipule comme Il veut.”
Allah envoie ainsi des signes à Ses serviteurs qui doivent les remarquer et les suivre et ne pas leur tourner le dos. En ressentant l’amour de la solitude comme un de ces signes, le Prophète (BP sur lui) s’y adapta de suite.
Ne refusez donc pas les signes qu’Allah vous envoie. Si vous sentez que vous avez envie de prier ou de faire n’importe quelle bonne action, que rien ne vous retienne, commencez tout de suite.
La caverne Hira’ et la méditation:
L’amour de la solitude a été déposé dans le cœur de notre Prophète (BP sur lui) et la période de la caverne de Hirâ’ commença. C’est une caverne sur une haute cime de montagne. Un jeune homme en pleine forme l’escalade en une heure et demie. A son approche, il faut se faufiler entre de grands rocs. Sur le lieu même, la scène est impressionnante. On se retrouve dans un tout petit abri formé par trois grands rocs penchés l’un sur l’autre et le panorama est grandiose. Il y a d’un côté la dépression de la vallée avec la Ka‘ba visible, d’un autre les cimes des montagnes environnantes et devant soi tout le ciel ouvert.
Le Prophète (BP sur lui) avait alors quarante ans, et il faisait ce trajet et restait dans la caverne pendant une dizaine de jours à chaque fois. Il demeurait dans cet endroit solitaire que vous devez imaginer par une nuit sans lune comme celle où Djbrîl lui apparut pour la première fois. Il restait assis à réfléchir à ce qu’il voyait devant lui, à l’univers, aux étoiles, aux créatures, à sa communauté, et surtout à la vie et ses raisons d’être. Tous les livres expliquent que pendant ce temps, il pratiquait le culte, mais lequel ? Il n’était affilié à aucune religion.
Il faut savoir que la réflexion et la méditation sont l’essence de toute religion. Tous les prophètes l’ont pratiquée. Le verset nous dit – ce qui peut être traduit par - : “En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d'intelligence, qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre ... (TSC, 'Al-`Imrân (LA FAMILLE D'IMRAN) :190, 191). Un des Compagnons de la seconde génération disait : “La méditation est la lumière de la foi”. Abou Ad-Dardâ’ disait : “Une méditation d’une heure vaut mieux que la prière de nuit pendant une année”. Al-Hassan al-Bassri dit : “La méditation est le meilleur culte”. Hassan Ath-Thawry disait aussi la même chose.
Nous ne pourrons pas bâtir de renaissance sans pratiquer ce genre de culte qui nous apprend à réfléchir. Savez-vous que de grandes sociétés commerciales convoquent leurs employés à des séjours dans des endroits isolés pour leur donner l’occasion de réfléchir à leurs affaires ?
Vous êtes-vous jamais demandés pourquoi est-ce que vous vivez et quels sont vos objectifs dans la vie ? Je vous conseille de vous donner du temps pour la réflexion et la méditation, et le meilleur moment peut être pendant la marche. Vous devez réfléchir à votre vie et savoir exactement ce que vous voulez en faire. Il a été dit que la vie est comme une flèche et chacun n’en a qu’une. S’il rate son but, il n’aura pas de seconde chance.
Khadîdja (qu’Allah soit satisfait d’elle) et le rôle de l’épouse :
Le Prophète se tenait donc dans la caverne de Hirâ’ et, pendant deux ans, il a réfléchi à la vie et à la mort. La mission à laquelle il était appelé était majestueuse et le nécessitait.
Et où était Khadîdja dans tout cela ? Elle le soutenait, lui tenait compagnie et partageait tout avec lui comme toute femme doit le faire avec son mari. Elle escaladait cette montagne à l’âge de cinquante-cinq ans pour passer quelques moments avec lui et lui apporter des provisions. Elle a été la plus grande grâce octroyée au Prophète. C’était une femme sage et le Prophète (BP sur lui) la désigna comme la meilleure femme de l’univers avec Mariam bint ‘Imrân (Marie, mère de Jésus). Avant sa mort, Djibrîl lui avait annoncé à travers le Messager qu’elle aurait au Paradis une maison en perles et en rubis.
C’est une leçon très importante pour les couples. Il leur faut partager leurs expériences et leurs pensées car ils en seront plus unis et leur mariage sera plus solide. Les gens doivent apprendre à communiquer entre eux. Notre religion incite à la communication et à la vie en communauté. Le Prophète (BP sur lui) dit : “ Celui qui vit proche des gens et les supporte est meilleur que celui qui vit en solitaire.” Si vous aimez la retraite, vous avez les dix derniers jours de Ramadan pour la pratiquer et vous devez même la faire à la mosquée c’est à dire au milieu des autres.
Sur les pas du bien-aimé Mohammed (BP sur lui)
Règles du forum
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
- l'espoir
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3813
- Enregistré le : 18 sept.06, 08:37
- Localisation : Algérie
Sur les pas du bien-aimé Mohammed (BP sur lui)
Ecrit le 05 sept.08, 08:4125.63. Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent "paix"
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
- l'espoir
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3813
- Enregistré le : 18 sept.06, 08:37
- Localisation : Algérie
Ecrit le 05 sept.08, 08:42
Le début de la révélation :
Le Prophète avait passé deux ans de cette façon quand, par une nuit sans lune à la fin du mois de Ramadan Djibrîl lui apparut dans la caverne sur la montagne. Tout d’un coup il vit devant lui quelqu’un qui lui disait : “Lis”. Il dit : “Je ne lis pas.” Il lui répéta : “Lis.” Et le Prophète répéta : “Je ne lis pas.” Il le prit dans ses bras, le serra très fort et lui répéta : “Lis.” Le Prophète répondit : “Quoi lire ?” Il le serra une troisième fois au point de lui faire perdre le souffle et lui dit : “ Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé ... " (TSC, Al-`Alaq (L'ADHERENCE) : 1). C’était une scène unique où la lumière du ciel s’unissait à la lumière de la Terre pour illuminer l’humanité jusqu’à l’éternité. Djibrîl n’était pas descendu depuis six cents ans, depuis l’époque de ‘Îssa (Jésus). Et, depuis la mort du Messager (BP sur lui), il ne descend plus que durant la nuit du Destin, Laïlat Al-Qadr. Nous nous demandons ce qu’il pense de notre état et comment il nous trouvera cette année...
Pourquoi est-ce que Djibrîl avait donné ces étreintes au Prophète (BP sur lui) ?
· Parce que notre religion est celle de l’amour, de la miséricorde et de la paix, et qu’elle doit être propagée par l’amour.
· Pour faire comprendre à Mohammed qu’il était bien éveillé et que ce qu’il voyait n’était pas un songe.
· Le moment était difficile et nous avons vu que chaque fois que le Prophète traversait un moment difficile, Allah lui envoyait un incident qui devait le consoler. Cette étreinte était donc comme une consolation et un encouragement à ce qu’il devait subir par la suite.
Djibrîl s’en alla et le Prophète (BP sur lui), épouvanté par ce qu’il venait de voir, descendit en courant vers Khadîdja et rentra chez elle tout tremblant en disant : “Couvrez-moi, couvrez-moi.”
Nous savons comment elle le rassura et le prit chez son cousin Waraqa qui lui dit que c’était l’annonce de la prophétie. Pourquoi cette rencontre avait-elle été organisée de cette façon impressionnante ? Pour faire comprendre au Prophète l’importance et la gravité de la chose.
Je dis également aux jeunes que nous vivons des temps difficiles et ardus. Prenez le sujet au sérieux, vous les jeunes qui n’avez en tête que la recherche des réjouissances et vous les parents qui n’avez en tête que d’amasser une fortune pour vos enfants.
Mais Djbrîl n’est pas réapparu et le Prophète (BP sur lui) s’en inquiétait et commençait à avoir des doutes à propos de ce qu’il avait vu. Pourquoi est-ce qu’Allah le fit attendre ? Pour susciter en lui le désir de revoir Djibrîl. La mission pour laquelle il était apprêté devait être difficile et il la supportera mieux quand il l’aura désirée. C’est un des arts du management, parce que lorsque la personne attend une chose, son désir de l’avoir augmente avec le temps et l’esprit se concentre dessus. Cette attente était comme pour lui dire « prépare-toi ».
Remarquez également que Djibrîl ne s’était pas fait connaître par le Prophète. Pourquoi ? Parce que le Prophète (BP sur lui) au moment de cette première rencontre était sous le choc et, pour bien comprendre une chose, il faut être concentré et attentif. C’est un humain qui lui avait expliqué le sujet.
Mais pourquoi est-ce le mot “Lis” qui a été le premier prononcé du Coran quand le Prophète ne savait pas lire ? Ce mot s’adresse à nous. Il devait nous faire comprendre que le temps des miracles des prophètes était révolu. Fini le temps du bâton de Moïse et le temps de l’arche de Noûh (Noé). Il n’y en aura plus, nous-mêmes serons le miracle, hommes, femmes et jeunes gens grâce à ce que nous réaliserons comme œuvres grandioses pour notre Umma. “Lis” (qui signifie la connaissance et le travail) doit devenir notre outil pour parvenir à vivre, résoudre nos problèmes et nous bâtir une renaissance. Le Prophète l’avait compris. Il n’est pas permis que la Umma dont le premier mot de son message est “Lis” soit à 60% analphabète. Elle attend toujours les miracles qui doivent la délivrer de ces temps difficiles. Ce mot “Lis” a même été répété six fois dans les cinq premiers versets révélés du Coran à cause de son importance. Il prouve la véracité du message de notre Prophète et prouve qu’il est venu pour l’humanité de tous les temps parce qu’il prévoyait les besoins de nos jours. Quelle inimitabilité et quel miracle avec les significations de ce mot ! Il est vrai que le Messager (BP sur lui) ne savait pas lire mais il était instruit au point que les livres qui nous transmettent sa science sont comptés par milliers. Celui qui ne sait ni lire ni écrire a laissé toute cette science et cela est en lui-même un miracle prodigieux.
Le Prophète (BP sur lui) était descendu de la caverne de Hirâ’ tout tremblant parce que l’apparition de Djibrîl avait été une grande surprise pour lui. Il ne s’attendait pas à recevoir le message. Mais que recherchait-il ? Il recherchait la vérité.
Il y avait un homme nommé Abou ‘Âmer qui, sachant que la venue d’un messager était proche, avait commencé à se donner des airs respectables et savants pour essayer d’obtenir ce statut de Messager. Et lorsqu’il vit que c’était Mohammed (BP sur lui) qui avait reçu la Mission, il devint un de ses plus grands ennemis. C’était lui qui, pendant la bataille de Uhud avait creusé le trou où le Messager était tombé et où il a été blessé. Mais il fallait savoir que ce message ne pouvait être acquis, il était donné à qui le méritait le mieux. La Révélation et le Message étaient venus à Mohammed (BP sur lui) parce qu’il s’activait à la recherche de la vérité.
La vie passe vite et nous serons tous ensevelis sous terre. Il ne faut pas s’attacher aux futilités et s’en tenir aux actes superficiels, mais rechercher quoi faire au service de l’humanité. Il faut aimer l’Islam et essayer d’être l’artisan de son prestige.
Il faut également se rappeler de Khadîdja et de son rôle merveilleux auprès du Prophète (BP sur lui). C’était ainsi une femme qui avait été la première à devenir musulmane après le Prophète (BP sur lui) et à aider à la consolidation de cette religion.
Le Prophète avait passé deux ans de cette façon quand, par une nuit sans lune à la fin du mois de Ramadan Djibrîl lui apparut dans la caverne sur la montagne. Tout d’un coup il vit devant lui quelqu’un qui lui disait : “Lis”. Il dit : “Je ne lis pas.” Il lui répéta : “Lis.” Et le Prophète répéta : “Je ne lis pas.” Il le prit dans ses bras, le serra très fort et lui répéta : “Lis.” Le Prophète répondit : “Quoi lire ?” Il le serra une troisième fois au point de lui faire perdre le souffle et lui dit : “ Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé ... " (TSC, Al-`Alaq (L'ADHERENCE) : 1). C’était une scène unique où la lumière du ciel s’unissait à la lumière de la Terre pour illuminer l’humanité jusqu’à l’éternité. Djibrîl n’était pas descendu depuis six cents ans, depuis l’époque de ‘Îssa (Jésus). Et, depuis la mort du Messager (BP sur lui), il ne descend plus que durant la nuit du Destin, Laïlat Al-Qadr. Nous nous demandons ce qu’il pense de notre état et comment il nous trouvera cette année...
Pourquoi est-ce que Djibrîl avait donné ces étreintes au Prophète (BP sur lui) ?
· Parce que notre religion est celle de l’amour, de la miséricorde et de la paix, et qu’elle doit être propagée par l’amour.
· Pour faire comprendre à Mohammed qu’il était bien éveillé et que ce qu’il voyait n’était pas un songe.
· Le moment était difficile et nous avons vu que chaque fois que le Prophète traversait un moment difficile, Allah lui envoyait un incident qui devait le consoler. Cette étreinte était donc comme une consolation et un encouragement à ce qu’il devait subir par la suite.
Djibrîl s’en alla et le Prophète (BP sur lui), épouvanté par ce qu’il venait de voir, descendit en courant vers Khadîdja et rentra chez elle tout tremblant en disant : “Couvrez-moi, couvrez-moi.”
Nous savons comment elle le rassura et le prit chez son cousin Waraqa qui lui dit que c’était l’annonce de la prophétie. Pourquoi cette rencontre avait-elle été organisée de cette façon impressionnante ? Pour faire comprendre au Prophète l’importance et la gravité de la chose.
Je dis également aux jeunes que nous vivons des temps difficiles et ardus. Prenez le sujet au sérieux, vous les jeunes qui n’avez en tête que la recherche des réjouissances et vous les parents qui n’avez en tête que d’amasser une fortune pour vos enfants.
Mais Djbrîl n’est pas réapparu et le Prophète (BP sur lui) s’en inquiétait et commençait à avoir des doutes à propos de ce qu’il avait vu. Pourquoi est-ce qu’Allah le fit attendre ? Pour susciter en lui le désir de revoir Djibrîl. La mission pour laquelle il était apprêté devait être difficile et il la supportera mieux quand il l’aura désirée. C’est un des arts du management, parce que lorsque la personne attend une chose, son désir de l’avoir augmente avec le temps et l’esprit se concentre dessus. Cette attente était comme pour lui dire « prépare-toi ».
Remarquez également que Djibrîl ne s’était pas fait connaître par le Prophète. Pourquoi ? Parce que le Prophète (BP sur lui) au moment de cette première rencontre était sous le choc et, pour bien comprendre une chose, il faut être concentré et attentif. C’est un humain qui lui avait expliqué le sujet.
Mais pourquoi est-ce le mot “Lis” qui a été le premier prononcé du Coran quand le Prophète ne savait pas lire ? Ce mot s’adresse à nous. Il devait nous faire comprendre que le temps des miracles des prophètes était révolu. Fini le temps du bâton de Moïse et le temps de l’arche de Noûh (Noé). Il n’y en aura plus, nous-mêmes serons le miracle, hommes, femmes et jeunes gens grâce à ce que nous réaliserons comme œuvres grandioses pour notre Umma. “Lis” (qui signifie la connaissance et le travail) doit devenir notre outil pour parvenir à vivre, résoudre nos problèmes et nous bâtir une renaissance. Le Prophète l’avait compris. Il n’est pas permis que la Umma dont le premier mot de son message est “Lis” soit à 60% analphabète. Elle attend toujours les miracles qui doivent la délivrer de ces temps difficiles. Ce mot “Lis” a même été répété six fois dans les cinq premiers versets révélés du Coran à cause de son importance. Il prouve la véracité du message de notre Prophète et prouve qu’il est venu pour l’humanité de tous les temps parce qu’il prévoyait les besoins de nos jours. Quelle inimitabilité et quel miracle avec les significations de ce mot ! Il est vrai que le Messager (BP sur lui) ne savait pas lire mais il était instruit au point que les livres qui nous transmettent sa science sont comptés par milliers. Celui qui ne sait ni lire ni écrire a laissé toute cette science et cela est en lui-même un miracle prodigieux.
Le Prophète (BP sur lui) était descendu de la caverne de Hirâ’ tout tremblant parce que l’apparition de Djibrîl avait été une grande surprise pour lui. Il ne s’attendait pas à recevoir le message. Mais que recherchait-il ? Il recherchait la vérité.
Il y avait un homme nommé Abou ‘Âmer qui, sachant que la venue d’un messager était proche, avait commencé à se donner des airs respectables et savants pour essayer d’obtenir ce statut de Messager. Et lorsqu’il vit que c’était Mohammed (BP sur lui) qui avait reçu la Mission, il devint un de ses plus grands ennemis. C’était lui qui, pendant la bataille de Uhud avait creusé le trou où le Messager était tombé et où il a été blessé. Mais il fallait savoir que ce message ne pouvait être acquis, il était donné à qui le méritait le mieux. La Révélation et le Message étaient venus à Mohammed (BP sur lui) parce qu’il s’activait à la recherche de la vérité.
La vie passe vite et nous serons tous ensevelis sous terre. Il ne faut pas s’attacher aux futilités et s’en tenir aux actes superficiels, mais rechercher quoi faire au service de l’humanité. Il faut aimer l’Islam et essayer d’être l’artisan de son prestige.
Il faut également se rappeler de Khadîdja et de son rôle merveilleux auprès du Prophète (BP sur lui). C’était ainsi une femme qui avait été la première à devenir musulmane après le Prophète (BP sur lui) et à aider à la consolidation de cette religion.
25.63. Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent "paix"
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
- l'espoir
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3813
- Enregistré le : 18 sept.06, 08:37
- Localisation : Algérie
Ecrit le 05 sept.08, 08:46
Première semaine de la mission :
Nous avons parlé hier du début de la Révélation à la caverne de Hirâ’, mais avant d’entamer ce récit, je voudrais vous demander de vous figurer les scènes que nous allons aborder jusqu’aux détails les plus infimes afin de vous imprégner de l’ambiance et d’en tirer le maximum de leçons.
Après cet étrange entretien avec l’être extraordinaire, le Prophète (BP sur lui) quitta la caverne et descendit la montagne tremblant et transpirant. Il courut pendant tout le trajet du retour. En arrivant chez lui, frémissant de froid et tout en sueur il répéta seulement :’ Couvrez-moi, couvrez-moi.’
Il ne savait pas qu’il était devenu Prophète. Djibrîl (Gabriel) ne lui avait rien dit à ce sujet. Il ne savait pas non plus si ce qui lui était arrivé dans la caverne était une bonne ou une mauvaise chose. Il dit à Khadîdja : “J’ai eu peur pour ma vie”. Il pensait qu’il avait peut-être vu un Djinn. Djibrîl lui était apparu sous l’image d’un ange et il ne connaissait pas la différence.
Khadîdja avec sa sagesse habituelle lui répondit : “Non par Allah, Il ne t’humiliera jamais. Tu préserves les liens de famille, tu secours le faible, tu donnes au pauvre, tu honores ton invité et tu aides contre l’injustice.”
Nous devons nous arrêter un moment pour réfléchir à ces paroles. J’aimerai faire remarquer comment Khadîdja a soutenu son mari, comment elle l’a conforté et l’a encouragé avec ses paroles. Elle l’a écouté et ensuite lui a donné conseil. Tous les maris aimeraient que leurs femmes les écoutent dans les moments difficiles et leur donnent leur avis sans critiques ni blâmes.
Les hommes également doivent partager leurs soucis et leur vie quotidienne avec leurs femmes. Ainsi l’épouse sera prête à soutenir son mari et à le conseiller lorsqu’il en aura besoin. Ils vivront au même diapason. Si une femme désire avoir un mari comme le Prophète (BP sur lui) elle doit être elle-même comme Khadîdja.
Khadîdja a relevé le moral du Prophète (BP sur lui) avec son exclamation spontanée. Remarquons également qu’elle a vanté les qualités morales de son mari et non ses qualités d’adorateur. Elle savait que là était le mérite.
De nos jours, nous ne voyons que des gens pieux qui n’ont pas de principes moraux et qui par conséquent repoussent les gens loin de la religion ou des gens d’une haute morale qui ne pratiquent pas la religion et font penser aux autres qu’elle n’est pas importante. Je me demande pourquoi nous ne pouvons pas avoir les deux. Il faut se rappeler ces paroles du Prophète (BP sur lui) :
“La moralité est ce qui pèse le plus pour le serviteur le Jour de la Résurrection.”
“Les meilleurs Musulmans sont ceux aux meilleures moralités.”
“La moralité et la crainte d’Allah sont ce qui mènent le plus au Paradis.”
“Celui qui a la meilleure moralité sera le plus proche de moi le Jour de la Résurrection.”
“Celui qui a la meilleure moralité sera le plus proche de mon cœur le Jour de la Résurrection.”
Rappelez-vous que le bien n’est jamais perdu. Le Messager (BP sur lui) en faisait beaucoup et c’est pour cela que Khadîdja était sûre que Allah n’allait lui apporter rien de mal et elle le lui a rappelé. Souvenez-vous toujours que “Les bienfaits préviennent contre une mort atroce.”
Lorsque le Prophète (BP sur lui) se calma complètement, Khadîdja l’emmena voir son cousin Waraqa Ibn Nawfal, qui avait embrassé le christianisme depuis longtemps, connaissait l’Evangile et écrivait en hébreu. Bien que son cousin soit déjà vieux et aveugle à ce moment là, Khadîdja était sûr qu’il était le seul qui pouvait écouter et aider son mari. Elle lui dit :’ Cousin, écoute ce que ton neveu a à dire.’
Waraqa demanda au Prophète: “Qu’as-tu vu, neveu ?’ Le Prophète lui raconta tout ce qui lui est arrivé dans la caverne et à peine finit-il son récit que Waraqa s’exclama tout excité : “Tu es le dernier des prophètes, tu es le prophète de cette Umma ! C’est An-Nâmoûs (le Confident) que tu as vu. C’est celui qui est apparu à Moûssa (Moïse). Pourvu que je sois vivant lorsque ton peuple t’expulsera !” Le Messager (BP sur lui) l’interrompit : “Vont-ils m’expulser ?” Il lui répondit : “Oui. Il n’y a pas un homme qui soit venu avec ce que tu apportes sans qu’il soit combattu et expulsé ! Si je vis jusqu’à ce jour, je te soutiendrai ardemment !”
Nous déduisons de tout cela que le Message est une lourde responsabilité et que Allah sait mieux que quiconque où placer Son message. Nous apprenons également que le Prophète allait continuellement rencontrer Djibrîl, que sa route serait pleine d’obstacles et que le Message nécessite beaucoup d’efforts et de sacrifices. Waraqa le savait et c’est pourquoi il retint Khadîdja à sa sortie et lui dit : “Dis-lui d’être ferme.”
Vous savez certainement que les gens qui vécurent les deux guerres mondiales ne se doutèrent nullement qu’ils avaient vécu des événements aussi importants, à cause de leurs portées difficilement concevables à l’époque. Ce sont les historiens qui ont qualifié ces guerres de ‘mondiales’. Cependant en disant :’ J’aurais souhaité être plus jeune pour te supporter…’ Waraqa savait assurément qu’avec l’arrivée de ce Prophète, toute l’histoire de la terre allait changer et que de grands événements allaient voir le jour et que le Prophète allait avoir besoin de jeunes pour affronter les innombrables défis à venir. Je vous dis qu’à notre époque, et par ces temps difficiles que toute la terre traverse, nous avons besoin de jeunes hommes et femmes qui soient capables de porter la responsabilité de la renaissance de la Umma.
Waraqa est mort quelques jours après sa rencontre avec le Prophète (BP sur lui). Il avait dit au Prophète (BP sur lui) dans un moment de sincérité: “ Pourvu que je sois vivant lorsque ton peuple t’expulsera. J’aurai souhaité être plus jeune ... Si je vis jusqu’à ce jour, je te soutiendrai ardemment. ” Il semblait dire : “Je vivrai pour la vérité”. Le Prophète (BP sur lui) dit : “Waraqa a mérité la récompense de toute une Umma (nation) par un instant de sincérité.”
Nous voulons tous le répéter et dire tout le temps en nous-même “Je vivrai pour la vérité”.
Mohammed (BP sur lui) sut qu’il était le prophète de son temps mais il n’en était pas encore certain puisque c’était juste un être humain comme lui qui venait de le lui dire.
Pendant toute un période, Djibrîl n’est pas descendu voir le Prophète (BP sur lui). Ce pendant le Prophète avait le temps d’absorber les informations qui lui ont été révélées, et de méditer sur sa décision : va t-il ou non être en mesure d’accepter sa prophétie après sa discussion avec Waraqa Ibn Nawfal.
Le Prophète (BP sur lui) a enduré ces quelques jours avec nostalgie, jusqu’à ce qu’un jour, il a vu de nouveau Djibrîl devant lui, assis entre ciel et terre. Comme il l’a décrit lui-même, il couvrait la vue du ciel : « là où je regardais, il occultait la vue. Il me disait : "Ô Mohammad ! Tu es le messager d’Allah et je suis Djibrîl du ciel ».
Observez l’ordre des évènements agencés par Allah, exalté soit-Il. Au début, une rencontre puissante ; puis une discussion avec Waraqa Ibn Nawfal qui lui éclaircit certains points ; ensuite une période de réflexion et de méditation ; et enfin Djibrîl lui annonçant explicitement qu’il était le prophète et lui l’ange Djibrîl.
Pour la première leçon, Djibrîl a emmené le Prophète (BP sur lui) dans le désert et a tapé avec son aile sur le sol pour en faire sortir un ruisseau d’eau. Puis il a entrepris de lui apprendre l’ablution et la Salat. Ainsi la première leçon fût la prière. Il lui a demandé de l’imiter, il a dit : « Ô Mohammad, fais comme je fais ». Et le Prophète s’est exercé au rituel de l’ablution, puis il a entamé la Salat telle que nous la connaissons. Pendant ce temps, le Prophète (BP sur lui) observait, imitait et apprenait.
Remarquez que cet enseignement est très pratique, et qu’à nos jours, nous nous limitons souvent aux leçons théoriques. Il y a des centaines d’années, Djibrîl a utilisé le principe de l’enseignement par la pratique pour instruire le Prophète (BP sur lui). Il lui a dit : « Ô Mohammad, fais comme je fais : deux Rakaâ le matin et deux le soir ».
La Salat a débuté ainsi ; au lieu des cinq prières que nous faisons par jour, il y avait seulement deux : Une le matin et l’autre le soir. Puis, avec l’ascension du Prophète (BP sur lui) le nombre de prières par jour a augmenté pour être cinq : Deux Rakaâ chacune. C’est après l’émigration du Prophète (BP sur lui) vers Médine que les cinq prières sont devenues, dans l’ordre : deux, quatre, quatre, trois et quatre Rakaâ. J’insiste encore sur le fait que la Salat a été la première leçon reçue par le Prophète, qui dit dans un hadith : « La salat est le pilier de la religion » et dans un autre « L’avant-garde de toute l'affaire est l’Islam et son pilier est la salat » Il dit encore : « L’islam est bâti sur cinq principes : l’affirmation qu’il n’y a pas de Dieu à part Allah et que Mohammad est son messager ; faire établir la prière ; ... » La salat est partout liée au mot : pilier ; signifiant que ceux qui la délaissent sont entrain de détruire tout l’édifice. Comme dans une maison, on peut tolérer que quelques meubles soient détruits, mais pas les fondations ou les piliers.
La miséricorde d’Allah est extrêmement large, or il existe un cercle qu’il ne faut pas pénétrer sous peine de s’attirer une insoutenable colère d’Allah ; il s’agit du cercle du délaissement de la prière et de la désobéissance aux parents. Avez-vous pensé à la signification du délaissement de la salat ? Cela veut dire que l’adoration d’Allah vous est désagréable et déplaisante. Vous ne direz jamais cela ouvertement, mais c’est la signification de votre délaissement de la salat. Comment peut-on se permettre de passer des heures devant le téléviseur, d’aller regarder un match de football, de parler deux heures au téléphone, et trouver difficile et lourd de faire la salat pendant dix minutes ?! Nous ne cessons de répéter toujours que la miséricorde d’Allah est immense mais sur ce point il faut insister, car la colère d’Allah est très grande, et ce sera vraiment dur si la personne meurt avant d’avoir regretté et corrigé son erreur. Le Prophète (BP sur lui) a dit : « la clé du paradis est la salat », « la lumière du croyant est la salat », « la salat est un remède » et lorsqu’on lui demande quel est le meilleur acte cultuel, il dit : « La salat à l’heure ». Nous sommes au mois de Ramadan, je vous conjure de faire vos prières à temps, juste après l’appel.
Après cette première leçon, Djibrîl revint avec trois sourates. La première s’adresse au Prophète - ce qui peut être traduit par : « Ô toi, l’enveloppé [dans tes vêtements]! Lève-toi [pour prier], toute la nuit, excepté une petite partie » (TSC[ii], Al-Mouzzammil (L’enveloppé) : 1 et 2). Cette sourate incite le Prophète à prier durant la nuit. Puis la seconde - ce qui peut être traduit par : « O, toi (Muḥammad)! Le revêtu d’un manteau! Lève-toi et avertis » (TSC, Al-Mouddaththir (Le revêtu d’un manteau) : 1-2) incitant le Prophète à bouger. Ensuite la troisième, Al-Fatiha (le prologue ou l’ouverture).
On se demande pourquoi ces trois sourates précisément? En fait, il s’agit de donner au Prophète les bases de la religion : la première sourate commence par ‘lis’- signifiant la science. Puis, le Prophète a besoin d’une énergie spirituelle pour sa mission- et doit donc prier, faire la salat pendant la nuit comme enjoint dans la sourate Al-Mouzzammil. Ensuite, l’ordre est direct : "Lève-toi et avertis"- maintenant que tu as acquis la connaissance et la force spirituelle, tu dois avertir les gens.
Mais il aura besoin d’un guide, qui n’est autre que la sourate Al-Fatiha : « Louange à Allah, Seigneur de l’univers » (Verset 1). C’est un message de miséricorde : «Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux » (Verset 2). Le message précise que l’au-delà existe : « Maître du Jour de la rétribution » (Verset 3).
Ainsi, le Prophète (BP sur lui) dispose de quatre outils : au départ, il reçut l’ordre de lire pour acquérir la connaissance ; il a ensuite reçu l’ordre de prier pour avoir la force spirituelle, puis l’ordre de bouger et de travailler - sourate Al-Mouddaththir ; et il a Al-Fatiha qui résume les grandes lignes de la voie à suivre.
Par suite, la révélation s’est interrompue pendant deux mois, pour laisser au Prophète le choix de la méthode à suivre. La révélation a pour but de tracer les grandes lignes et au Prophète de planifier son action. Durant ces deux mois, le Prophète (BP sur lui) a beaucoup souffert, en croyant qu’il a commis une erreur pour laquelle Allah l’a délaissé. C’est ainsi que viennent le réconforter les versets -ce qui peuvent être traduit par : « Par le Jour Montant! Et par la nuit quand elle couvre tout! Ton Seigneur ne t’a ni abandonné, ni détesté. » (TSC, Ad-Douhâ (Le jour montant) : 1-3). Puis Allah, exalté soit-Il, le console en lui disant -ce qui peut être traduit par: « Ne t’a-t-Il pas trouvé orphelin? Alors Il t’a accueilli! Ne t’a-t-Il pas trouvé égaré? Alors Il t’a guidé ? Ne t’a-t-Il pas trouvé pauvre? Alors Il t’a enrichi. » (TSC, Ad-Douhâ (Le jour montant) : 6-8). Observez la douceur de ces versets adressés au Prophète (BP sur lui).
Je profite de l’occasion pour vous conseiller de suivre l’exemple du Prophète (BP sur lui), surtout en ce mois de ramadan, en ce qui concerne la prière durant la nuit et la lecture du coran.
Un jour le Prophète (BP sur lui) est passé à côté de Abdellah Ibn Amr Ibn El Aç (un des compagnons) et lui a dit : « ne sois pas comme tel, il priait durant la nuit, puis il a abandonné cette habitude » et en rencontrant Abdellah Ibn ‘Omar Ibn Al-Khattab il lui a dit : « Tu es vraiment un très bon serviteur, si seulement tu faisais la salat pendant la nuit ».
Un jour il a dit à Abou Dhar (Un autre compagnon) : « Si tu désirais voyager, tu préparerais le nécessaire du voyage n’est ce pas ? » il a répondu : « Oui, Ô messager d’Allah » alors le Prophète lui a répondu : « Et que fais-tu du voyage du jour du jugement dernier ? Ô Abou Dhar, assure-toi de ton embarcation, car la mer est profonde et prends suffisamment de provisions car le voyage est long » il lui a alors demandé : « Et que faire donc pour cela, Ô messager d’Allah ? » et le Prophète a répondu : « Jeûne un jour très chaud pour le jour de la dispersion (le jour où les hommes sortiront de leurs tombes), et reste debout à prier dans l’obscurité de la nuit pour l’obscurité des tombes, et fais un pèlerinage pour les affaires plus importantes ».
Priez donc durant la nuit, lisez le coran, essayez de finir sa lecture dans la prière du ramadan. Faites au moins en sorte d’avoir l’un des quatre outils avec lesquels le Prophète avait commencé, car il n’y a pas de renaissance sans science et connaissance ; il faut abdiquer et prier pour avoir une énergie spirituelle ; il faut travailler et bouger ; le chemin à suivre est indiqué par Al-Fatiha et plus généralement par le Coran.
Le Prophète (BP sur lui) a donc commencé avec ces quatre principes, seul et sans ressources. Sa seule fortune était ces quatre principes. Tout comme nous : Rester debout la nuit : c’est possible, maintenant que nous sommes au mois de Ramadan ; Bouger et travailler : rendez vous utiles pour votre pays et votre religion ; armez vous de la science : si vous n’êtes pas instruits, faites en sorte d’améliorer cet état et enfin le Coran est toujours à vos côtés pour vous montrer le chemin.
Nous avons tous ce que notre Prophète avait à l’époque pour commencer son œuvre. Si Djibrîl ne lui avait donné aucune instruction sur la façon de procéder, c’est pour que les musulmans soient créatifs en apprenant de leur Prophète.
Le Prophète (BP sur lui) a donc commencé à mettre au point son plan. Il ne s’agissait pas de commencer par casser les idoles de pierre qui se dressaient sur la Ka’ba, ni par créer des confrontations dans la communauté, car la religion est là pour bâtir pas pour détruire.
Le plan était de choisir dans la communauté des personnes douées et talentueuses. Il s’agissait de choisir le meilleur de chaque famille ou tribu. Les critères de choix étaient simples : les personnes choisies devaient être uniques et de bonnes moralités. Il s’agissait de bâtir un noyau solide composé de personnes telles Abu Bakr, aimable, commerçant doué que tout le monde respecte, puis Khadîdja, sa femme, puis Ali, un enfant exceptionnel de dix ans. Ce dernier avait vu le Prophète prier et quand il lui expliqua les percepts de l’Islam et l’y invita. Ali lui dit: « Laisse-moi y réfléchir » et le lendemain il embrassa l’Islam.
Conclusion :
La mission a donc commencé avec quatre personnes. Comment seraient-elles accueillies ? Que feraient-elles ? Nous verrons tout cela pendant le prochain épisode.
Nous avons parlé hier du début de la Révélation à la caverne de Hirâ’, mais avant d’entamer ce récit, je voudrais vous demander de vous figurer les scènes que nous allons aborder jusqu’aux détails les plus infimes afin de vous imprégner de l’ambiance et d’en tirer le maximum de leçons.
Après cet étrange entretien avec l’être extraordinaire, le Prophète (BP sur lui) quitta la caverne et descendit la montagne tremblant et transpirant. Il courut pendant tout le trajet du retour. En arrivant chez lui, frémissant de froid et tout en sueur il répéta seulement :’ Couvrez-moi, couvrez-moi.’
Il ne savait pas qu’il était devenu Prophète. Djibrîl (Gabriel) ne lui avait rien dit à ce sujet. Il ne savait pas non plus si ce qui lui était arrivé dans la caverne était une bonne ou une mauvaise chose. Il dit à Khadîdja : “J’ai eu peur pour ma vie”. Il pensait qu’il avait peut-être vu un Djinn. Djibrîl lui était apparu sous l’image d’un ange et il ne connaissait pas la différence.
Khadîdja avec sa sagesse habituelle lui répondit : “Non par Allah, Il ne t’humiliera jamais. Tu préserves les liens de famille, tu secours le faible, tu donnes au pauvre, tu honores ton invité et tu aides contre l’injustice.”
Nous devons nous arrêter un moment pour réfléchir à ces paroles. J’aimerai faire remarquer comment Khadîdja a soutenu son mari, comment elle l’a conforté et l’a encouragé avec ses paroles. Elle l’a écouté et ensuite lui a donné conseil. Tous les maris aimeraient que leurs femmes les écoutent dans les moments difficiles et leur donnent leur avis sans critiques ni blâmes.
Les hommes également doivent partager leurs soucis et leur vie quotidienne avec leurs femmes. Ainsi l’épouse sera prête à soutenir son mari et à le conseiller lorsqu’il en aura besoin. Ils vivront au même diapason. Si une femme désire avoir un mari comme le Prophète (BP sur lui) elle doit être elle-même comme Khadîdja.
Khadîdja a relevé le moral du Prophète (BP sur lui) avec son exclamation spontanée. Remarquons également qu’elle a vanté les qualités morales de son mari et non ses qualités d’adorateur. Elle savait que là était le mérite.
De nos jours, nous ne voyons que des gens pieux qui n’ont pas de principes moraux et qui par conséquent repoussent les gens loin de la religion ou des gens d’une haute morale qui ne pratiquent pas la religion et font penser aux autres qu’elle n’est pas importante. Je me demande pourquoi nous ne pouvons pas avoir les deux. Il faut se rappeler ces paroles du Prophète (BP sur lui) :
“La moralité est ce qui pèse le plus pour le serviteur le Jour de la Résurrection.”
“Les meilleurs Musulmans sont ceux aux meilleures moralités.”
“La moralité et la crainte d’Allah sont ce qui mènent le plus au Paradis.”
“Celui qui a la meilleure moralité sera le plus proche de moi le Jour de la Résurrection.”
“Celui qui a la meilleure moralité sera le plus proche de mon cœur le Jour de la Résurrection.”
Rappelez-vous que le bien n’est jamais perdu. Le Messager (BP sur lui) en faisait beaucoup et c’est pour cela que Khadîdja était sûre que Allah n’allait lui apporter rien de mal et elle le lui a rappelé. Souvenez-vous toujours que “Les bienfaits préviennent contre une mort atroce.”
Lorsque le Prophète (BP sur lui) se calma complètement, Khadîdja l’emmena voir son cousin Waraqa Ibn Nawfal, qui avait embrassé le christianisme depuis longtemps, connaissait l’Evangile et écrivait en hébreu. Bien que son cousin soit déjà vieux et aveugle à ce moment là, Khadîdja était sûr qu’il était le seul qui pouvait écouter et aider son mari. Elle lui dit :’ Cousin, écoute ce que ton neveu a à dire.’
Waraqa demanda au Prophète: “Qu’as-tu vu, neveu ?’ Le Prophète lui raconta tout ce qui lui est arrivé dans la caverne et à peine finit-il son récit que Waraqa s’exclama tout excité : “Tu es le dernier des prophètes, tu es le prophète de cette Umma ! C’est An-Nâmoûs (le Confident) que tu as vu. C’est celui qui est apparu à Moûssa (Moïse). Pourvu que je sois vivant lorsque ton peuple t’expulsera !” Le Messager (BP sur lui) l’interrompit : “Vont-ils m’expulser ?” Il lui répondit : “Oui. Il n’y a pas un homme qui soit venu avec ce que tu apportes sans qu’il soit combattu et expulsé ! Si je vis jusqu’à ce jour, je te soutiendrai ardemment !”
Nous déduisons de tout cela que le Message est une lourde responsabilité et que Allah sait mieux que quiconque où placer Son message. Nous apprenons également que le Prophète allait continuellement rencontrer Djibrîl, que sa route serait pleine d’obstacles et que le Message nécessite beaucoup d’efforts et de sacrifices. Waraqa le savait et c’est pourquoi il retint Khadîdja à sa sortie et lui dit : “Dis-lui d’être ferme.”
Vous savez certainement que les gens qui vécurent les deux guerres mondiales ne se doutèrent nullement qu’ils avaient vécu des événements aussi importants, à cause de leurs portées difficilement concevables à l’époque. Ce sont les historiens qui ont qualifié ces guerres de ‘mondiales’. Cependant en disant :’ J’aurais souhaité être plus jeune pour te supporter…’ Waraqa savait assurément qu’avec l’arrivée de ce Prophète, toute l’histoire de la terre allait changer et que de grands événements allaient voir le jour et que le Prophète allait avoir besoin de jeunes pour affronter les innombrables défis à venir. Je vous dis qu’à notre époque, et par ces temps difficiles que toute la terre traverse, nous avons besoin de jeunes hommes et femmes qui soient capables de porter la responsabilité de la renaissance de la Umma.
Waraqa est mort quelques jours après sa rencontre avec le Prophète (BP sur lui). Il avait dit au Prophète (BP sur lui) dans un moment de sincérité: “ Pourvu que je sois vivant lorsque ton peuple t’expulsera. J’aurai souhaité être plus jeune ... Si je vis jusqu’à ce jour, je te soutiendrai ardemment. ” Il semblait dire : “Je vivrai pour la vérité”. Le Prophète (BP sur lui) dit : “Waraqa a mérité la récompense de toute une Umma (nation) par un instant de sincérité.”
Nous voulons tous le répéter et dire tout le temps en nous-même “Je vivrai pour la vérité”.
Mohammed (BP sur lui) sut qu’il était le prophète de son temps mais il n’en était pas encore certain puisque c’était juste un être humain comme lui qui venait de le lui dire.
Pendant toute un période, Djibrîl n’est pas descendu voir le Prophète (BP sur lui). Ce pendant le Prophète avait le temps d’absorber les informations qui lui ont été révélées, et de méditer sur sa décision : va t-il ou non être en mesure d’accepter sa prophétie après sa discussion avec Waraqa Ibn Nawfal.
Le Prophète (BP sur lui) a enduré ces quelques jours avec nostalgie, jusqu’à ce qu’un jour, il a vu de nouveau Djibrîl devant lui, assis entre ciel et terre. Comme il l’a décrit lui-même, il couvrait la vue du ciel : « là où je regardais, il occultait la vue. Il me disait : "Ô Mohammad ! Tu es le messager d’Allah et je suis Djibrîl du ciel ».
Observez l’ordre des évènements agencés par Allah, exalté soit-Il. Au début, une rencontre puissante ; puis une discussion avec Waraqa Ibn Nawfal qui lui éclaircit certains points ; ensuite une période de réflexion et de méditation ; et enfin Djibrîl lui annonçant explicitement qu’il était le prophète et lui l’ange Djibrîl.
Pour la première leçon, Djibrîl a emmené le Prophète (BP sur lui) dans le désert et a tapé avec son aile sur le sol pour en faire sortir un ruisseau d’eau. Puis il a entrepris de lui apprendre l’ablution et la Salat. Ainsi la première leçon fût la prière. Il lui a demandé de l’imiter, il a dit : « Ô Mohammad, fais comme je fais ». Et le Prophète s’est exercé au rituel de l’ablution, puis il a entamé la Salat telle que nous la connaissons. Pendant ce temps, le Prophète (BP sur lui) observait, imitait et apprenait.
Remarquez que cet enseignement est très pratique, et qu’à nos jours, nous nous limitons souvent aux leçons théoriques. Il y a des centaines d’années, Djibrîl a utilisé le principe de l’enseignement par la pratique pour instruire le Prophète (BP sur lui). Il lui a dit : « Ô Mohammad, fais comme je fais : deux Rakaâ le matin et deux le soir ».
La Salat a débuté ainsi ; au lieu des cinq prières que nous faisons par jour, il y avait seulement deux : Une le matin et l’autre le soir. Puis, avec l’ascension du Prophète (BP sur lui) le nombre de prières par jour a augmenté pour être cinq : Deux Rakaâ chacune. C’est après l’émigration du Prophète (BP sur lui) vers Médine que les cinq prières sont devenues, dans l’ordre : deux, quatre, quatre, trois et quatre Rakaâ. J’insiste encore sur le fait que la Salat a été la première leçon reçue par le Prophète, qui dit dans un hadith : « La salat est le pilier de la religion » et dans un autre « L’avant-garde de toute l'affaire est l’Islam et son pilier est la salat » Il dit encore : « L’islam est bâti sur cinq principes : l’affirmation qu’il n’y a pas de Dieu à part Allah et que Mohammad est son messager ; faire établir la prière ; ... » La salat est partout liée au mot : pilier ; signifiant que ceux qui la délaissent sont entrain de détruire tout l’édifice. Comme dans une maison, on peut tolérer que quelques meubles soient détruits, mais pas les fondations ou les piliers.
La miséricorde d’Allah est extrêmement large, or il existe un cercle qu’il ne faut pas pénétrer sous peine de s’attirer une insoutenable colère d’Allah ; il s’agit du cercle du délaissement de la prière et de la désobéissance aux parents. Avez-vous pensé à la signification du délaissement de la salat ? Cela veut dire que l’adoration d’Allah vous est désagréable et déplaisante. Vous ne direz jamais cela ouvertement, mais c’est la signification de votre délaissement de la salat. Comment peut-on se permettre de passer des heures devant le téléviseur, d’aller regarder un match de football, de parler deux heures au téléphone, et trouver difficile et lourd de faire la salat pendant dix minutes ?! Nous ne cessons de répéter toujours que la miséricorde d’Allah est immense mais sur ce point il faut insister, car la colère d’Allah est très grande, et ce sera vraiment dur si la personne meurt avant d’avoir regretté et corrigé son erreur. Le Prophète (BP sur lui) a dit : « la clé du paradis est la salat », « la lumière du croyant est la salat », « la salat est un remède » et lorsqu’on lui demande quel est le meilleur acte cultuel, il dit : « La salat à l’heure ». Nous sommes au mois de Ramadan, je vous conjure de faire vos prières à temps, juste après l’appel.
Après cette première leçon, Djibrîl revint avec trois sourates. La première s’adresse au Prophète - ce qui peut être traduit par : « Ô toi, l’enveloppé [dans tes vêtements]! Lève-toi [pour prier], toute la nuit, excepté une petite partie » (TSC[ii], Al-Mouzzammil (L’enveloppé) : 1 et 2). Cette sourate incite le Prophète à prier durant la nuit. Puis la seconde - ce qui peut être traduit par : « O, toi (Muḥammad)! Le revêtu d’un manteau! Lève-toi et avertis » (TSC, Al-Mouddaththir (Le revêtu d’un manteau) : 1-2) incitant le Prophète à bouger. Ensuite la troisième, Al-Fatiha (le prologue ou l’ouverture).
On se demande pourquoi ces trois sourates précisément? En fait, il s’agit de donner au Prophète les bases de la religion : la première sourate commence par ‘lis’- signifiant la science. Puis, le Prophète a besoin d’une énergie spirituelle pour sa mission- et doit donc prier, faire la salat pendant la nuit comme enjoint dans la sourate Al-Mouzzammil. Ensuite, l’ordre est direct : "Lève-toi et avertis"- maintenant que tu as acquis la connaissance et la force spirituelle, tu dois avertir les gens.
Mais il aura besoin d’un guide, qui n’est autre que la sourate Al-Fatiha : « Louange à Allah, Seigneur de l’univers » (Verset 1). C’est un message de miséricorde : «Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux » (Verset 2). Le message précise que l’au-delà existe : « Maître du Jour de la rétribution » (Verset 3).
Ainsi, le Prophète (BP sur lui) dispose de quatre outils : au départ, il reçut l’ordre de lire pour acquérir la connaissance ; il a ensuite reçu l’ordre de prier pour avoir la force spirituelle, puis l’ordre de bouger et de travailler - sourate Al-Mouddaththir ; et il a Al-Fatiha qui résume les grandes lignes de la voie à suivre.
Par suite, la révélation s’est interrompue pendant deux mois, pour laisser au Prophète le choix de la méthode à suivre. La révélation a pour but de tracer les grandes lignes et au Prophète de planifier son action. Durant ces deux mois, le Prophète (BP sur lui) a beaucoup souffert, en croyant qu’il a commis une erreur pour laquelle Allah l’a délaissé. C’est ainsi que viennent le réconforter les versets -ce qui peuvent être traduit par : « Par le Jour Montant! Et par la nuit quand elle couvre tout! Ton Seigneur ne t’a ni abandonné, ni détesté. » (TSC, Ad-Douhâ (Le jour montant) : 1-3). Puis Allah, exalté soit-Il, le console en lui disant -ce qui peut être traduit par: « Ne t’a-t-Il pas trouvé orphelin? Alors Il t’a accueilli! Ne t’a-t-Il pas trouvé égaré? Alors Il t’a guidé ? Ne t’a-t-Il pas trouvé pauvre? Alors Il t’a enrichi. » (TSC, Ad-Douhâ (Le jour montant) : 6-8). Observez la douceur de ces versets adressés au Prophète (BP sur lui).
Je profite de l’occasion pour vous conseiller de suivre l’exemple du Prophète (BP sur lui), surtout en ce mois de ramadan, en ce qui concerne la prière durant la nuit et la lecture du coran.
Un jour le Prophète (BP sur lui) est passé à côté de Abdellah Ibn Amr Ibn El Aç (un des compagnons) et lui a dit : « ne sois pas comme tel, il priait durant la nuit, puis il a abandonné cette habitude » et en rencontrant Abdellah Ibn ‘Omar Ibn Al-Khattab il lui a dit : « Tu es vraiment un très bon serviteur, si seulement tu faisais la salat pendant la nuit ».
Un jour il a dit à Abou Dhar (Un autre compagnon) : « Si tu désirais voyager, tu préparerais le nécessaire du voyage n’est ce pas ? » il a répondu : « Oui, Ô messager d’Allah » alors le Prophète lui a répondu : « Et que fais-tu du voyage du jour du jugement dernier ? Ô Abou Dhar, assure-toi de ton embarcation, car la mer est profonde et prends suffisamment de provisions car le voyage est long » il lui a alors demandé : « Et que faire donc pour cela, Ô messager d’Allah ? » et le Prophète a répondu : « Jeûne un jour très chaud pour le jour de la dispersion (le jour où les hommes sortiront de leurs tombes), et reste debout à prier dans l’obscurité de la nuit pour l’obscurité des tombes, et fais un pèlerinage pour les affaires plus importantes ».
Priez donc durant la nuit, lisez le coran, essayez de finir sa lecture dans la prière du ramadan. Faites au moins en sorte d’avoir l’un des quatre outils avec lesquels le Prophète avait commencé, car il n’y a pas de renaissance sans science et connaissance ; il faut abdiquer et prier pour avoir une énergie spirituelle ; il faut travailler et bouger ; le chemin à suivre est indiqué par Al-Fatiha et plus généralement par le Coran.
Le Prophète (BP sur lui) a donc commencé avec ces quatre principes, seul et sans ressources. Sa seule fortune était ces quatre principes. Tout comme nous : Rester debout la nuit : c’est possible, maintenant que nous sommes au mois de Ramadan ; Bouger et travailler : rendez vous utiles pour votre pays et votre religion ; armez vous de la science : si vous n’êtes pas instruits, faites en sorte d’améliorer cet état et enfin le Coran est toujours à vos côtés pour vous montrer le chemin.
Nous avons tous ce que notre Prophète avait à l’époque pour commencer son œuvre. Si Djibrîl ne lui avait donné aucune instruction sur la façon de procéder, c’est pour que les musulmans soient créatifs en apprenant de leur Prophète.
Le Prophète (BP sur lui) a donc commencé à mettre au point son plan. Il ne s’agissait pas de commencer par casser les idoles de pierre qui se dressaient sur la Ka’ba, ni par créer des confrontations dans la communauté, car la religion est là pour bâtir pas pour détruire.
Le plan était de choisir dans la communauté des personnes douées et talentueuses. Il s’agissait de choisir le meilleur de chaque famille ou tribu. Les critères de choix étaient simples : les personnes choisies devaient être uniques et de bonnes moralités. Il s’agissait de bâtir un noyau solide composé de personnes telles Abu Bakr, aimable, commerçant doué que tout le monde respecte, puis Khadîdja, sa femme, puis Ali, un enfant exceptionnel de dix ans. Ce dernier avait vu le Prophète prier et quand il lui expliqua les percepts de l’Islam et l’y invita. Ali lui dit: « Laisse-moi y réfléchir » et le lendemain il embrassa l’Islam.
Conclusion :
La mission a donc commencé avec quatre personnes. Comment seraient-elles accueillies ? Que feraient-elles ? Nous verrons tout cela pendant le prochain épisode.
25.63. Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent "paix"
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
- l'espoir
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3813
- Enregistré le : 18 sept.06, 08:37
- Localisation : Algérie
Ecrit le 05 sept.08, 10:04
Début de la Da‘wa à L’Islam :
Le Messager (BP sur lui) avait reçu la mission de communiquer l’Islam à la Terre entière. Comment allait-il procéder ? N’allez surtout pas penser que l’Islam avait commencé à se propager par une invitation au jeûne et à la prière et quelques bonnes paroles. Le Messager (BP sur lui) n’a jamais eu, non plus, une attitude agressive ou provocante, il n’a jamais cassé une des trois cent soixante statues qui trônaient au-dessus de la Ka‘ba. Il mit au point un plan d’action qui lui prit quatre années, lui permit de faire un pas après l’autre avec des réussites et des échecs alternés. Les échecs ne doivent pas faire peur, ils donnent plus d’expérience.
Le Prophète (BP sur lui) voulut tout d’abord former son était major avec des hommes qui allaient l’aider à communiquer son message à l’humanité. Il savait que pour défendre la vérité, il aurait besoin d’hommes énergiques, positifs, de noble morale, qui sauront réunir les gens autour d’eux : ceux qui allaient former le tronc de l’arbre qui devait donner les fruits. En trois ans, il en avait réuni deux cents. Des hommes comme ceux dont nous avons besoin de nos jours puisque nous vivons des temps difficiles comme ceux de l’apparition de l’Islam : des jeunes gens qui réussissent leurs études, savent se donner et aident à la renaissance de la Umma. Des hommes, des femmes et des jeunes filles qui possèdent le pouvoir de laisser une empreinte dans leur entourage ou mieux, dans leurs nations, qui aspirent au voisinage du Prophète (BP sur lui) au Paradis comme les bienheureux qui ont eu la chance d’être élus par lui pour être ses compagnons.
Dans le secret :
Les historiens ont l’habitude de désigner cette époque de la Sira (biographie) du Prophète (BP sur lui) comme celle de l’invitation secrète tandis qu’elle a plutôt été silencieuse et individuelle. Le Messager choisissait soigneusement ses compagnons, les prenait dans toutes les classes de la société et toutes les tribus. C’étaient des esclaves, des notables, des commerçants, des gens riches ou pauvres. L’essentiel était de faire pénétrer l’Islam dans tous les cercles et de trouver les hommes sérieux et capables de porter la responsabilité et de se dépenser pour la cause.
Naturellement, la première personne à embrasser l’Islam après le Messager fut Khadîdja. Voyez-vous comment l’Islam connaît l’importance et la valeur de la femme ? Ensuite ce fut le tour de Ali, le jeune cousin du Prophète qui vivait chez lui, et Zaïd son esclave affranchi.
Le premier choisi hors du foyer du Prophète fut Abou Bakr, son ami de toujours. Le Messager (BP sur lui) dit plus tard, se rappelant ce moment : “Je n’ai jamais présenté l’Islam à quelqu’un sans le voir hésiter un moment, à part Abou Bakr qui l’accepta à l’instant.” Il n’avait pas toutes les connaissances religieuses que nous possédons de nos jours, le Coran n’ayant pas encore été entièrement révélé, mais sa loyauté pour la cause le rendait remarquablement positif. Il a chéri le message et en a porté la responsabilité sur ses épaules. Ceux qui m’écoutent ne se demandent-ils pas ce qu’ils ont fait pour l’Islam ? Si leur foi et leur pratique du culte sont parfaites, cette énergie spirituelle devra les pousser à s'empresser pour le bien de la Umma et de l’humanité.
Notons que la sourate ‘Al-Mouzzamil’ (L’Enveloppé) qui a été révélée au Prophète (BP sur lui) pour lui donner une charge spirituelle a été suivie par ‘Al-Mouddathir’ (Le Revêtu d’un manteau) pour l’inciter à l’action.
Ainsi, une semaine après sa conversion, Abou Bakr avait amené à l’Islam six de ses amis, des hommes exceptionnels à qui le Paradis fut annoncé de leur vivant. Il s’agit de Sa‘d ibn Abi Waqqâs, Talha ibn ‘Abdillâh, Az-Zoubaïr ibn al-‘Awwâm, ‘Othmân ibn ‘Affân, Abou ‘Obaïda ibn al-Djarrâh et ‘Abderrahmân ibn ‘Awf. Des hommes de noble morale, avec un esprit d’entreprise, positifs et sincères dans leur défense de la vérité. Talha et Az-Zoubaïr avaient juste quinze ans mais étaient dotés des plus belles qualités viriles. Le Messager disait : “Si la foi de la Umma entière et la foi de Abou Bakr sont pesées, la balance penchera du côté de celle de Abou Bakr.”
En cinq ou six mois, vingt-sept hommes et dix-huit femmes de ce calibre, d’une moyenne d’âge de vingt-cinq ans et issus de seize tribus différentes, avaient embrassé l’Islam. Il y en avait un de chaque famille. Le Messager (BP sur lui) s’infiltrait dans toute la société pour en choisir les meilleurs éléments. Parmi eux étaient Khadîdja, âgée de soixante ans, Soumayya âgée de cinquante-cinq ans, ‘Abdir-Rahmân ibn ‘Awf âgé de trente-cinq ans, mais la moyenne d’âge générale était de vingt-cinq. Il y avait parmi eux des riches et des pauvres contrairement à l’idée acquise que le Messager n’avait autour de lui que des gens pauvres. Bilâl et ‘Ammâr étaient des esclaves, ‘Abdir-Rahân ibnAwf et ‘Othmân ibn‘Affân de riches commerçants.
Tout le bien du monde doit être mis au compte de ces quarante-cinq premiers Musulmans qui ont porté la responsabilité de l’Islam sur leurs épaules. Nous ne pourrons jamais avoir assez de reconnaissance pour eux. Nous avons besoin de ce genre de personnes pour bâtir notre renaissance : des jeunes hommes et femmes positifs avec un esprit d’entreprise, qui réussissent leurs études, deviennent médecins, avocats, commerçants, établissent des associations caritatives, des compagnies commerciales, des fabriques… pour y contribuer. Je leur dis que s’ils veulent que leur religion, accusée à tort de terrorisme, soit une miséricorde pour l’humanité, se répande et recouvre le monde de ses bienfaits, ils doivent faire comme le Prophète (BP sur lui) et s’infiltrer dans la société. Ils ne pourront pas bâtir de renaissance sans être actifs et prendre leurs concitoyens par la main. C’est pour cela que je donne l’exemple des ces premiers Musulmans, ces nobles Compagnons. Nous devons agir parce que notre situation actuelle devient véritablement de plus en plus difficile.
J’ai été ému en lisant hier le message que m’a envoyé une jeune fille qui disait avoir appris six langues étrangères pour pouvoir traduire la Sira du Prophète (BP sur lui). Egalement celui d’un jeune homme qui disait étudier la médecine dans l’intention de servir la Umma.
Le Prophète (BP sur lui) avait ainsi réussi à réunir avec lui, en plus des dix personnes de son foyer, des hommes comme Sa‘d ibn Abi Waqqâs qui disait “Un de ces jours j’ai été le quart de l’Islam” pour expliquer qu’il a été le quatrième homme à embrasser cette religion. C’était la première partie du plan du Messager (BP sur lui) en vue de sa mission ...
A cette occasion, je voudrais rappeler aux jeunes qui m’écoutent de ne jamais manquer une occasion de faire le bien ou de s’unir à ceux qui en font. Al-Ach‘ath ibn Qaïs était entrain de faire une transaction commerciale avec Al-‘Abbâs, l’oncle du Messager (BP sur lui) à Mena pendant la saison du pèlerinage, quand il vit un homme sortir d’une tente et commencer à prier. Un moment après, une femme et un jeune garçon vinrent le rejoindre et l’imitèrent. Al-Ach‘ath demanda à Al-‘Abbâs qui ils étaient et ce dernier, pas encore musulman, répondit que c’étaient son neveu, sa femme et un autre jeune neveu qui pratiquaient une nouvelle religion et il ajouta : "Mohammad prétend être un prophète qui possédera un jour le Royaume des Perses et des Romains". Il lui proposa de les lui présenter mais l’homme se détourna et reprit ses pourparlers avec Al-‘Abbâs. Il deviendra musulman vingt ans plus tard et racontera comment il regrettait amèrement d’avoir manqué cette occasion d’être un des premiers Musulmans.
Les gens de Qoraïche ne savaient encore rien. Ils sentaient que quelque chose se passait mais ne s’en inquiétaient pas encore. Après trois ans, et sans aucun accident, cent personnes des meilleures avaient embrassé l’Islam. Le plan du Prophète avait parfaitement réussi, sans confrontations, et il devait commencer à en exécuter le second point, c’est à dire rendre sa Da‘wa publique.
Le Messager (BP sur lui) avait reçu la mission de communiquer l’Islam à la Terre entière. Comment allait-il procéder ? N’allez surtout pas penser que l’Islam avait commencé à se propager par une invitation au jeûne et à la prière et quelques bonnes paroles. Le Messager (BP sur lui) n’a jamais eu, non plus, une attitude agressive ou provocante, il n’a jamais cassé une des trois cent soixante statues qui trônaient au-dessus de la Ka‘ba. Il mit au point un plan d’action qui lui prit quatre années, lui permit de faire un pas après l’autre avec des réussites et des échecs alternés. Les échecs ne doivent pas faire peur, ils donnent plus d’expérience.
Le Prophète (BP sur lui) voulut tout d’abord former son était major avec des hommes qui allaient l’aider à communiquer son message à l’humanité. Il savait que pour défendre la vérité, il aurait besoin d’hommes énergiques, positifs, de noble morale, qui sauront réunir les gens autour d’eux : ceux qui allaient former le tronc de l’arbre qui devait donner les fruits. En trois ans, il en avait réuni deux cents. Des hommes comme ceux dont nous avons besoin de nos jours puisque nous vivons des temps difficiles comme ceux de l’apparition de l’Islam : des jeunes gens qui réussissent leurs études, savent se donner et aident à la renaissance de la Umma. Des hommes, des femmes et des jeunes filles qui possèdent le pouvoir de laisser une empreinte dans leur entourage ou mieux, dans leurs nations, qui aspirent au voisinage du Prophète (BP sur lui) au Paradis comme les bienheureux qui ont eu la chance d’être élus par lui pour être ses compagnons.
Dans le secret :
Les historiens ont l’habitude de désigner cette époque de la Sira (biographie) du Prophète (BP sur lui) comme celle de l’invitation secrète tandis qu’elle a plutôt été silencieuse et individuelle. Le Messager choisissait soigneusement ses compagnons, les prenait dans toutes les classes de la société et toutes les tribus. C’étaient des esclaves, des notables, des commerçants, des gens riches ou pauvres. L’essentiel était de faire pénétrer l’Islam dans tous les cercles et de trouver les hommes sérieux et capables de porter la responsabilité et de se dépenser pour la cause.
Naturellement, la première personne à embrasser l’Islam après le Messager fut Khadîdja. Voyez-vous comment l’Islam connaît l’importance et la valeur de la femme ? Ensuite ce fut le tour de Ali, le jeune cousin du Prophète qui vivait chez lui, et Zaïd son esclave affranchi.
Le premier choisi hors du foyer du Prophète fut Abou Bakr, son ami de toujours. Le Messager (BP sur lui) dit plus tard, se rappelant ce moment : “Je n’ai jamais présenté l’Islam à quelqu’un sans le voir hésiter un moment, à part Abou Bakr qui l’accepta à l’instant.” Il n’avait pas toutes les connaissances religieuses que nous possédons de nos jours, le Coran n’ayant pas encore été entièrement révélé, mais sa loyauté pour la cause le rendait remarquablement positif. Il a chéri le message et en a porté la responsabilité sur ses épaules. Ceux qui m’écoutent ne se demandent-ils pas ce qu’ils ont fait pour l’Islam ? Si leur foi et leur pratique du culte sont parfaites, cette énergie spirituelle devra les pousser à s'empresser pour le bien de la Umma et de l’humanité.
Notons que la sourate ‘Al-Mouzzamil’ (L’Enveloppé) qui a été révélée au Prophète (BP sur lui) pour lui donner une charge spirituelle a été suivie par ‘Al-Mouddathir’ (Le Revêtu d’un manteau) pour l’inciter à l’action.
Ainsi, une semaine après sa conversion, Abou Bakr avait amené à l’Islam six de ses amis, des hommes exceptionnels à qui le Paradis fut annoncé de leur vivant. Il s’agit de Sa‘d ibn Abi Waqqâs, Talha ibn ‘Abdillâh, Az-Zoubaïr ibn al-‘Awwâm, ‘Othmân ibn ‘Affân, Abou ‘Obaïda ibn al-Djarrâh et ‘Abderrahmân ibn ‘Awf. Des hommes de noble morale, avec un esprit d’entreprise, positifs et sincères dans leur défense de la vérité. Talha et Az-Zoubaïr avaient juste quinze ans mais étaient dotés des plus belles qualités viriles. Le Messager disait : “Si la foi de la Umma entière et la foi de Abou Bakr sont pesées, la balance penchera du côté de celle de Abou Bakr.”
En cinq ou six mois, vingt-sept hommes et dix-huit femmes de ce calibre, d’une moyenne d’âge de vingt-cinq ans et issus de seize tribus différentes, avaient embrassé l’Islam. Il y en avait un de chaque famille. Le Messager (BP sur lui) s’infiltrait dans toute la société pour en choisir les meilleurs éléments. Parmi eux étaient Khadîdja, âgée de soixante ans, Soumayya âgée de cinquante-cinq ans, ‘Abdir-Rahmân ibn ‘Awf âgé de trente-cinq ans, mais la moyenne d’âge générale était de vingt-cinq. Il y avait parmi eux des riches et des pauvres contrairement à l’idée acquise que le Messager n’avait autour de lui que des gens pauvres. Bilâl et ‘Ammâr étaient des esclaves, ‘Abdir-Rahân ibnAwf et ‘Othmân ibn‘Affân de riches commerçants.
Tout le bien du monde doit être mis au compte de ces quarante-cinq premiers Musulmans qui ont porté la responsabilité de l’Islam sur leurs épaules. Nous ne pourrons jamais avoir assez de reconnaissance pour eux. Nous avons besoin de ce genre de personnes pour bâtir notre renaissance : des jeunes hommes et femmes positifs avec un esprit d’entreprise, qui réussissent leurs études, deviennent médecins, avocats, commerçants, établissent des associations caritatives, des compagnies commerciales, des fabriques… pour y contribuer. Je leur dis que s’ils veulent que leur religion, accusée à tort de terrorisme, soit une miséricorde pour l’humanité, se répande et recouvre le monde de ses bienfaits, ils doivent faire comme le Prophète (BP sur lui) et s’infiltrer dans la société. Ils ne pourront pas bâtir de renaissance sans être actifs et prendre leurs concitoyens par la main. C’est pour cela que je donne l’exemple des ces premiers Musulmans, ces nobles Compagnons. Nous devons agir parce que notre situation actuelle devient véritablement de plus en plus difficile.
J’ai été ému en lisant hier le message que m’a envoyé une jeune fille qui disait avoir appris six langues étrangères pour pouvoir traduire la Sira du Prophète (BP sur lui). Egalement celui d’un jeune homme qui disait étudier la médecine dans l’intention de servir la Umma.
Le Prophète (BP sur lui) avait ainsi réussi à réunir avec lui, en plus des dix personnes de son foyer, des hommes comme Sa‘d ibn Abi Waqqâs qui disait “Un de ces jours j’ai été le quart de l’Islam” pour expliquer qu’il a été le quatrième homme à embrasser cette religion. C’était la première partie du plan du Messager (BP sur lui) en vue de sa mission ...
A cette occasion, je voudrais rappeler aux jeunes qui m’écoutent de ne jamais manquer une occasion de faire le bien ou de s’unir à ceux qui en font. Al-Ach‘ath ibn Qaïs était entrain de faire une transaction commerciale avec Al-‘Abbâs, l’oncle du Messager (BP sur lui) à Mena pendant la saison du pèlerinage, quand il vit un homme sortir d’une tente et commencer à prier. Un moment après, une femme et un jeune garçon vinrent le rejoindre et l’imitèrent. Al-Ach‘ath demanda à Al-‘Abbâs qui ils étaient et ce dernier, pas encore musulman, répondit que c’étaient son neveu, sa femme et un autre jeune neveu qui pratiquaient une nouvelle religion et il ajouta : "Mohammad prétend être un prophète qui possédera un jour le Royaume des Perses et des Romains". Il lui proposa de les lui présenter mais l’homme se détourna et reprit ses pourparlers avec Al-‘Abbâs. Il deviendra musulman vingt ans plus tard et racontera comment il regrettait amèrement d’avoir manqué cette occasion d’être un des premiers Musulmans.
Les gens de Qoraïche ne savaient encore rien. Ils sentaient que quelque chose se passait mais ne s’en inquiétaient pas encore. Après trois ans, et sans aucun accident, cent personnes des meilleures avaient embrassé l’Islam. Le plan du Prophète avait parfaitement réussi, sans confrontations, et il devait commencer à en exécuter le second point, c’est à dire rendre sa Da‘wa publique.
25.63. Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent "paix"
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
- l'espoir
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 3813
- Enregistré le : 18 sept.06, 08:37
- Localisation : Algérie
Ecrit le 05 sept.08, 10:05
Da’wa publique :
Suite à cette phase de prédication clandestine, le Prophète (BP sur lui) reçut l’ordre de commencer une nouvelle phase de Da’wa proclamée et en public.
Cet ordre attire notre attention sur un point d'importance majeure. Pour que n'importe quel plan réussisse, il faut non seulement qu'il soit bien arrangé et organisé à l'avance mais il doit également se réaliser par phases graduelles. C'est exactement ce que faisait notre Prophète : il avait un plan précis, il passait d'une étape à l'autre et mettait ainsi Qoraïche dans une position de quelqu'un qui ne peut et ne fait que réagir.
C'est ainsi que de nos jours sont organisés les plans : devant un adversaire, il faut toujours avoir l'initiative et détenir un plan précis sinon nos actions ne seront que de pures réactions à ce que l'autre fait. Et la Sirah attire notre attention sur le fait que 14 siècles auparavant, le Prophète était conscient que pour atteindre un objectif, il devait établir un plan pour contrôler les mouvements des autres.
Les deux versets coraniques qui ordonnaient au Prophète d'annoncer sa Da’wa étaient les suivants : « Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs » (TSC, ‘Al-Hijr’: 94) et « Et avertis les gens qui te sont les plus proches » (TSC, ‘Ach-Chou`arâ' (LES POETES): 214).
Le Prophète voyait qu'au début de cette deuxième phase, les nouveaux convertis appartenaient à seize tribus de Qoraïche et représentaient un petit échantillon de celle-ci. Cependant, il trouvait que les gens qui lui étaient les plus proches étaient encore mécréants. C'est pour cette raison qu'il décida de commencer par eux.
Pour ce faire, il invita quarante-cinq membres de sa famille chez lui avec l'intention de leur parler de son message et de les inviter à l'Islam. Mais, une fois sa famille rassemblée chez lui et avant qu'il ne leur parle de son message, Abou Lahab lui cria: "Sache que nous ne pouvons pas te défendre contre tous les Arabes et sache que tu apportes à ta famille le plus grand malheur jamais apporté par un fils à sa famille!"
Ce qui doit attirer notre attention dans cette histoire c'est la réaction du Prophète. Il ne polémiqua point avec Abou Lahab, son oncle, mais invita ses invités à partir s’ils le souhaitaient.
C'est une situation où l'on peut voir la tolérance du Prophète et dire à tout le monde que l'image que vous voyez du musulman, un être toujours en colère et qui est en constante altercation avec tous ceux qui s'opposent à lui, n'est pas l'image du vrai musulman. Cette image n'était pas du tout celle du prophète (BP sur lui). D'abord, il évitait de se battre avec ceux qui essayaient de le provoquer et ensuite son message était un message de tolérance et de clémence. C'est pour cette raison qu'il était impossible qu'il commence cette Da’wa par une querelle avec un membre de sa famille.
Mais, posons-nous la question suivante et essayons d'y répondre: Pourquoi Abou Lahab avait-il cette attitude envers le Prophète ? N'aimait-il pas son neveu ? En effet, Abou Lahab ne haïssait pas son neveu, au contraire, lors de la naissance de Mohammad (BP sur lui), il était parmi les premiers à avoir exprimé leur grande joie à cette naissance. Ses deux fils faillirent même épouser deux filles du Prophète.
En réalité, cette attitude peut être comprise à la lumière de l’inquiétude qu'éprouvait Abou Lahab pour ses intérêts économiques. Se trouvant membre de la famille du Prophète, Abou Lahab risquait de voir Qoraïche se retourner contre lui. C'est pour cette raison qu'Abou Lahab trouvait qu'il fallait qu'il annonce en public son animosité envers Mohammad.
En choisissant de se comporter de cette manière, Abou Lahab ne faisait, en fait, que mettre de côté la Vérité et choisir ses propres intérêts économiques. C'est un choix que beaucoup de gens font de nos jours et qui risque de ravager et de détruire leur vie future.
Après cet incident, le Prophète (BP sur lui) ne se désespéra pas et décida d'inviter de nouveau trente membres de sa famille dont Abou Lahab. Et, pendant que les hommes et les femmes de la famille mangeaient (remarquons que le Prophète n'excluait pas les femmes des réunions familiales et qu'il ne pratiquait contre elles aucun genre de discrimination), le Prophète (BP sur lui) commença à dire son mot : "Louange à Allah, je le loue, je demande son assistance, je crois en Lui, j'ai confiance en sa puissance et j'atteste qu'il n'existe aucune divinité à l'exception d'Allah. Sachez que si j'allais décider de mentir, ce ne serait pas à vous que je le ferai et sachez que si j'allais décider de tromper les gens, ce ne serait pas avec vous que je le ferai. Allah m'a envoyé à vous en particulier et aux gens en général. Je jure par Allah que votre mort sera comme votre sommeil et que votre résurrection sera comme votre réveil et qu'ensuite il y aura ou bien le paradis ou bien l'enfer. Ô Banou Hâchem, ô Banou Abdel Muttaleb, ô Banou 'Abbass, ô Safeyya tante du Prophète, ô Fatema fille du Prophète, accomplissez de bonnes œuvres parce que je ne pourrai pas vous défendre si Allah décide de vous châtier".
Alors que Abou Taleb, fidèle au testament de Abdel Muttaleb, promit au noble Prophète de le défendre jusqu'à la mort, Abou Lahab enjoignit à tous d’empêcher le Prophète de suivre son chemin.
Cette histoire attire notre attention sur une attitude que le Prophète adoptait toujours et que nous, en tant que musulmans, devons aussi élire : c’est celle d'avoir confiance en Allah et aussi de chercher à faire des alliances avec les gens pour garantir un soutien au message. Ce n'est pas du tout contradictoire. Nos devons avoir confiance en Allah et faire en même temps ce qu’il nous revient de faire.
Mais, malheureusement, et une fois le mot du Prophète fini, personne ne le rejoignit, à l'exception, d'un adolescent de treize ans : Ali Ibn Taleb.
Que cela attire notre attention sur la façon dont le Prophète se comportait avec les jeunes et les adolescents. Normalement, dans une situation comme celle-ci, le Prophète aurait aimé que les grandes personnalités de sa famille se convertissent et non un jeune garçon comme Ali. Toutefois le Prophète ne se mit point en colère mais montra du respect pour le choix de Ali. C'est cet exemple que nous voulons voir entre les pères et leurs fils adolescents: le respect mutuel.
Cependant, le Prophète, tout en appelant sa famille à l'Islam, n'oublia pas que son message était aussi destiné à toute l'humanité. C'est pour cette raison qu'un jour, il décida de monter sur la montagne d'As-Safa et d'appeler toutes les tribus arabes à se regrouper pour entendre ce qu'il voulait leur annoncer.
Toutes les tribus arabes envoyèrent leurs délégués qui se mirent à écouter le message du Prophète. Il dit : " Ô Bani Abd Manâf, Ô Bani Abdel Muttaleb, Ô Bani Fahr, Ô Bani 'ady,… si je vous disais qu'une armée risque de vous attaquer par derrière cette montagne, me croirez-vous ?" Il répondirent: "On ne t'a jamais vu mentir". Le Prophète dit : "Je vous annonce donc que je suis le messager d'Allah pour vous avertir d'un châtiment douloureux ".
Abou Lahab lui répondit rudement : "Damné sois-tu! Est-ce pour cette raison que tu nous a rassemblés ?" Alors descendirent les versets coraniques suivants, accablant Abou Lahab : « Que périssent les deux mains d'Abou-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres. » (TSC, ‘Al-Masad’ (LES FIBRES) : 1-5.)
Si les versets furent si sévères, c’est parce que Abou Lahab a été le premier à attaquer si rudement le Prophète alors qu’il lui était proche et donc supposé le défendre au lieu de l'attaquer et d’assister ses ennemis à lui nuire.
Ce que fit Abou Lahab était extrêmement dangereux. Il fut le premier à introduire un vice à Qoraïche et aida les gens à le pratiquer : un comportement très dangereux car à chaque fois qu'une personne commet ce vice, Abou Lahab en est châtié davantage.
Nous disons donc que Abou Lahab incita Qoraïche à abandonner son attitude de neutralité et décider à attaquer physiquement Mohammad (BP sur lui) et ses compagnons alors que le Prophète, par sa Da’wa, ne faisait que prédire et leur raconter les rétributions d'Allah pour les croyants. Il leur disait : "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah et vous réussirez", "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah et vous entrerez au paradis", "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah ; vous dominerez les arabes et les persans vous seront reconnaissants".
Cependant, la campagne de Qoraïche contre le Prophète commença par répandre le scepticisme autour de son message, la moquerie et le préjudice aussi bien physique que psychologique.
En exemple de la campagne de scepticisme, nous pouvons citer comment les chefs de Qoraïche essayèrent de faire circuler une rumeur selon laquelle Mohammad (BP sur lui) serait un magicien. Ils se rassemblèrent chez Al-Walîd Ibn Al-Moghîra et décidèrent qu'il fallait dire que Mohammad était un fou mais Al-Walîd leur répliqua : "Nous connaissons les fous mais ce que Mohammad dit n'est pas de la folie". Ils pensèrent à dire qu’il était magicien mais Al-Walîd leur dit : "Nous connaissons les magiciens mais ce que Mohammad fait n'est pas de la magie". Ils décidèrent donc de dire que Mohammad serait un poète mais Al-Walîd leur répondit : "Nous connaissons les poètes mais ce que Mohammad dit n'est pas de la poésie". Ils décidèrent donc de dire que Mohammad est un prêtre mais Al-Walîd leur dit : "Non, ce n'est pas un prêtre, son discours a une certaine douceur et jouit d'une grande élégance. Son début est fructueux et sa fin est riche. Il domine et rien ne peut le dominer".
Les chefs de Qoraïche s'étonnèrent et lui demandèrent: "As-tu cru à son message?" Il répondit : "Non. Comment Allah a-t-Il révélé son message à lui alors que je suis le chef de Qoraïche ? Dites que c'est un magicien !"
Cette résistance valut à l’homme les versets coraniques qui dirent à son sujet : « Laisse-Moi avec celui que J'ai créé seul, et à qui J'ai donné des biens étendus, et des enfants qui lui tiennent toujours compagnie, Pour qui aussi J'ai aplani toutes difficultés. Cependant, il convoite [de Moi] que Je lui donne davantage. Pas du tout! Car il reniait nos versets (le Coran) avec entêtement. Je vais le contraindre à gravir une pente. Il a réfléchi. Et il a décidé. Qu'il périsse! Comme il a décidé! » (TSC, ‘Al-Mouddaththir’ (LE REVETU D'UN MANTEAU) : 11-19.)
Conclusion
Sachez que si un groupe de personnes décidait d'agiter toute la poussière de la planète entière avec l'intention de brouiller la clarté du ciel, ils ne réussiront point ! C'est exactement ce qui s’applique au cas du Prophète (BP sur lui) : tous ses ennemis n'essayaient que de bouleverser les esprits avec leurs rumeurs et la réalité atteste qu'ils n'ont jamais réussi et qu'ils ne réussiront jamais à réaliser leur objectif.
Suite à cette phase de prédication clandestine, le Prophète (BP sur lui) reçut l’ordre de commencer une nouvelle phase de Da’wa proclamée et en public.
Cet ordre attire notre attention sur un point d'importance majeure. Pour que n'importe quel plan réussisse, il faut non seulement qu'il soit bien arrangé et organisé à l'avance mais il doit également se réaliser par phases graduelles. C'est exactement ce que faisait notre Prophète : il avait un plan précis, il passait d'une étape à l'autre et mettait ainsi Qoraïche dans une position de quelqu'un qui ne peut et ne fait que réagir.
C'est ainsi que de nos jours sont organisés les plans : devant un adversaire, il faut toujours avoir l'initiative et détenir un plan précis sinon nos actions ne seront que de pures réactions à ce que l'autre fait. Et la Sirah attire notre attention sur le fait que 14 siècles auparavant, le Prophète était conscient que pour atteindre un objectif, il devait établir un plan pour contrôler les mouvements des autres.
Les deux versets coraniques qui ordonnaient au Prophète d'annoncer sa Da’wa étaient les suivants : « Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs » (TSC, ‘Al-Hijr’: 94) et « Et avertis les gens qui te sont les plus proches » (TSC, ‘Ach-Chou`arâ' (LES POETES): 214).
Le Prophète voyait qu'au début de cette deuxième phase, les nouveaux convertis appartenaient à seize tribus de Qoraïche et représentaient un petit échantillon de celle-ci. Cependant, il trouvait que les gens qui lui étaient les plus proches étaient encore mécréants. C'est pour cette raison qu'il décida de commencer par eux.
Pour ce faire, il invita quarante-cinq membres de sa famille chez lui avec l'intention de leur parler de son message et de les inviter à l'Islam. Mais, une fois sa famille rassemblée chez lui et avant qu'il ne leur parle de son message, Abou Lahab lui cria: "Sache que nous ne pouvons pas te défendre contre tous les Arabes et sache que tu apportes à ta famille le plus grand malheur jamais apporté par un fils à sa famille!"
Ce qui doit attirer notre attention dans cette histoire c'est la réaction du Prophète. Il ne polémiqua point avec Abou Lahab, son oncle, mais invita ses invités à partir s’ils le souhaitaient.
C'est une situation où l'on peut voir la tolérance du Prophète et dire à tout le monde que l'image que vous voyez du musulman, un être toujours en colère et qui est en constante altercation avec tous ceux qui s'opposent à lui, n'est pas l'image du vrai musulman. Cette image n'était pas du tout celle du prophète (BP sur lui). D'abord, il évitait de se battre avec ceux qui essayaient de le provoquer et ensuite son message était un message de tolérance et de clémence. C'est pour cette raison qu'il était impossible qu'il commence cette Da’wa par une querelle avec un membre de sa famille.
Mais, posons-nous la question suivante et essayons d'y répondre: Pourquoi Abou Lahab avait-il cette attitude envers le Prophète ? N'aimait-il pas son neveu ? En effet, Abou Lahab ne haïssait pas son neveu, au contraire, lors de la naissance de Mohammad (BP sur lui), il était parmi les premiers à avoir exprimé leur grande joie à cette naissance. Ses deux fils faillirent même épouser deux filles du Prophète.
En réalité, cette attitude peut être comprise à la lumière de l’inquiétude qu'éprouvait Abou Lahab pour ses intérêts économiques. Se trouvant membre de la famille du Prophète, Abou Lahab risquait de voir Qoraïche se retourner contre lui. C'est pour cette raison qu'Abou Lahab trouvait qu'il fallait qu'il annonce en public son animosité envers Mohammad.
En choisissant de se comporter de cette manière, Abou Lahab ne faisait, en fait, que mettre de côté la Vérité et choisir ses propres intérêts économiques. C'est un choix que beaucoup de gens font de nos jours et qui risque de ravager et de détruire leur vie future.
Après cet incident, le Prophète (BP sur lui) ne se désespéra pas et décida d'inviter de nouveau trente membres de sa famille dont Abou Lahab. Et, pendant que les hommes et les femmes de la famille mangeaient (remarquons que le Prophète n'excluait pas les femmes des réunions familiales et qu'il ne pratiquait contre elles aucun genre de discrimination), le Prophète (BP sur lui) commença à dire son mot : "Louange à Allah, je le loue, je demande son assistance, je crois en Lui, j'ai confiance en sa puissance et j'atteste qu'il n'existe aucune divinité à l'exception d'Allah. Sachez que si j'allais décider de mentir, ce ne serait pas à vous que je le ferai et sachez que si j'allais décider de tromper les gens, ce ne serait pas avec vous que je le ferai. Allah m'a envoyé à vous en particulier et aux gens en général. Je jure par Allah que votre mort sera comme votre sommeil et que votre résurrection sera comme votre réveil et qu'ensuite il y aura ou bien le paradis ou bien l'enfer. Ô Banou Hâchem, ô Banou Abdel Muttaleb, ô Banou 'Abbass, ô Safeyya tante du Prophète, ô Fatema fille du Prophète, accomplissez de bonnes œuvres parce que je ne pourrai pas vous défendre si Allah décide de vous châtier".
Alors que Abou Taleb, fidèle au testament de Abdel Muttaleb, promit au noble Prophète de le défendre jusqu'à la mort, Abou Lahab enjoignit à tous d’empêcher le Prophète de suivre son chemin.
Cette histoire attire notre attention sur une attitude que le Prophète adoptait toujours et que nous, en tant que musulmans, devons aussi élire : c’est celle d'avoir confiance en Allah et aussi de chercher à faire des alliances avec les gens pour garantir un soutien au message. Ce n'est pas du tout contradictoire. Nos devons avoir confiance en Allah et faire en même temps ce qu’il nous revient de faire.
Mais, malheureusement, et une fois le mot du Prophète fini, personne ne le rejoignit, à l'exception, d'un adolescent de treize ans : Ali Ibn Taleb.
Que cela attire notre attention sur la façon dont le Prophète se comportait avec les jeunes et les adolescents. Normalement, dans une situation comme celle-ci, le Prophète aurait aimé que les grandes personnalités de sa famille se convertissent et non un jeune garçon comme Ali. Toutefois le Prophète ne se mit point en colère mais montra du respect pour le choix de Ali. C'est cet exemple que nous voulons voir entre les pères et leurs fils adolescents: le respect mutuel.
Cependant, le Prophète, tout en appelant sa famille à l'Islam, n'oublia pas que son message était aussi destiné à toute l'humanité. C'est pour cette raison qu'un jour, il décida de monter sur la montagne d'As-Safa et d'appeler toutes les tribus arabes à se regrouper pour entendre ce qu'il voulait leur annoncer.
Toutes les tribus arabes envoyèrent leurs délégués qui se mirent à écouter le message du Prophète. Il dit : " Ô Bani Abd Manâf, Ô Bani Abdel Muttaleb, Ô Bani Fahr, Ô Bani 'ady,… si je vous disais qu'une armée risque de vous attaquer par derrière cette montagne, me croirez-vous ?" Il répondirent: "On ne t'a jamais vu mentir". Le Prophète dit : "Je vous annonce donc que je suis le messager d'Allah pour vous avertir d'un châtiment douloureux ".
Abou Lahab lui répondit rudement : "Damné sois-tu! Est-ce pour cette raison que tu nous a rassemblés ?" Alors descendirent les versets coraniques suivants, accablant Abou Lahab : « Que périssent les deux mains d'Abou-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres. » (TSC, ‘Al-Masad’ (LES FIBRES) : 1-5.)
Si les versets furent si sévères, c’est parce que Abou Lahab a été le premier à attaquer si rudement le Prophète alors qu’il lui était proche et donc supposé le défendre au lieu de l'attaquer et d’assister ses ennemis à lui nuire.
Ce que fit Abou Lahab était extrêmement dangereux. Il fut le premier à introduire un vice à Qoraïche et aida les gens à le pratiquer : un comportement très dangereux car à chaque fois qu'une personne commet ce vice, Abou Lahab en est châtié davantage.
Nous disons donc que Abou Lahab incita Qoraïche à abandonner son attitude de neutralité et décider à attaquer physiquement Mohammad (BP sur lui) et ses compagnons alors que le Prophète, par sa Da’wa, ne faisait que prédire et leur raconter les rétributions d'Allah pour les croyants. Il leur disait : "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah et vous réussirez", "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah et vous entrerez au paradis", "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah ; vous dominerez les arabes et les persans vous seront reconnaissants".
Cependant, la campagne de Qoraïche contre le Prophète commença par répandre le scepticisme autour de son message, la moquerie et le préjudice aussi bien physique que psychologique.
En exemple de la campagne de scepticisme, nous pouvons citer comment les chefs de Qoraïche essayèrent de faire circuler une rumeur selon laquelle Mohammad (BP sur lui) serait un magicien. Ils se rassemblèrent chez Al-Walîd Ibn Al-Moghîra et décidèrent qu'il fallait dire que Mohammad était un fou mais Al-Walîd leur répliqua : "Nous connaissons les fous mais ce que Mohammad dit n'est pas de la folie". Ils pensèrent à dire qu’il était magicien mais Al-Walîd leur dit : "Nous connaissons les magiciens mais ce que Mohammad fait n'est pas de la magie". Ils décidèrent donc de dire que Mohammad serait un poète mais Al-Walîd leur répondit : "Nous connaissons les poètes mais ce que Mohammad dit n'est pas de la poésie". Ils décidèrent donc de dire que Mohammad est un prêtre mais Al-Walîd leur dit : "Non, ce n'est pas un prêtre, son discours a une certaine douceur et jouit d'une grande élégance. Son début est fructueux et sa fin est riche. Il domine et rien ne peut le dominer".
Les chefs de Qoraïche s'étonnèrent et lui demandèrent: "As-tu cru à son message?" Il répondit : "Non. Comment Allah a-t-Il révélé son message à lui alors que je suis le chef de Qoraïche ? Dites que c'est un magicien !"
Cette résistance valut à l’homme les versets coraniques qui dirent à son sujet : « Laisse-Moi avec celui que J'ai créé seul, et à qui J'ai donné des biens étendus, et des enfants qui lui tiennent toujours compagnie, Pour qui aussi J'ai aplani toutes difficultés. Cependant, il convoite [de Moi] que Je lui donne davantage. Pas du tout! Car il reniait nos versets (le Coran) avec entêtement. Je vais le contraindre à gravir une pente. Il a réfléchi. Et il a décidé. Qu'il périsse! Comme il a décidé! » (TSC, ‘Al-Mouddaththir’ (LE REVETU D'UN MANTEAU) : 11-19.)
Conclusion
Sachez que si un groupe de personnes décidait d'agiter toute la poussière de la planète entière avec l'intention de brouiller la clarté du ciel, ils ne réussiront point ! C'est exactement ce qui s’applique au cas du Prophète (BP sur lui) : tous ses ennemis n'essayaient que de bouleverser les esprits avec leurs rumeurs et la réalité atteste qu'ils n'ont jamais réussi et qu'ils ne réussiront jamais à réaliser leur objectif.
25.63. Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent "paix"
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»
Re: Sur les pas du bien-aimé Mohammed (BP sur lui)
Ecrit le 21 mai14, 23:20Salam âleykoum wa rahmatou Allahi wa barakatouh, nous l'aimons et sur ses traces nous marchons
Allahouma sali âla Mohammed wa ali Mohammed wa âjal farajahoum
Et un petit cadeau pour et tout ceux qui aiment Nabi Mohammed et les autres
http://www.youtube.com/watch?v=Fx92-4GogWw#t=88
Allahouma sali âla Mohammed wa ali Mohammed wa âjal farajahoum
Et un petit cadeau pour et tout ceux qui aiment Nabi Mohammed et les autres
http://www.youtube.com/watch?v=Fx92-4GogWw#t=88
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : ronronladouceur et 29 invités